ALIMENTATION/NUTRITION EN GENERAL

"Nous sommes ce que nous mangeons".
A partir de ce postulat, j'ouvre un vaste sujet sur l'alimentation, la diététique, les régimes alimentaires (pas dans le sens de "perte de poids" mais "façon de se nourrir")...
Régime crétois contre régime Okinawa, végétariens et végétaliens contre carnivores, slow food contre malbouffe, tenants du "sans gluten"... On s'y perd un peu.
Et puis, nos habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises, la folie des régimes (dans le sens "perte de poids" cette fois), ceux qui sautent le petit-déjeuner et les fans du vrai breakfast, les rois du micro-ondes et ceux qui aiment cuisiner, sandwichs avalés à la hâte à midi parce qu'on a juste une demi-heure pour déjeuner...
Bref ! Soyez prêts à vous mettre à table...

En ce qui me concerne :
- Je mange bio depuis environ 17 ans maintenant. Attention, je ne suis pas un fanatique non plus : si je me fais un restau avec des potes ou suis invité à manger chez des amis, je fais chier personne et je mange comme tout le monde. Souvenir grotesque d'un dîner où l'on avait un "sans gluten", un végétarien et une végétalienne, chacun avait amené sa bouffe, ambiance partage et convivialité garantie... Car la nourriture, c'est aussi ça, un moment de partage et de convivialité, on pourra en parler. Le bio m'a fait découvrir et aimer les légumes, mais aussi les algues, le quinoa, le soja, la spiruline, le goji, le tofu... Et plein d'autres choses encore. Je m'y suis mis par conviction et depuis, je me sens mieux qu'avant, plus résistant, je suis moins souvent malade. Effet placebo ou réel, peu m'importe, ça me convient et c'est l'essentiel. Après, je condamne le bio "bobo", par effet de mode ou le bio qui se mord la queue, du genre les bananes bio mais qui viennent du bout du monde par avion... Manger des produits de saison m'apparaît important. Et encore une fois, il m'arrive de faire une entorse de temps à autres pour une bonne cochonnerie bien grasse ou bien sucrée, on ne vit qu'une fois, merde.
- Végétarien VS ? Presque. De moi-même, je ne mange plus de viande, de viande rouge. Mais à l'occasion, je résiste difficilement à un bon canard à l'orange... On va donc dire végétarien à 95%. Je reste persuadé que les protéines carnées sont quand-mêmes nécessaires.
- Végétalien ? Non, sûrement pas, pour moi là, c'est trop. J'aime le beurre, les œufs, le lait, certains fromages et j'adore le poisson. Faut pas exagérer non plus...
- Je ne cuisine pas, au grand désespoir d'un père cuistot et d'une mère très bonne cuisinière. Je me fais à manger pour moi mais sans plus, faut pas me demander de faire à bouffer pour dix personnes... Parfois, j'aimerais... Mais faut avoir le temps.
- Petit-déjeuner primordial pour moi. Sinon, je me lève pas. Une baguette beurrée avec confiture ou miel ou bol de céréales/muesli, un fruit, thé vert et jus de fruits, peu importe mais faut que je mange le matin. Une habitude ? Deux kiwis chaque matin. Du coup, je mange léger à midi et ça tombe bien, j'ai pas beaucoup de temps pour ça. Repas copieux le soir. Alors, il paraît que ce n'est pas recommandé mais en général, je vais au sport en fin de journée et donc, quand je rentre, j'ai souvent la dalle !
- Plus de fast-food, de kebabs et pizzas depuis des années, complètement perdu l'habitude. Pas plus mal.
- Je fais partie du genre de mec que les femmes (et de plus en plus d'hommes aussi) détestent : je peux bouffer n'importe quoi à n'importe quel moment, je prends pas un gramme... Désolé les filles... De toutes façons, les nanas me gavent avec leurs régimes, j'ai toujours aimé les femmes voluptueuses, sensuelles, qui ont des formes, pleinement féminines. Le look mannequin anorexique avec les côtes apparentes, les joues creuses et la poitrine plate, genre sac d'os, non merci.
- Enfin, j'ai un rapport majoritairement "utilitaire" avec la nourriture : je mange parce qu'il faut manger pour vivre, si on pouvait s'en passer, ça ne me dérangerait pas trop je crois. Il y a eu une époque où je voyais même ça comme une perte de temps, une corvée. J'ai évolué depuis, je suis devenu un peu plus gourmand, il y a des plats que j'aime vraiment, un bon restau me fait plaisir et je reconnais que bien manger peut être un véritable plaisir. Mais je ne suis pas un dingue de la bouffe... Chose rare également : manger tout seul, même au restau, ne me dérange absolument pas. Au contraire presque...

Mon petit-déjeuner en général : thé vert (plus de café depuis des années), deux kiwis ou alors un jus d'orange ou de pamplemousse. En semaine, le bol de céréales ou muesli pour aller plus vite, en weekend, la baguette beurrée avec miel le plus souvent et un yahourt. Et comme j'aime prendre mon temps, je me lève plus tôt afin de déjeuner tranquillement. Etant donné que je me lève très tôt, je grignote souvent un ou deux biscuits vers 10h00/10h30.
Autant dire qu'à 12h00, c'est du léger, souvent du micro-ondes au boulot d'ailleurs.
Le soir, je "cuisine" et mange donc assez copieux, surtout si je suis allé au sport avant.
Et thé vert à volonté toute la journée. J'aime et en plus ça me fait boire, je bois pas assez. Par contre, sucré le thé sinon je peux pas... Et du vrai thé avec la boule à thé, pas des sachets...

Je ne bois pas assez donc. Attention, c'est le quart-d'heure culturel... Oligodipsie (du grec oligos : peu et dipsa : soif). J'ai jamais soif, même s'il fait chaud, si je m'écoute, un verre d'eau le matin et un le soir me suffiraient. J'ai donc ma bouteille posée sur mon bureau et je me force à la vider avant la fin de ma journée, mais comme je suis rarement à mon bureau, toujours à bouger... J'essaie de faire attention car on a des tendances aux calculs rénaux dans la famille et en plus, je suis une vraie chèvre avec le sel. Mais c'est comme ça, au niveau de la sensation, j'ai rarement soif, même en été. Assez chiant au final car c'est pas évident de se forcer à boire quand on n'a pas soif...

Moi, j'essaie d'abord de me tenir aux recommandations de l'OMS, de faire tenir ça à la maison : 5 fruits et légumes par jour, on ne sale pas, on sucre peu, on prépare les repas au maximum pour maîtriser ce qu'il y a dedans. Bon, pour le gras, j'adore le beurre, la crème fraîche, l'huile d'olive et le saindoux sur les rillettes, les fromages qui dégoulinent, alors, hem. Mais sans abus. Et j'essaie qu'on ait une part de féculents, parce que c'est quand même notre essence.

Je ne suis pas meatless mais plutôt less meat : j'essaie de réduire la quantité de viande à la maison, mais j'adore un bon magret, un bonne cote de bœuf. On est dans une AMAP, donc on mange de la viande bio pour le prix de la merde dans les supermarchés.

En ce qui me concerne le matin un verre de jus d'orange et en voiture Simone, j'ai pas spécialement faim le matin et j'aime pas perdre mon temps le matin.

Le déjeuner, tout dépend ou je suis avec qui je suis et si je suis chez moi ou pas, mais en général c'est plutôt léger, sans trop de prise de tête.

Le diner, clairement mon repas préféré, j'aime prendre mon temps, et manger un vrai repas copieux, avec entrée, plat, fromage et dessert.

Par contre les fast food ça n'a jamais été ma tasse de thé. J'ai toujours préféré manger dans une bonne brasserie, ou un tit resto sympa. Je ne mange quasiment plus de viande, je trouve le goût de moins en moins bon, et par conviction également. Mais difficile de changer certaines habitudes je le reconnais.

En ce qui concerne la boisson j'adore boire (non non pas que de l'alcool ), mais que ce soit de l'eau ou des jus de fruits. Tout ce qui est soda je n'accroche pas.

Quand j'étais ado manger était souvent une corvée et ça m'arrivait de ne pas avoir faim, de ne rien pouvoir avaler (l'époque qui voulait ça). Avec l'âge maintenant je prends du plaisir de bien manger un bon repas équilibré, un plat savoureux. c'est agréable, surtout si je suis bien accompagné.

Pour la viande, je n'ai jamais accroché avec la viande rouge et du coup, m'en passer n'a pas été difficile. Pour la viande blanche ou la volaille, le canard, c'est plus dur. Comme le dit cdang, un bon magret... Difficile de résister aussi à un bon saucisson ou une tranche de jambon d'Aoste de temps en temps... Mais ça reste occasionnel, j'en achète quasiment plus de moi-même.
De toutes façons, j'ai toujours préféré le poisson, donc ça aide...

Pour le végétalisme, je suis vraiment réticent. Je peux comprendre la démarche, étant déjà moi-même quasi végétarien et adepte du bio. Mais se priver des œufs, du lait, du fromage, du beurre... J'ai du mal à croire aux solutions de "remplacement" de ces produits, au "tout végétal". Et puis surtout, ce régime évoque pour moi une idée de contrainte, de privation quelque part... Manger doit rester un plaisir, quitte à ce que ce soit un plaisir coupable de temps en temps. J'ai une collègue végétalienne "ultra", c'est assez triste : le genre à se priver d'un repas si c'est pas végétalien, pas de restau entre amis, elle ne mange que ce qu'elle prépare... Le genre de nana à débarquer avec son Tupperware tout prêt sous le bras si tu l'invites à manger à la maison.... 'sais pas, j'ai l'impression qu'elle mange... triste. Elle est là, souvent seule à la cuisine du boulot, avec son petit Tupperware qui fume... De mon côté, j'ai le mien avec mes plats bio mais ça m'arrive de taper dans la pizza du collègue, d'accepter un bout de fromage ou un dessert qu'on me propose... Je me vois pas dire :"c'est bio au moins ? Non ? Ha, désolé, non merci alors"...
Enfin bon, c'est mon impression. La collègue en question a l'air très bien dans sa peau et je juge pas.

Pour ma part, j'ai rien contre, chacun fait comme il veut. Mais j'ai gardé en tête l'adage de ma mère :"il faut manger de tout".
(sauf tout ce qui est organes : foie, langue, tripes, rognons, cervelle... Là, je dégueule tout de suite...)
Le tout est d'être mesuré, comme en chaque chose.

Non, ce qui me gonfle, c'est le prosélytisme, les "croisés" du régime qui te font un sermon à table ou essaient de te convertir. Ou les nanas au régime qui, invitées au restau, te font chier : "Ha la la ! J'ai bien envie de ça mais non, c'est pas raisonnable... Ha la la, si je m'écoutais... Je peux avoir la sauce à part ? Vos profiteroles, elles sont allégées ? Ha, j'ai trop envie de ça mais non, je devrais pas..."
Putain, mais rentre chez toi et fais-toi à bouffer bordel !

Quand je me fais à cuisiner, je m'efforce de cuisiner du bon. Et pas avec n'importe quoi, ni n'importe qui : je ressors de ma bibliothèque le Guide Culinaire d'Escoffier.


Un véritable bijou de la littérature gastronomique. Attention, ayez un dictionnaire à portée de main car les recettes, s'adressant à des professionnels, comportent parfois des termes difficiles à comprendre si l'on est pas du métier.

Ensuite, ce sont des recettes qui prennent du temps. Donc prévoyez-vous au moins un samedi matin, par exemple. Et surtout, CALCULEZ ! Car les doses sont adaptées à un restaurant et il faut donc les réduire si l'on ne veut pas se retrouver avec un gigot à l'ail pour 15 personnes !

Mais cela peut vous donner une idée. Ce livre, écrit au début du XX siècle, fait l'apologie de la vraie cuisine, sans artifices, celle de nos terroirs ; la cuisine dite "bourgeoise", au coin du feu, celle de nos grands-mères.

C'est la cuisine que j'aime.

De mon coté je n'aime pas du tout le poisson, rien que le goût et l'odeur je ne peux pas.

Devenir végétarien ? Difficile quand je pense à un bon resto chinois ou un repas gastronomique avec des amis ou en famille. De moi même je m'en achète de la viande, après dans un resto quand je suis invité de temps en temps oui. Difficile de changer ses habitudes.

Par contre comme j'adore les produits laitiers impossible pour moi de devenir végétalien.

Des végétaliens j'en connais (exclusivement des femmes) donc végétalienne. Mais dans celles de mon entourage donc des amies ne font pas de prosélytisme pro vegan pour me "convertir". Certaines sont militantes de la cause animale, d'autres défendent le végétalisme. Mais pas de radicalisme fort heureusement.

Par contre j'en ai connue des plus extrêmes et qui parlaient de cause animale, mais défendaient le végétalisme, mais pas les animaux notamment en voie d'extinction. La ça me posait plus problème.

Après des radicaux on en retrouve partout, mais pas plus du coté des végans/végétariens qu'ailleurs.

Ce qui est assez fou, c'est ce culte de la minceur qui domine dans nos sociétés depuis, je dirais, les années 1920, avec l'apparition de la "garçonne", silhouette longiligne, mince, les épaules et les hanches étroites. D'ailleurs, dans la mode de l'époque, on parlait de ligne "tube".
Car avant, et pendant des siècles, la femme était plutôt ronde, voluptueuse, il suffit de voir les tableaux et portraits de l'époque. Bon, c'est vrai, les femmes mangeaient alors la même chose que les hommes et la nourriture (du moins dans les couches aisées) était riche et consistante.
Je ne sais pas à quoi est dû ce revirement, une démocratisation du sport, de l'exercice physique, une certaine émancipation féminine peut-être ? Avec le fait de remplacer les hommes partis au front, les femmes d'après la Première Guerre Mondiale sont sorties de leurs foyers pour travailler, mener une vie plus active, plus dynamique... Il y avait déjà de grands changements dans la mode avec l'abandon du corset, les cheveux courts, les jambes libres, des vêtements plus confortables, plus pratiques. Le corps a sans doute suivi.
Mais ce culte de la minceur n'est pas universel : en Afrique, dans certains pays du Maghreb, une certaine corpulence est recherchée, signe que l'on mange à sa faim, que l'on est en bonne santé. Ne pas finir son assiette peut être impoli. Paradoxal au vu de notre société où c'est la minceur qui serait synonyme de vie saine, sportive et active...
Pour ma part, comme écris plus haut, la minceur ne m'attire pas du tout, j'y verrais même quelque chose de maladif. Qu'une femme fasse attention, je suis tout à fait d'accord (un homme aussi d'ailleurs). Mais de là à toujours se priver, calculer, peser et faire chier tout le monde, non. Je préfère largement une femme un peu trop ronde à une femme un peu trop mince, voire maigre. Après, les goûts et les couleurs...

Moi je suis plutôt un carnivore et j'aime pas trop les légumes donc se serait hyper raide pour moi de devenir végétarien. Mais je préfère la volaille au bœuf et porc donc je pourrait passer a un carnivore light.

Voyageur Solitaire a écrit:

Je préfère largement une femme un peu trop ronde à une femme un peu trop mince, voire maigre. Après, les goûts et les couleurs...

J'ai beaucoup de mal avec les trop de rondeurs chez une femme, bon c'est sûr, les fils de fer j'accroche pas non plus, mais trop de rondeurs tue la rondeur. Les femmes trop voluptueuses ça ne m'attire pas des masses, des formes ok mais pas trop de mon coté.

Après c'est vrai que l'obsession du poids est maladif chez certaines personnes, surtout certaines femmes...  Pour revenir aux Vege/vegan, de mémoire je n'ai connu qu'un seul mec qui était végé, et les vegan ben que des femmes. De ce que j'ai pu connaître le végétalisme ça reste très féminin comme approche. Après bien évidemment on a des hommes aussi qui le sont.

Tout dépend de ce que l'on entend par "formes". Pour moi, l'un des meilleurs exemples serait Monica Belluci (oui je sais, je vise haut...), Sophie Marceau, Kate Winslet ou encore la (trop) belle Meryem Uzerli.
Les femmes genre mannequin telles qu'on nous les donne à voir aujourd'hui, avec les os qui saillent, les bras et les jambes comme des baguettes, non merci. Alors qu'une femme qui a des formes, un peu musclée même, juste ce qu'il faut... Un dos ferme et un peu musclé, mis en valeur par une jolie robe "dos-nu", c'est quand-même plus attirant qu'un dos où tu peux compter chaque vertèbre et avec les omoplates saillantes... Allez, on va dire "pulpeuses", ça correspond peut-être mieux à mon idée que "voluptueuses".

J'adore les rousses donc je suis d'accord pour Meryem Uzerli, personnellement j'ai un gros faible pour Amy Adams, vraiment très belle.

Par contre les femmes musclées, genre femme guerrière je peux pas, j'aurai l'impression d'être avec un mec. Je préfère la femme simple et naturelle, avec un soupçon de douceur et de fragilité, sans tomber dans le coté trop gnangnan et niais. Mais qu'elle reste féminine, c'est la base.

Après, quand je dis "musclée", c'est vraiment léger. Je parle pas de Grace Jones en Zula dans Conan le Destructeur... Non, je veux dire "ferme" ou "tonique" plutôt.

Enfin bon, pour en revenir à l'alimentation, je n'ai jamais supporté longtemps les femmes accros du régime, qui se privent, qui pèsent chaque portion, qui hurlent à la mort dès qu'elles prennent 500 grammes... Qui font chier tout le monde au restau en mettant une heure à choisir "juste une salade", en plus pour souvent finir par piocher dans ton assiette ! Je comprends pas comment on peut se faire chier la vie comme ça, se conditionner une vie de privations, d'interdits.
Bien sûr, il faut faire attention et rester raisonnable mais manger, c'est quand-même un plaisir avant tout bordel...

On retrouve beaucoup de personnes et surtout des femmes qui font attention à tout ce qu'elles peuvent manger en effet.

Regardant les étiquettes, ce qui ce dit sur tel ou tel produit, se privant de certains produits, parce qu'il est dit ou écrit que ceci, cela etc...

La effectivement c'est dommage, on a qu'une vie bordel.

Dites, vous avez remarqué qu'on est passé du régime alimentaire à la silhouette des femmes qu'on kiffe ? Hem, bon.

Sinon, concernant végétarisme, végétalisme et veganisme : un peu comme vous ici, la liberté consistant à faire ce qui ne nuit point à autrui, tant qu'on ne me casse pas les pieds, ça me va.

Par contre, j'ai quelques problèmes avec certains arguments. La protéine animale est ruineuse d'un point de vue environnemental, OK. Dans l'agroalimentaire industriel, les conditions d'élevage sont scandaleuses, OK. On ne veut pas faire souffrir d'animaux, pourquoi pas ; on est naturellement des chasseurs-cueilleurs, et dans la nature les prédateurs bouffent leurs proies, mais l'humain est capable de s'éloigner de son état de nature pour des raisons morales, pas de problème.

Par contre, là où c'est très limite :

• la croisade anti-produits laitiers qui seraient la cause de toutes les maladies modernes : autant l'industrie laitière française est une grande menteuse (réussir à faire croire que le lait est la seule source de calcium, alors que si c'est dans le lait c'est que c'est dans l'herbe que bouffent les vaches, et réussir à faire croire qu'il faut absolument 3 laitages par jour), autant je ne vois aucun problème avec les produits laitiers si l'on n'est pas intolérant au lactose ni allergique aux protéines de lait ;
  
• les vegans qui refusent le miel parce que c'est une exploitation des abeilles ; euh, à la limite refuser le lait et les œufs des élevages industriels (mais pourquoi ceux des élevages respectueux des animaux ?), refuser les vêtements en cuir et les visites au zoo, je peux comprendre, mais le miel…
  
• et n'oublions pas que les protéines végétales étant incomplètes, le végétalisme impose de varier les sources pour avoir tous les acides aminés, ce qui impose d'être bien informé (et puis un Inuit végétalien est un Inuit mort).
  

Refuser le miel, sérieux ? J'ignorais que certains allaient jusque là...
C'est là où le bât blesse pour moi, c'est ce que je considère comme aller trop loin.
Je suis tout à fait d'accord avec toi cdang : à la base, nous sommes des chasseurs-cueilleurs avec un régime omnivore, un organisme qui peut se nourrir de tout ou presque. Que l'on restreigne ou que l'on s'interdise certains aliments pour des raisons de santé, d'éthique ou de morale, je suis d'accord. Mais de là à se priver... Car pour un aliment comme le miel, on peut parler de privation vus les innombrables bienfaits qui sont les siens.

Ce végétalisme "jusqu'au boutiste" m'apparaît finalement déséquilibré, synonyme de privations, d'interdits, de précautions, d'attentions permanentes pour ne pas tomber dans la faute, l'interdit... Un régime qui oublie deux choses :
- On a besoin de tout pour une alimentation complète. On peut certes remplacer certains apports mais je pense que ça a quand-même ses limites.
- La notion de plaisir, de convivialité, de partage. Très présente dans de nombreux pays où le repas reste un moment important, presque social.
C'est comme tout, il faut rester mesuré. On peut, on doit être vigilant sur la provenance, la qualité de ce qu'on mange, la façon dont les êtres vivants destinés à nous nourrir sont traités, c'est évident. Je pense aux indiens d'Amérique qui ne tuaient que la quantité précise de bisons dont ils avaient besoin, utilisaient tout dans cet animal sans rien en perdre, les abattaient de façon rapide et le plus "indolore" possible, avec mesure, en équilibre avec la Nature, juste pour leurs besoins.
Mais tout calculer, tout peser, se conditionner une vie d'interdits, de privations... Après, les végétaliens que je connais n'ont pas l'air malheureux ni malades. C'est donc mon impression et j'accepte la contradiction, le débat est ouvert.

Pour le miel je n'en ai jamais entendu parler, faudra que je demande aux vegans que je connais.

Après ce sont dans mon entourage que des femmes, certaines vont assez loin dans le domaine, l'excessivité féminine. Cependant je ne connais pas de radicales, je ne supporterais pas.

Pour le reste chacun fait ce qu'il veut, je ne juge pas, seul le coté extrémiste me dérange.

Cela étant il y a 10 ans a peu près j'ai connu une nana qui était pas loin de l'extrémisme. Je me souviens elle me disait que même les fauves deviendraient végétariens, car pour elle c'était la suite logique des choses. Elle me parlait de son amour des animaux, mais quand je lui parlais du panda roux, elle le trouvait je la cite "trop bizarre, comme modifié génétiquement". Elle était à coté de la plaque à faire peur.

Et la souffrance du légume à qui on arrache la peau a grand coup de couteau ?
Pensent-ils aux légumes qui hurlent lors des carnages des soupes et autres ratatouilles ?

Non au végétarisme qui cause des souffrances inhumaines aux petits légumes (souvent orphelins et traumatisé car on a mangé leurs parents devant leurs yeux).

Albatur a écrit:

Et la souffrance du légume à qui on arrache la peau a grand coup de couteau ?
Pensent-ils aux légumes qui hurlent lors des carnages des soupes et autres ratatouilles ?

Non au végétarisme qui cause des souffrances inhumaines aux petits légumes (souvent orphelins et traumatisé car on a mangé leurs parents devant leurs yeux).

Il ne nous reste plus qu'à sucer des cailloux...

Vive les barbecues ! Vive la bière ! Vive les frites ! Vive le vin ! Vive les fromages ! Vive la France !

Ah zut je me suis gouré de sujet.

Dans le métro de paris j'ai vu une pub pour un calendrier de l'avent spécial bières !

Voyageur Solitaire a écrit:

- On a besoin de tout pour une alimentation complète. On peut certes remplacer certains apports mais je pense que ça a quand-même ses limites.

Je ne pense pas (qu'il y ait une limite). On sait maintenant assez bien ce dont on a besoin  :eau, glucides, lipides, les 12 acides aminés, sel minéraux, les vitamines à très faible dose. Tant qu'une personne ne présente pas de carence, peu importe d'où cela provient. Les Inuit ne mangent jamais de végétaux (et pour cause), et les bouddhiste pratiquent le végétarisme depuis plusieurs siècles, et entre les deux extrêmes…

La limite pour moi est celle de l'information : les modes d'alimentation traditionnelle sont issus de la sélection naturelle (un mode d'alimentation ne peut se transmettre que si les pratiquants arrivent à l'âge nubile, que leur enfants se développent et qu'ils vivent assez longtemps pour le leur transmettre), et si l'on en sort, il faut être informé des différents apports. Typiquement, les végétaliens doivent savoir varier leurs sources de protéines.

Voyageur Solitaire a écrit:

- La notion de plaisir, de convivialité, de partage.

Oui oui oui

Warlock a écrit:

l'excessivité féminine.

Mmmm, je t'ai déjà dit que ce genre de remarque me hérissait le poil ? Va falloir me caresser dans son sens (celui du poil), maintenant