L'Aventure intérieure, ou
L'interEspace au Québec (
Innerspace en VO), reprend l'argument du
Voyage fantastique (
Fantastic Voyage, Richard Fleisher, 1966) : les scientifiques découvrent comment miniaturiser un sous-marin et son pilote et celui-ci est injecté dans un corps humain.
Mais l'histoire est ici très différente.
Le lieutenant Tuck Pendleton (Dennis Quaid) est un ancien pilote de l'USAF, aigri et connu pour les esclandres qu'il déclenche lorsqu'il est saoul. Il est recruté par une équipe de scientifiques pour être miniaturisé et piloter le sous-marin ; il doit être injecté dans un lapin à titre expérimental.
Mais alors qu'il est réduit et introduit dans la seringue, une équipe de criminels d'un laboratoire concurrent fait irruption pour voler les microprocesseurs indispensables pour cette technologie. Un des scientifiques s'enfuit dans un centre commercial et injecte Pendelton dans le corps d'un quidam, Jack Putter (Martin Short), un névrosé en pleine dépression. Pendelton, ignorant ce qui se passe, s'aperçoit qu'il n'est pas dans un lapin, et, se branchant sur le nerf auditif et le nerf optique de son hôte, arrive à entrer en communication avec lui.
S'ensuit une aventure pleine de quiproquos, pour récupérer la puce volée et permettre à Pendelton de retrouver sa taille normale avant que les réserves d'oxygène soient épuisées. Avec l'aide de l'ex-petite amie de Pendelton, la journaliste Lydia Maxwell (Meg Ryan).
On a donc une aventure loufoque qui se déroule plus dans le monde réel que dans le monde intérieur, avec un duo comique Pendelton/Putter.
Un divertissement agréable, et qui par certains côtés préfigure certains Pixar (
Ratatouille et
Vice-Versa).