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 J.G. BALLARD : LE MONDE ENGLOUTI (1962)

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VIC

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Masculin Messages : 4291
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MessageSujet: J.G. BALLARD : LE MONDE ENGLOUTI (1962)   J.G. BALLARD : LE MONDE ENGLOUTI (1962) Icon_minitimeJeu 12 Sep - 14:18

J.G. BALLARD : LE MONDE ENGLOUTI (1962) Ballar10


Le Monde englouti

The Drowned World, 1962
James Graham BALLARD


4è de couverture Gallimard Folio SF :

Citation :
    Dans un futur proche, des explosions solaires ont provoqué une canicule permanente et une catastrophique élévation du niveau des océans. L'Angleterre est devenue une mosaïque de marécages, de bancs de vase et de lagunes que baigne un climat tropical. C'est dans un Londres dont il ne reste que le sommet des plus hautes tours que le biologiste Robert Kerans va rencontrer la riche Béatrice Dahl et tenter de survivre à la fin du monde. À moins que son but ne soit tout autre...

    Deuxième roman de l'auteur, après Le vent de nulle part qu'il ne souhaitait pas voir rééditer, Le monde englouti montre déjà toutes les qualités qui feront de J. G. Ballard l'un des romanciers les plus importants des XXe et XXIe siècles.

    James Graham Ballard naît en novembre 1930 à Shanghai. Sa première nouvelle paraît dans le revue New Worlds. Il publie plusieurs romans et s'impose peu à peu comme un écrivain de S-F important. Il prend progressivement ses distances avec le genre et publie en 1984 Empire su soleil, inspirée de son expérience en Asie, qui sera adaptée éu cinéma par Steven Spielberg. En 2003 paraît Millénium People. J.G. Ballard est mort le 19 avril 2009.
4è de couverture J'ai Lu :

Citation :
  J.G. Ballard. Anglais né à Shanghai en 1930, il fut interné pendant la guerre par les Japonais. La forêt de cristal et Le monde englouti comptent parmi ses meilleurs romans.

    « Comme l'énorme soleil se rapprochait avec un roulement de tambour, jusqu'à remplir le ciel lui-même, la végétation épaisse qui bordait les falaises de calcaire se renversa brusquement en arrière, découvrant ainsi les gueules, noires et grises comme la pierre, de volumineux lézards sortis du trias. Ils avancèrent en se dandinant vers le bord des falaises et se mirent à rugir en choeur devant le soleil... »
    Ce n'est que le premier cauchemar de Kerans. Car cette Terre engloutie par les océans que le nouveau soleil a fait déborder retourne effectivement à l'ère secondaire, à sa faune et à ses jungles gigantesques !
    Et, lentement, ses cauchemars pressent Kerans de retourner vers ce monde archaïque, malgré Béatrice, malgré le colonel Riggs, chef de l'expédition scientifique, malgré Strangman, le pillard des cités inondées...
Mon avis :


Ballard est un écrivain un peu à part dans la SF, comme si il suivait sa propre trajectoire. Seux romans connus et adaptés au cinéma ne sont d'ailleurs pas vraiment de la SF. Il y eut d'abord "Empire du Soleil", réalisé par Spielberg. Puis "Crash !", porté au grand écran par David Cronenberg parle d'un personnage fasciné par la psychosexualité des accidents de voitures, Prix spécial du jury au festival de Cannes 1996.

Ballard a écrit plusieurs livres de science-fiction post-apocalyptique, dont la trame est presque toujours une catastrophe naturelle qui ravage la planète, comme Le Vent de nulle part, Sécheresse et le Monde englouti.

Ce roman porte bien son nom, puisque c'est ce monde englouti qui en est le principal acteur. L'action se passe dans l'une des nombreuses villes européennes presque totalement noyées dans les marais et les jungles, dans une chaleur insoutenable. Seuls les derniers étages émergent de la lagune. Les reptiles se sont donc réappropriés la terre, tandis que les rares humains survivants se sont réfugiés aux pôles, seules régions où le climat leur est favorable. Toutefois, avec la protection de l'armée, ils organisent des missions d'exploration et d'études de ces mondes engloutis.
Seulement voilà, la Terre est transformée par ce soleil monstrueux qui tape sur le système de certains survivants. L'homme peut-il s'adapter à cet environnement digne d'un climat préhistorique ?

*
Le grand point fort de ce roman est son cadre, vraiment très évocateur, et bien retranscrit. Le danger est présent, mais l'auteur aurait pu le rendre encore plus frappant, car les humains auraient pu être bien davantage victimes des insectes et des reptiles. Donc l'enfer physique de la jungle n'est pas totalement exploité à mon goût. Par contre, l'enfer psychologique l'est et le roman est un peu dérangeant (pas autant que Crash !), faisant écho sur plusieurs points à Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad. Les personnages sont non manichéens et leurs motivations nous échappent parfois. C'est voulu. Certains peuvent perdre pied dans ce monde immergé. Le pire, c'est que Ballard arrive à nous rendre son univers presque attirant, comme le regard hypnotique d'un prédateur peut-être...
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