BAVARDAGES...

- Dans le Val de Marne, un jeune homme invité chez la famille de sa copine n'a pas voulu venir les mains vides. Il a donc préparé un cake. Une heure plus tard, toute la famille s'est sentie mal (nausées, vomissements, vertiges...) au point qu'une des filles a appelé les pompiers. Tout le monde s'est retrouvé à l'hôpital où l'on a découvert que le fameux cake était bourré de cannabis... On appelle cela un "space cake" paraît-il.
Stupéfiant.

- En Irlande, un jeune homme a pensé toucher le gros lot. Pensez donc : deux tickets à un prix ridicule trouvés sur le Net pour un concert de son groupe préféré, les Red hot chili peppers. Du coup, lui et sa dulcinée ont pris la direction de Belfast, frémissant d'excitation. Arrivés là, ils ont réalisé que les tickets concernaient en fait un concert des Red hot chili pipers, un groupe de rock écossais de joueurs de... cornemuse. Beaux joueurs, les deux tourtereaux ont assisté au concert quand-même et ont déclaré avoir passé "un bon moment".

- En Angleterre, un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale de 88 ans est intervenu en pleine rue pour sauver une jeune fille agressée par cinq types (courageux les mecs, cinq contre une femme...). Notre homme a permis à la demoiselle de prendre la fuite avant de se retourner contre les cinq agresseurs. Il en a étalé deux avant de mettre en fuite les trois autres. Légèrement blessé, il a déclaré en haussant les épaules "qu'il en avait vu d'autres" et "que la jeune fille était sauve, c'était le principal"...

J'aime bien la manière dont tu présentes tes brèves, VS. Tu me fais penser à Philippe Bouvard dans sa chronique du dimanche matin sur RTL dont je suis un auditeur quasi fidèle.

Pas sûr que VS soit fan de Bouvard^^

Pourtant Bouvard est un homme d'une grande culture et d'une érudition extraordinaire pour lequel j'ai une grande estime. Il est un des rares derniers journalistes qui sachent bien manier la plume.

Si vous avez l'habitude d'en lâcher une, une fois installé à votre siège dans l'avion, alors faites gaffe...

Citation :

Le passager lâche des pets infects, le pilote s'incline

A force d'endurer les flatulences de leur voisin, des passagers ont pété les plombs. Le pilote a fini par procéder à un atterrissage forcé à Vienne.

Un vol de la compagnie Transavia Airlines reliant Dubaï à Amsterdam a connu une fâcheuse mésaventure, ce week-end. La cause? Les flatulences à répétition d'un passager. Deux Néerlandais assis à côté du malotru ont pourtant essayé de le raisonner, mais le voyageur n'a rien voulu savoir et a continué de lâcher des pets particulièrement malodorants.

Alerté, le personnel de bord n'a pas voulu s'en mêler. Malgré les avertissements du commandant de bord, la tension n'a cessé de grimper entre les voyageurs et une bagarre a éclaté entre les deux Néerlandais et leur voisin. Le pilote a fini par procéder à un atterrissage forcé à Vienne. Une fois l'avion posé en Autriche, la police est montée à bord et a procédé à l'arrestation de quatre personnes, dont deux soeurs, rapporte metro.co.uk.

http://www.20min.ch/ro/news/insolite/story/Le-passager-l-che-des-pets-putrides--le-pilote-s-inclineLe-passager-l-che-des-pets-infectes--le-pilote-s-incline-15650603

Je crois surtout que c'est une illusion concernant l'étendue du bagage partagé. Parce qu'en dehors du cas où les personnes sont des moules de canapé scotchées devant l'écran (et il y en a), ce n'est pas parce que quelqu'un ne sait pas une chose qui me paraît évidente que je la considère comme conne.

La première fois qu'on m'a mis une hache entre les mains pour débiter du bois pour un barbec, vous pouvez pas savoir comme j'ai eu l'air con…
« — (Moi) Faudrait pas mettre le coin dans le sens de la fibre ?
— (Lui) Bin vas-y, montre-moi.
— … Euh, dans les films c'est comme ça qu'ils font…
— Alors je vais te montrer comment on fait dans la vraie vie. »

Quelques publications historiques de mon cru que je vous invite à lire, si vous le souhaitez :

http://lemondeenquestions.forumactif.com/publi

(elles sont signées d'un autre pseudo à moi)

Il n'y a pas grand chose mais j'en écrirais prochainement.

Les accents espagnols, des plus beaux aux moins évidents à saisir :

Vous aimez l'Espagne et vous parlez espagnol, alors vous n'êtes pas sans savoir qu'il existe plusieurs accents dans cette langue, selon les régions et selon les pays. Voici un petit classement du plus beau au pire de ce qui se pratique dans la langue de Cervantès :

- Le "Top", le meilleur : l'accent colombien. Accent très clair, syllabes lisibles, diction marquée et relativement lente. Le plus clair, le plus pur et le plus compréhensible.

- En 2, l'accent péruvien : très clair, mais plus nasal. Des mots parfaitement détachés qui laissent entendre toute leur musicalité.

- 3. L'accent argentin : notamment dans la région de Buenos Aires où l'espagnol s'est nourri d'influences françaises et italiennes. Petite particularité, toutefois, où le son "IE" se dit "CHE".

- 4. L'accent mexicain : des accentuations toniques très fortes, on passe constamment entre l'aigu et le grave. Mais on comprend tout, c'est génial.

- 5. L'accent chilien : assez difficile à comprendre, non seulement les Chiliens parlent vite mais, en plus, ils te rajoutent des "y" à la fin des mots et accentuent fortement leurs consonnes.

- 6. L'accent madrilène : rapide, trop rapide... un débit qui te donne l'impression d'être dans un film d'Almodovar non sous-titré. Tu restes bouchée bée à essayer de comprendre en permanence. Assez fatiguant à la longue.

De mon expérience et de mes séjours en Amérique du Sud, c'est pour moi l'argentin qui est le meilleur : lent, correctement prononcé et articulé, très compréhensible. Le chilien est plus difficile.
Le madrilène, c'est effectivement infernal, à chaque fois j'y comprends que dalle...

Je me souviens qu'au lycée, j'étais assez doué en espagnol. Et moi, confiant, la première fois que j'ai débarqué à Madrid, je pensais pouvoir assurer aussi bien qu'un autochtone... cruelle désillusion quand je me suis retrouver face à des interlocuteurs au débit de mitrailleuse et qu'il fallait qu'on me répète une phrase plus lentement pour que je parvienne à comprendre quelque chose.

C'est là que j'ai compris que certaines langues sont plus faciles à l'écrit qu'à l'oral.

En revanche, curieusement, en Andalousie, je n'ai jamais eu de problèmes de compréhension.

Il ne doit y avoir qu'à Madrid qu'ils sont "speed"...

De ce que j'ai connu l'accent espagnol est le pire, impossible à comprendre tellement ils vont vite, surtout oui à Madrid. Mais en règle générale l'accent espagnol est assez terrible.

Les sud américains parlent plus clairement, bien souvent roulent les r, notamment les argentins, les colombiens et les Uruguayens. Qui sont beaucoup plus faciles à comprendre.

Le pire... pour nous, Warlock.

J'imagine bien qu'un Madrilène entend parler correctement sa langue. Mais pour un Français ayant appris l'espagnol, effectivement, c'est difficile à comprendre.

En anglais, je pense que le pire pour nous, ce sont les Australiens. Par contre, le meilleur anglais à comprendre, le plus fin, tant dans l'accent que dans la prononciation, c'est l'anglais des Canadiens anglophones.

J'ai adoré parler anglais au Canada. Très fluide.

Pas d'accord, l'anglais canadien est très rapide, trop rapide et je trouve difficile à comprendre.

L'anglais le plus facile à comprendre est je trouve le londonien. Ainsi que celui de la Nouvelle Angleterre aux states, un anglais assez lent et vraiment facile à comprendre. Celui de San Francisco et Oakland (nord Californie) est la aussi pour moi assez facile à comprendre.

Après c'est avant une histoire de compréhension personnelle, on est tous différents la dessus.

Warlock a écrit:

Après c'est avant une histoire de compréhension personnelle, on est tous différents la dessus.

Oui, je pense. Personnellement, je n'ai jamais eu de problèmes de compréhension au Canada. C'est comme pour l'espagnol de Madrid, certains arriveront à mieux l'appréhender que d'autres.

J'aime bien cette histoire de bouteille à la mer :

Citation :

Elle retrouve sur une plage australienne une bouteille jetée à la mer il y a 132 ans

Le message date du 12 juin 1886 et a été jeté d'un voilier allemand, le Paula, à près d'un millier de kilomètres des côtes d'Australie-Occidentale alors qu'il traversait l'océan Indien. Le message de cette bouteille centenaire demande à celui ou celle qui la retrouvera d'indiquer le lieu et la date de la découverte et de le renvoyer à l'Observatoire naval d'Hambourg ou au consulat allemand le plus proche.

Entre 1864 et 1933, des milliers de bouteilles ont en effet été jetées de bateaux allemands à la mer, chacune d'entre elle contenant un document avec la date, les coordonnées du bateau et les détails de son voyage. L'objectif était de mieux comprendre les courants marins.

Imaginez le parcours de cette bouteille qui, en plus d'un siècle et demi, aura fait certainement plus de kilomètres que nous ne pourrions en faire une seule vie. Elle est peut-être passée le long de rivages qui nous font rêver, elle a croisé des navires à voile, puis à vapeur, les premiers cuirassiers... elle a été le témoin de l'histoire du monde.

Une simple bouteille. Mais si elle pouvait parler...

Travailler nu, c'est bon pour le moral !

A l'instigation de leur psychologue, David Taylor, des employés d'une agence de marketing britannique ont décidé de venir travailler en tenue d'Adam dans le but de retrouver un meilleur moral et un meilleur état d'esprit.

"En enlevant leurs vêtements, ces employés enlèveront également leurs inhibitions et pourront se parler plus ouvertement et honnêtement. Cela peut paraître bizarre mais ça marche. C'est en fait la meilleure expression de confiance en soi-même et envers les autres", a argumenté ce psychologue pour convaincre une direction plutôt réticente au départ.

Samantha Jackson, la gérante de l'agence, était la seule femme à être totalement nue.

"Les premières étapes m'ont rendue très nerveuse, mais après je me sentais bien. Cela nous a vraiment aidé à nous parler plus honnêtement que nous ne l'avions jamais fait. La société a vraiment progressé", a-t-elle expliqué.

Dans le même genre d'idée, je suis tombé il y a peu sur un reportage qui montrait à Paris, une salle de gym 100% naturiste (hommes et femmes séparés quand-même). Il y a aussi le yoga à poil qui semble être à la mode.

Il m'est arrivé de me baigner ou bronzer à poil, sur une petite plage déserte et isolée. Seul ou plus rarement avec des personnes avec lesquelles je ne ressens pas de gêne comme mon ami d'enfance que je connais depuis toujours.
Mais bon, ça s'arrête là.

Il m'est arrivé aussi de me baigner nu avec des amis dans un lac de montagne au cours d'une randonnée. Il faut dire que les eaux du lac invitaient à la baignade, l'endroit était enchanteur, on avait tous envie de piquer une tête mais on avait pas de maillot... la solution était toute trouvée. Mais bon, on se connaissait tous bien, quasiment depuis l'enfance, donc on s'en foutait un peu.

Mais effectivement être nu avec mes collègues de travail, ce serait plus difficile. C'est pourquoi j'applaudis à ceux qui ont osé franchir le pas dans cette entreprise. Moi, personnellement, je serais resté à la rigueur en caleçon (et encore). Non pas que je sois pudique mais, tout de même... je ne sais pas, j'éprouverais un certain malaise à voir mon boss nu devant moi. Et puis la secrétaire que tu croises tous les jours, après cela me ferait drôle...

Je sais, c'est con. Pourtant je ne suis pas pudique mais bon, la nudité, chez moi, c'est quelque chose que je pratique seul ou avec des amis que je connais bien.

Mais je respecte ceux qui parviennent à franchir le pas.

Pour moi la nudité c'est l'intimité donc au moment ou j'ai une copine, j'ai une certaine pudeur la dessus.

Après chacun fait ce qu'il veut, mais le nudisme ou me baigner nu avec des amis je ne pourrais pas.

Je suis plutôt pudique, mais tout dépend de l'endroit, des circonstances et éventuellement de la personne avec qui je suis.

J'ai essayé une plage naturiste en Grèce une fois. L'endroit était retiré, isolé et recommandé comme "sérieux", fréquenté par de vrais naturistes, pas des exhibs ou des voyeurs. J'ai beaucoup hésité mais me suis finalement lancé. Il n'y avait pas beaucoup de monde et il est évident que personne ne me regardait, tout le monde s'en foutait. L'endroit était très beau, la petite plage grecque de carte postale, il faisait un temps magnifique... A un moment par contre, des gens sont venus parler avec moi, il y avait une femme dans le groupe, j'ai alors caché mon sexe de la main (ce qui était con quelque part étant donné qu'elle m'avait vu sortir de l'eau nu, un peu plus tôt...). Elle m'a dit en souriant qu'elle comprenait tout à fait et qu'il n'y avait pas de problème.
Mais bon, c'était dans un cadre bien défini, l'endroit était splendide, c'était vraiment agréable. Le village naturiste où tu fais tes courses et vas au restau à poil, sûrement pas.

Avec mon ami d'enfance qui m'est un frère, aucune gêne, on se connaît depuis toujours, on a été quasiment élevés ensemble. On a fait du camping, de la randonnée, on a dormi dans le même lit ou sac de couchage lors de nos voyages routard dans des coins paumés et on s'est déjà vus à poil plus d'une fois. Pareil avec un très bon pote qui m'a accompagné dans certains voyages parfois.
Je ne dis pas qu'on se balade à poil l'un devant l'autre mais si on se voit nus, il n'y a pas de gêne.

Je n'ai pas de gêne non plus devant un médecin. C'est justement un médecin, il en voit tous les jours et il est pas là pour mesurer la taille de ta queue ou jouer avec tes roubignoles. Il y a parfois des examens pas toujours "glamour" (rires) mais bon, si ça peut t'éviter un cancer plus tard... J'ai passé une échographie urinaire complète il y a peu, ce qui impliquait l'insertion d'une caméra par derrière pour la prostate, c'était une femme... Bon, ben voilà, c'est pas forcément très drôle mais elle est là pour faire son job, pas pour te reluquer le cul. Il y a des moments où il faut savoir faire la part des choses. Quand mon père a été hospitalisé pour ses calculs urinaires, il a fait un scandale quand les infirmières sont venus le raser autour du sexe, j'ai trouvé ça grotesque. Que dire du personnel qui lave et soigne les personnes âgées ? Si on s'arrête à ça...
Mais je comprends, ça reste à géométrie variable. Quand j'ai fait de l'Aïkido, mon premier Dojo avait des vestiaires avec douches communes, je me suis toujours douché chez moi...

Voyageur Solitaire a écrit:

il en voit tous les jours et il est pas là pour mesurer la taille de ta queue ou jouer avec tes roubignoles.

LA phrase a ne pas sortir n'importe ou n'importe quand...

Voyageur Solitaire a écrit:

J'ai essayé une plage naturiste en Grèce une fois.

C'était à Mykonos ?

Non, à Santorin.

Santorin, le berceau de l'Atlantide ?

La solitude pour vous rime avec : plénitude

Partir en vacances seul : un bonheur total (liberté, indépendance, etc)

Vous ne savez pas quelquechose vous : je cherche la réponse dans mes encyclopédies ou sur Google.

Vous êtes seul le soir, entièrement, vous : je regarde un film, je lis un bouquin, je dessine, je m'amuse à créer des trucs sur mon ordi, je joue aux jeux vidéo, etc.

Vous êtes seul chez vous, vous avez une panne importante rapport à l'électroménager, vous: J'appelle Darty.

Vous avez un important rendez-vous stressant, vous y allez seul surtout, vous vous y faites accompagner : J'y vais seul, je ne suis pas un gamin, quand même !

Vous vivez la solitude passagère mais entière comme : une bonne source de réflexion.

Vous arrive t-il de vous ennuyer ? Jamais ! Je trouve toujours quelque chose à faire (au pire, je fais un peu de ménage)

L'ennui est-il pour vous synonyme automatiquement de solitude ? Les personnes qui s'ennuient sont celles qui n'ont pas d'imagination.

La solitude passagère favorise t-elle la réflexion, l'introspection ? C'est évident.

La solitude passagère rend-elle plus fort ? Non seulement elle rend plus fort mais, en plus, elle est nécessaire.

Pensez-vous que son propre rapport à la solitude se fait dans l'enfance ? Etant enfant unique, j'ai effectivement fait très tôt l'expérience de la solitude.

Pensez-vous que le goût de la solitude vient du caractère ? En ce qui me concerne, oui. J'aime bien être seul. J'aime bien travailler seul et je ne supporte pas d'être en "binôme".

Faut-il toujours compter sur les autres ? Seulement si la coopération peut m'être bénéfique à terme.

La solitude passagère permet-elle d'éclaircir les choses ? S'isoler permet effectivement de faire un petit bilan sur son existence.

Peut-on se passer de solitude passagère ? Non.

La solitude passagère est-elle punition ? Non.

Se débrouiller seul sans les autres est-il toujours indispensable ? Dans la mesure du possible, oui, on est jamais mieux servi que par soi-même et on ne doit rien à personne.