LA CAVE

Voyageur Solitaire a écrit:

Hé ben... Je rentre de vacances, pensant retrouver tout le monde au salon, à la salle de jeu ou dans la bibliothèque... Mais non, vous êtes tous en train de vous bourrer la gueule à la cave ! Bon, ben... Santé !

On était encore en train de comparer les saveurs de la ginjinha et du guignolet. En connaisseurs éclairés, bien sur. Cela va de soi.

Tu as quelques bouteilles de Tequila à nous proposer ?

Originaire d'Argentine, ce vin exhibe une couleur rubis de bonne intensité. On remarquera un nez puissant où dominent des notes épicées et boisées.

Ce rouge manifeste une bonne acidité et est muni de tannins étoffés. Le tout est également agrémenté par des flaveurs de confiture de mûres et de muscade. Sa bouche ample précède une finale persistante.

Depuis quelques années, certains producteurs font des production artisanale de vins médiévaux, qui étaient tombés plus ou moins dans l'oubli. Ce sujet est là pour vous en présenter quelques uns.
C'est aussi une source d'inspiration pour apporter un peu d'originalité dans les breuvages de la littérature ou des JDR fantasy.

On peut déguster ces différents vins ici :
http://lescavesalliees.fr/
https://les-terres-de-vs.forumgratuit.org/t1752-les-adresses-de-nos-amis

On peut aussi acheter des bouteilles d'hypocras à l'échoppe médiévale, ainsi que lors des Salons Fantastiques ou médiévaux :
http://www.echoppemedievale.com/

Pour acheter auprès de producteurs, voici une adresse parmi d'autres :
http://www.charveurs.com/pro.php?pro=118



L'hypocras est une ancienne boisson à base de vin, sucrée au miel et aromatisée avec différentes épices dites « royales ».
C'est une boisson connue dans toute l'Europe médiévale : ellefut d'abord appelée « claret » ou « piment ». La légende attribue son invention au médecin grec Hippocrate, au Ve siècle av. J.-C., mais en réalité, le nom d'« hypocras » se rencontre pour la première fois au milieu du XIVe siècle.
Il existe de l'hypocras rouge ou blanc.


L'hypocras est aussi la boisson que commande d'Artagnan pour avoir le temps d'épier Bazin, le laquais de son ami Aramis, dans Vingt ans après d'Alexandre Dumas.

Mon avis : très différent suivant que l'hypocras est rouge ou blanc. Le profane pourrait être tenté de le comparer à de l'hydromel à cause du goût de miel, mais les arômes de l'hypocras sont plus complexes, car il y a beaucoup plus d'épices.




Le Moretum est une boisson spiritueuse à base de vin très appréciée au Moyen Age. Du latin « mortarium » (mortier), le Moretum remonte à l'Antiquité, il était très répandu du 13ème au 15ème siècle. Il est remplacé ensuite par l'Hypocras avec la diffusion des épices en Europe.
Il a été longtemps le vin de prédilection des moines qui le consommaient les jours de fêtes, d'où son autre nom « vin des moines ».
Ce breuvage est composé de vin rouge, miel, épices et d'un fruit rouge. Le Moretum se préparait avec n'importe quel fruit existant à l'époque (mures, myrtilles, framboises, prunes, cerises...). Les fruits étaient écrasés, parfois chauffés avant d'être incorporés au miel puis au vin.

Mon avis : tout dépend du fruit choisi ! Probablement le plus "fruité" des vins médiévaux présentés ici.




Le Coulindrum des Pays d’Oc est une macération de groseilles dans un vin blanc sélectionné et adouci par une note de framboise et de miel qui en atténuent l’acidité. La groseille était autrefois appelée Ribes Rubrum, Castilles ou Coulindrons, d’où provient la dénomination de ce vin d’apéritif.
Les vertus désaltérantes, astringentes, et rafraîchissantes de la groseille étaient reconnues depuis l’antiquité. Les Arabes faisaient de ce fruit des Rob de Ribes qu’ils expédiaient en grande quantité à Constantinople.

Mon avis : un mélange sucré et acide à la fois, original. Il se distingue des autres vins médiévaux par son acidité sous-jacente.




Il s'agit d'un vin blanc parfumé à la sauge, au miel, citron, cardamome, girofle, sucre (Alcool : 11%)
La Saugée des pays d’Oc est issue d'une recette médiévale . La sauge est une plante médicinale connue pour ses vertus relaxantes et antiseptiques.

Mon avis : il m'a semblé que c'était le breuvage le plus proche du vin blanc "ordinaire", car  le miel et les épices sont moins présentes que dans les autres vins médiévaux. Une intéressante entrée en matière donc, pour ceux qui voudraient s'initier "en douceur" aux vins médiévaux.

VIC a écrit:

Le Moretum se préparait avec n'importe quel fruit existant à l'époque (mures, myrtilles, framboises, prunes, cerises...).

Ya comme un goût d'pomme.

Citation :

Les vertus désaltérantes, astringentes

Non, moi j'dirais plutôt qu'ça pique.

Un vin tranquille des terroirs bourguignons à la belle robe arborant une couleur jaune paille clair.

Nez fugace aux accents de pomme mûre et de silex. Il évoque également de subtiles notes florales. Faites la découverte de ce blanc sec possédant une bonne nervosité. En rétro olfaction, il rappelle des saveurs de fruits blancs et d'agrumes. Ayant une bouche souple, il est légèrement soutenu en finale.

Ce petit vin italien à la robe exquise, nous vient de Vénétie. Son nez exubérant s’ouvre sur des notes de café et de réglisse. Le tout est également agrémenté par des arômes de fruits noirs.

Faites donc la découverte de ce rouge tranquille aux saveurs de cassis, de vanille et de chêne grillé.

Sa texture ample se termine dans une finale persistante.

Des chercheurs viennent de goûter au plus vieux champagne jamais conservé : des bouteilles provenant de l'épave d'un navire en mer Baltique, coulé il y a 170 ans et retrouvé en 2010.
Stupéfaction : le breuvage est tout à fait buvable, il n'a pas été altéré par son long séjour dans les profondeurs, les bouteilles sont restées hermétiquement closes et la qualité du vin est intacte.
168 bouteilles de grands crus de 170 ans d'âge... Santé !

Ce nectar arborant une belle couleur rubis vous charmera par son agréable fraîcheur et ses tannins gouleyants.

Fidèle aux arômes perçus à l'olfaction, il s'affirme par des flaveurs de petits fruits rouges. Il révèle une bouche souple qui s’estompe dans une finale assez persistante.

On la dit de naissance russe ou polonaise... Eau de vie à la base, elle se présente comme une boisson alcolisée incolore de 40° à base de pomme de terre ou de céréales comme le seigle. On la nommait "eau distillée" autrefois. Signalons qu'en langue slave, voda est l'eau pure, la syllabe ka étant un diminutif affectueux.

Connue depuis très longtemps, la vodka prend vraiment son envol vers le XVIème siècle. Sa consommation se répand alors très vite dans les pays slaves, nordiques et scandinaves, à tel point que les Tzars et souverains nordiques en règlementent la fabrication et la distribution. Pendant longtemps, elle n'est autorisée que dans les tavernes où les amateurs se retrouvent comme on se retrouvait dans les cafés d'Europe Occidentale.
C'est le Tzar Alexandre III qui fixe officiellement sa teneur en alcool à 40°. Pas pour rien : à l'époque, le niveau des taxes perçues sur les alcools était établi en fonction du degré d'alcool de la boisson...
En France, Paris la découvre vraiment en 1814 avec l'arrivée des Cosaques et troupes russes et l'occupation de la capitale suite à la fin de l'empire napoléonien.

Volontiers aromatisée, composant de bien des cocktails, la vodka est aujourd'hui l'alcool fort le plus bu au monde. Et c'est également un fléau sanitaire dans certaines régions, ravagées par un alcoolisme de masse récurrent...

Tu aimes les alcools des pays de l'Est ? Alors, j'ai mieux que la vodka : le Slivovic yougoslave.


Attention, ça "déchire" pas mal. 45° ... voire 50° lorsque c'est fait dans les fermes, par les paysans du cru.
Après quelques verres, tu es mûr pour monter sur les tables et pousser la chansonnette :

Je ne bois plus d'alcool depuis très longtemps (champagne excepté) et je ne l'ai jamais ni apprécié ni tenu. Mais à l'époque où je sortais, plus jeune, j'ai eu ma période vodka où je buvais volontiers une ou deux vodkas tonic ou vodka/pamplemousse en soirée. Mais ça n'allait guère plus loin.

Le pire que j'ai bu, c'est de la Boukha (de l'eau de vie de figue) en Tunisie. J'avais un début d'angine et le barman de l'hôtel m'avait dit en riant :"Essaie, ça va te nettoyer la gorge, tu verras..." Truc de fou... Pour nettoyer, ça nettoie !
Sinon, il y a le Baileys qui est une pure tuerie, mais c'est trop traître... Je lui dois une migraine et une barre au-dessus des yeux mémorables et j'ai juré de plus y toucher.

Voyageur Solitaire a écrit:

J
Le pire que j'ai bu, c'est de la Boukha (de l'eau de vie de figue) en Tunisie. J'avais un début d'angine et le barman de l'hôtel m'avait dit en riant :"Essaie, ça va te nettoyer la gorge, tu verras..." Truc de fou... Pour nettoyer, ça nettoie !
Sinon, il y a le Baileys qui est une pure tuerie, mais c'est trop traître... Je lui dois une migraine et une barre au-dessus des yeux mémorables et j'ai juré de plus y toucher.

Il n'y a pas beaucoup de gens qui connaissent la Boukha. En fait, ce n'est pas spécifiquement tunisien mais on en trouve aussi dans tout le Maghreb. J'en avais goûté au Maroc.
Ce qui peut paraître paradoxal, sachant que ce sont des pays musulmans et que l'alcool est haram. Mais le Maghreb, comme la Turquie ou le Liban, est beaucoup plus libéral qu'ailleurs.

Sinon, le Bailey j'en ai effectivement bu aussi en Irlande et oui, c'est assez traître. Mais j'avais été prévenu avant. Du coup, j'en avais pris juste un verre.

D'une manière générale, je bois raisonnablement. Jamais d'excès. Quoique j'ai eu ma part aussi... j'étais plus jeune, étudiant, j'ai participé à quelques beuveries mémorables... mais bon, c'est fini ce temps-là. Avec le temps, on s'assagit.

Le Baileys, c'est le troisième verre qui m'a démonté... Les deux premiers étaient passés sans problème, genre "putain, c'est trop bon ce truc !" Mais le troisième...

J'ai jamais été bourré au point d'être malade et de gerber sur la moquette. La seule "cuite" que je me suis pris, on va dire que j'étais bien parti, je riais comme un con et je marchais pas vraiment droit, mais c'est tout.
Je tiens pas l'alcool et j'ai jamais trouvé une boisson alcoolisée qui me plaise vraiment. Pas mal me dégoûtent comme la Suze (rien que l'odeur me donne la gerbe), l'ouzo (dé-gueu-la-sse... Et pourtant, j'adore la Grèce), le pastis, le vin rouge ou rosé (un verre de blanc pour accompagner mon poisson par contre, je dis pas non), ni bière ni wiskey non plus...
Du coup, je ne bois plus d'alcool depuis bien des années. Sauf le champagne, là, je peux pas dire non.

Voyageur Solitaire a écrit:

J'ai jamais été bourré au point d'être malade et de gerber sur la moquette.

J'ai pris pas mal de belles cuites, mais je n'ai jamais gerbé. Sauf, une fois, la toute première, pour fêter mes 20 ans... là j'avoue, avec mes amis d'enfance, on avait mis le "paquet" : vodka, gin, bières, téquila... plus quelques joints là-dessus, je t'explique pas le cocktail !

Et pourtant je n'ai pas eu de "trou noir", je me souviens de tout. Il faut dire aussi qu'on avait fait une fête chez moi (enfin, dans la maison de campagne de mes parents) jusqu'à 6 heures du matin. On est jamais allé se coucher. Je t'explique pas l'état des lieux après... mais on a tous mis la main à la tâche, on a tout rangé, lavé, essoré, empaqueté les cadavres vides (on a sorti au moins cinq sacs-poubelles de bouteilles vides) et tout s'est retrouvé nickel.

Le pire, c'est que plus d'une vingtaine d'années plus tard, mes parents n'ont jamais su ce qu'il s'est réellement passé ce week-end de novembre 1993 dans leur maison. Allez, il faudra un jour que je leur fasse une confession... après tout, y a prescription maintenant.

C'est vraiment la seule et unique beuverie où on a monté le curseur très haut, l'apogée... après, ça s'est tassé. Mais, comme on dit, on a qu'une fois 20 ans : les miens, je te jure qu'on les a fêtés et bien fêtés !

Voyageur Solitaire a écrit:

Du coup, je ne bois plus d'alcool depuis bien des années. Sauf le champagne, là, je peux pas dire non.

Le champagne, finalement, je ne trouve pas ça extraordinaire. C'est la boisson obligatoire de la fête mais je me demande si les gens aiment vraiment ça. C'est un peu comme le sapin de Noël à Noël, ça fait chier mais il faut sacrifier à la tradition sinon c'est pas un vrai Noël. Toutes ces conventions m'emmerdent au plus haut point. J'y sacrifie aussi, du moins pour le sapin, bien obligé, j'ai habitué ma fille à ce qu'il y ait un sapin dans le salon à Noël, donc forcément, elle veut son sapin à Noël, même encore à dix-huit ans. Et les guirlandes, et les décorations, et les bons voeux au premier de l'an, et la galette des rois tous les dimanches du mois de janvier, et les oeufs en chocolat à Pâques, et le muguet au premier mai, et les bisous à la Saint-Valentin, ça n'arrête jamais. La vérité c'est que je n'aime pas les fêtes. Je n'apprécie vraiment que les jours ordinaires où rien n'est obligatoire, ni préparé, ni organisé, où tout peut arriver, tout peut déraper à n'importe quel moment pour un oui ou pour un non. Les jours de fête sont trop prévisibles, écrits, scénarisés, on les connaît par coeur, tous les ans ils sont semblables, depuis la naissance jusqu'à la mort. Au chiottes, les jours de fête !
Bon, alors, le champagne, puisque il faut quand même que je participe aux fêtes. Je préfère de loin la Clairette de Die, qui fait d'aussi belles bulles et qui a un délicieux goût de muscat, alors que le champagne, il a goût de quoi le champagne ? Vous pouvez me le dire ?

Difficile à dire... Après, quand je dis que je peux pas dire non, ça veut pas dire que je vais me descendre la bouteille pour autant... Mais j'aime beaucoup. J'ai eu l'occasion de boire du Dom Pérignon et j'ai énormément aimé.
Je reconnais que le côté festif joue : pour moi, le champagne évoque la fête, les bulles, légères, qui montent, la mousse dorée qui déborde... C'est un vin que je trouve léger, joyeux... C'est con ce que je vais dire, mais le champagne, ça me met des bulles dans le coeur...

Oui, mais ça c'est ce que tout le monde dit. Pourquoi est-ce que les bulles et la mousse du champagne évoqueraient plus la fête que les bulles et la mousse de la bière ? Bon, c'est vrai qu'il y a la fête de la bière en Allemagne. Bon, alors disons que les bulles et la mousse d'un bain. OK ! certains s'en font une fête. Bon, alors pourquoi est-ce que le champagne serait plus léger et joyeux que le Saint-Emillion ? Je crois que c'est un slogan de publiciste, c'est tout. Le champagne qui met des bulles dans le coeur ? Ouais... dans le gosier plutôt. Du coup ça fait roter.

S'assagir avec le temps ?   Parle pour toi Gorak

Moi je me suis plus lâché après mes 25 ans, qu'avant. Jeune j'étais sage, réservé, je n'osais pas, mal dans ma peau. Je rattrape le temps perdu maintenant, je fais l'inverse de ce que les gens font, mais comme j'aime l'anticonformisme alors c'est sur.

Avec l'alcool même si ce n'est pas fréquent j'arrive encore à bien me lâcher dessus, mon coté Rock 'n' roll. On a qu'une vie merde

"L'alcool" - sketch de Jocelyn Lemoisne :

Cinq bonnes raisons de découvrir les vins grecs :

Avec des noms aussi compliqués à prononcer que l’assyrtiko, le moschofilero, l’agioritiko et le xinomavro, les vins grecs se marient bien avec bon nombre de plats et surtout ils sont si faciles à boire !

Assyrtiko – Originaire de l'île de Santorin. Il est Vif, frais, avec une bonne dose de minéralité.

Moschofilero – Sec, floral et facile à boire, le philosophe Platon s'en délectait déjà. On dit que le vin nourrit l’esprit, alors les grands vins doivent nourrir les grands esprits.  

Nemea – Mon préféré. Corsé et généreux, c’est probablement le vin rouge le plus gastronomique au monde. Tiré du cépage agioritiko, un raisin qui vous donnera envie de parler grec.

Xinomavro – Un cépage pour les vrais amateurs de vin. Complexe, gouleyant, énergique, un autre grand vin gastronomique.

Bonne dégustation !



Ou plutôt "kalí géfsi" !

Des vins de Grèce je ne connais que les retsina :

Le ou la retsina , ou vin résiné est une spécialité typique du pays.

C'est un vin blanc ou rosé léger à base de cépage savatiano, en assemblage avec le cépage Rhoditis dans lequel est rajouté de la résine de pin au cours de la fermentation. La résine stabilise le vin, lui permettant de mieux résister à la chaleur. Elle lui donne un goût particulier, âpre et franc, qui au premier contact désoriente le consommateur non averti. Le retsina doit être bu très frais.

On pense que l'origine de cette recette viendrait des temps antiques lorsque l'étanchéité des amphores à vin était assurée par un badigeonnage interne de résine. Le goût donné au vin aurait été ensuite reproduit par habitude gustative. On notera qu'à l'époque antique, le vin était pratiquement toujours additionné d'épices et herbes diverses destinées à l'aromatiser.

Mon avis : effectivement très déconcertant les premières fois à cause de son goût marqué de résine de pin. Pourtant, on peut s'y habituer s'il est servi très frais, donnant un petit cachet typiquement grec. Il m'arrive d'en consommer avec mes repas grecs, car on n'a pas d'autres occasions d'en boire, et ce petit vin de table renforce le côté exotique. Pour autant, voyez-le un peu comme les bières aromatisées ou parfumées : l'oenologue ou même le simple amateur lui préfèrera sans doute les vins traditionnels, moins connotés.

C'est peut-être un peu cliché de dire ça mais, pour moi, ce sont des vins de soleil que j'ai envie de boire dès que les premiers rayons de soleil du printemps reparaissent. Cela évoque la Méditerranée, les couleurs, la fraîcheur, les soirées à l'extérieur à veiller tard et discuter de tout et de rien.

Des vins qui invitent au partage, à la discussion, à la convivialité.

Et oui, les beaux jours reviennent et le printemps arrive... ma période d'hivernage est donc terminée. Je vais aller faire un tour chez mon détaillant en vins et spiritueux et me trouver quelques vins grecs.

Ensuite, je vais installer ma chaise longue sur mon balcon et en savourer quelques verres, le soir, en rentrant du boulot... le bonheur total !

@ Gorak : vil hédoniste, mais comme je te comprends. Il y a malheureusement bien longtemps que je n'aie bu un vin digne de ce nom... Soupir...

Par contre, pour m'être frotté à la langue grecque, ce sera sans moi - je me contenterais de leurs vins, ou d'un vrai ouzo - j'en ai bu un bio une fois, à mourir.

Astre*Solitaire a écrit:

@ Gorak : vil hédoniste,

Et je le revendique !

C'est ma rébellion, ma guerre contre l'ordre hygiéniste.

J'aime la Grèce, ses paysages, sa cuisine... Un été brûlant sur une île perdue des Cyclades, bleue et blanche, écrasée de chaleur, dévorée de lumière avec le silence juste troublé par le bruit des insectes, c'est une définition du bonheur.
Mais leur résiné et leur ouzo, c'est cauchemardesque ! J'ai essayé à plusieurs reprises mais c'est pas possible...