Running Man ou Le Jeu du défi au Québec (The Running Man) est un film d'action américain réalisé par Paul Michael Glaser, sorti en 1987.
Synopsis :
Dans un futur dystopique entre 2017 et 2019, après un effondrement économique mondial, les États-Unis sont devenus un État policier totalitaire, censurant toute activité culturelle. Le gouvernement américain pacifie la population en diffusant des jeux télévisés où des criminels condamnés se battent pour leur vie.
En 2019, le policier et pilote d'hélicoptère américain Ben Richards est arrêté pour avoir désobéi aux ordres, car il a refusé de tirer sur une foule innocente et affamée de manifestants lors d'une émeute alimentaire à Bakersfield en Californie.
Lorsqu'il s'évade de prison, il est remarqué par un animateur de télévision sans scrupules, Damon Killian, qui veut l'engager contre son gré pour son émission-vedette The Running Man, un jeu télévisé en direct macabre (une sorte de jeu du cirque moderne) dans lequel un homme condamné doit échapper à des tueurs lancés à ses trousses, avec comme récompense l'annulation de sa peine de prison s'il survit à ses poursuivants.
Le film est librement inspiré du roman homonyme de Stephen King (écrit sous le nom de plume de Richard Bachman), publié en 1982.
Le roman de S.King est lui-même inspiré de la nouvelle de Robert Sheckley (The Prize of Peril) publié en 1958.
Ce sujet avait déjà été mis en scène par Yves Boisset en 1983, avec le film Le Prix du danger, qui gagna un procès pour plagiat contre le film américain, dont les gains furent insuffisants pour couvrir les frais de procédure.
La nouvelle avait déjà été adaptée pour la première fois en 1970 par le réalisateur Tom Toelle dans le téléfilm allemand Le Jeu des millions (en).
Anecdotes & Casting : :
- Il s'agit du deuxième film de Paul Michael Glaser, qui interprète Starsky dans la série Starsky et Hutch.
- À l'origine, le rôle de Ben Richards avait été proposé à l'acteur Christopher Reeve. Mais celui-ci refusa, voulant rester associé aux yeux du public avec l'image de super-héros qu'il avait acquise avec le film Superman.
Concernant le casting, on retrouve dans ce film :
- Richard Dawson, qui incarne un animateur de télévision, fut le premier animateur à présenter la version originale d'Une famille en or. Son surnom « The Kissing Bandit » est dû au fait qu'il embrassait chaque candidat féminin au cours de l'émission pour lui souhaiter bonne chance : environ 20 000 le nombre de candidates féminines auraient été embrassées par Dawson.
- Jesse Ventura, qui interprête Capitaine Freedom, sera élu gouverneur de l'État du Minnesota. Avec Schwarzy, ça nous fera donc deux acteurs futurs gouverneurs qui officient dans ce film.
- Yaphet Kotto, connu surtout pour son rôle dans Alien, le huitième passager et celui du méchant dans Vivre et laisser mourir.
- les musiciens Mick Fleetwood de Fleetwood Mac et Dweezil Zappa
Mon avis :
Des longueurs, notamment dans la première partie du film et sur des scènes de transition avec des danseuses.
Côté négatif, quelques incohérences et choses peu crédibles, en particulier sur l'histoire d'amour à 2 balles absolument pas crédible, et une fin risible.
Le présentateur TV est vraiment trop caricatural... mais ce film fait justement dans les caricatures et les excès, et dénonce ce côté de la TV.
Cette critique acerbe de la TV est peut-être ce qui sauve le film.
Et pourtant, il y a je ne sais quoi de sympathique et qui a bénéficié pour moi d'un effet nostalgie.
Un film qui qui flirte parfois avec la série B, mais qui fait plaisir à voir quand on est ado, je l'avais bien aimé à l'époque, avec ce mélange de catcheurs et de superhéros.