ROB ROY -- Michael CATON-JONES (1995)

Synopsis : Ce film évoque la légende de Robert MacGregor, dit Rob Roy, chef d'un clan de deux cents villageois au début du XVIIIe siècle dans les Highlands, qui tint tête à une aristocratie félonne et corrompue.

Mon avis : Sorti la même année (ou presque) que le "Braveheart" de Mel Gibson, "Rob Roy" a vite été éclipsé par ce dernier, souffrant d'un déficit de notoriété et d'une quasi absence de couverture médiatique. Et pourtant je pense qu'aujourd'hui ce film est à redécouvrir. Déjà pour les débuts de Liam Neeson sur grand écran et aussi parce que, s'il est moins spectaculaire en terme d'action que "Braveheart", il est plus fin, psychologiquement mieux travaillé et moins focalisé sur son acteur principal.

Attention, loin de moi de dénigrer "Braveheart" qui reste un film que j'adore mais s'il y a vingt ans je mettais ce film en première place, aujourd'hui, l'âge aidant, je préfère les films plus posés et moins bourrins dans leur développement comme "Rob Roy". En outre, la photographie est tout aussi élégante et soignée, les décors superbes et les personnages attachants, incarnés par des acteurs qui s'investissent à fond dans leur rôle. Bref, on croit réellement à cette histoire de justice et d'honneur sur fond de passion amoureuse.

De plus, d'un point de vue strictement historique, ce film est moins truffé d'erreurs que ne l'est "Braveheart".

Je lui mets 8/10.

Pas vu, mais j'ai lu le livre de Scott il y a 4 ou 5 ans. J'ignorais l'existence du film.

J'accroche pas à Liam Neeson.
Quel que soit son rôle, ça passe pas, je le trouve aussi charismatique qu'une porte de prison et j'ai toujours l'impression qu'il se fait chier dans le film. Même dans un bon petit film nerveux et énergique, sans prétention, comme Non stop. Le pire, c'est son personnage de Qui-Gon dans La menace fantôme... Tu te demandes vraiment ce qu'il est venu foutre dans ce film. Lui aussi visiblement.

Liam Neeson dans la liste de Schindler apporte sa présence et son charisme au film. Et dans les films punchy comme Non Stop ou Taken il impose une certaine autorité tout de même. Pareil dans Michael Collins il est très bon.
Le problème c'est son rôle dans la menace fantôme, la c'est la cata et une erreur de casting...

Rob Roy je l'avais vu au ciné à l'époque avec ma classe. Sympa, divertissant, mais rien de transcendant non plus.

Warlock a écrit:

Rob Roy je l'avais vu au ciné à l'époque avec ma classe. Sympa, divertissant, mais rien de transcendant non plus.

C'est pas aussi épique qu'un Braveheart mais quelque part je trouve qu'il donne une image historique plus juste de l'Écosse.

Parce que Braveheart - même si j'adore ce film - est quand même truffé d'erreurs historiques à la pelle. Néanmoins, la mise en scène, les paysages, les scènes d'action, font que je continue d'apprécier ce film malgré tout.

Rob Roy est beaucoup plus modeste mais quand même, au point de vue de l'aventure, c'est pas mal à suivre.

Sinon, concernant Liam Neeson, je l'aime bien comme acteur. Je le trouve posé et calme. Il peut paraître un peu "froid", je le conçois mais bon, ça c'est selon l'appréciation de chacun, on accroche ou pas.

Astre*Solitaire a écrit:

J'ai toujours eu un petit faible pour Rob Roy, un film très humain et un duel final vraiment prenant, tellement réaliste (même si l'ultime prise...).[/justify]

Pour moi, c'est un film qui est plus réaliste et plus représentatif de l'histoire écossaise que "Braveheart", au final trop axé sur Mel Gibson et dont je pourrais énumérer les erreurs à la pelle.

Et l'OST de ce film qui est magnifique :

Je me souviens de Liam dans un film de sf fantaisy de 1983 : Krull. Tout petit rôle dedans.

Liam Neeson dans les 80's a fait de sacrés films, et un très bon début de carrière, Excalibur, Mission, le Bounty et Krull. Certes c'était des rôles secondaires, mais il commençait bien.

En ce qui concerne Braveheart il est plus glorieux et épique que Rob Roy, mais en effet bourré de clichés et d'erreurs historiques. Et perso j'ai jamais vraiment accroché avec ce film.

Je vis Rob Roy en 1995 au cinéma, et Braveheart en 2010 en cassette vidéo. Je fus immédiatement séduit par Rob Roy et ne découvris l'autre film écossais de 1995 que bien plus tard. Et Rob Roy est mon préféré des deux.