Le précédent volume paru chez Fleuve Noir,
Cormac Mac Art, ne m'avait pas laissé un grand souvenir (voir sujet consacré). El Borak, dont voici les dernières aventures non plus. Et là, franchement...
Première chose à savoir :
El Borak l'éternel est uniquement composé de fragments, de récits inachevés et on se dit tant mieux dans un sens. Quoi ? Voyageur Solitaire, grand adorateur d'Howard qui ose dire cela ? Sacrilège !
Ben non. Parceque, outre le fait qu'elles soient inachevées, ces histoires sont chiantes, le mot est lâché et assumé. Pour beaucoup, c'est du bla-bla, une longue suite de descriptions et de bavardages et on atteint le sommet avec
Le récit de Khoda Khan, atrocement longue, et qui ressemble plus à
Out of Africa qu'à un récit plein de bruit et de fureur.
Et puis, cette propension incompréhensible à glorifier, à magnifier El Borak... C'est le plus grand, le plus fort, le plus rapide, c'est le messie... De ce côté là,
Un certain Frank Gordon en devient grotesque et bouffon, avec la scène ridicule du duel au révolver.
11 histoires inachevées que l'on peut oublier sans problème. Je le garde parceque c'est Howard, mais franchement, ne vous battez pas pour l'avoir...