La lutte gréco-romaine
La lutte gréco-romaine est une forme de lutte venue de l'Antiquité, dans laquelle les lutteurs ne peuvent utiliser que leurs bras et ne peuvent attaquer que le haut du corps de leur adversaire, contrairement à la lutte libre où ils peuvent aussi utiliser leurs jambes et tenir le combattant adverse en-dessous de la ceinture.
Les lutteurs commencent leur assaut debout et essaient d'envoyer leur adversaire au tapis et de l'y maintenir. Les combattants doivent porter obligatoirement toutes leurs prises au-dessus de la ceinture et l'usage des jambes, croche-pied et plaquage est interdit.
Dans la Grèce antique, les compétitions de lutte étaient le point culminant des Jeux olympiques. Elles étaient d'ailleurs assez brutales et violentes. Ce sont les Romains, qui firent de nombreux emprunts à cette discipline, qui en éliminèrent le caractère violent et brutal, d'où le nom de lutte gréco-romaine.
La lutte gréco-romaine est particulièrement populaire en Europe mais est pratiquée dans le monde entier et fait partie des épreuves olympiques. Il existe officiellement 7 catégories de poids différents pour les participants.
Il ne faut pas confondre avec le
pugilat qui avait lui aussi les faveurs des grecs. Dans ce dernier cas, il s'agissait plus d'une sorte de boxe, les combattants portaient des lanières de cuir enroulées autour des mains pour protéger les articulations. Cette discipline était volontairement brutale, on martelait son adversaire et le sang coulait souvent, sans compter nez ou côtes cassées.
Comme on le verra par la suite, les turcs ont repris la lutte à leur compte, une discipline devenue une institution chez eux et reconnue à part entière.