LUDOVICO EINAUDI - La musique instrumentale à l'italienne

Ludovico Einaudi est un compositeur et pianiste italien originaire de Turin.
Parfois associé au style “néo classique" mais jouant d’une grande diversité, il refuse les étiquettes et valorise le plaisir avant tout dans ses compositions.
Sa carrière a commencé dans les années 1990 avec son premier succès discographique, The Waves. Il a ensuite composé la bande originale de plusieurs publicités et films.

Celle qui est probablement la plus connue par le public français est la BO du film Intouchables avec notamment les titres Fly et Una Mattina :

Fly

Una Mattina

Un autre titre assez connu : Divenire, il est notamment utilisé dans la bande-annonce du film Grace de Monaco d'Olivier Dahan, qui a fait l'ouverture de la 67ème édition du Festival de Cannes.

Ludovico Einaudi a obtenu de nombreux prix pour la qualité de composition de ses bandes originales de films. Le dernier datant de 2013 (Prix Vittorio De Sica) remis par le président de la République italienne Giorgio Napolitano en personne.

Messages : 2377 Date d'inscription : 09/12/2012

Je viens d'écouter les trois et cela m'a toute suite fait penser à Yann Tiersen, mais je préfère ce dernier. Je trouve l'ensemble mélodique un peu simple et répétitif et donc vaguement ennuyeux. Ce n'est ni la répétition ni la simplicité qui m'ennuie — j'adore la musique et répétitive et minimaliste que j'ai vraiment découvert avec Pruit Igoes and the Prophecies de Philip Glass. Zimmer évidemment, mais aussi, moins connu, mais top génial : Les Sentionautes de Sinoes Caves (Beyond the Black Rainbow), même si en ce moment je n'écoute plus grand chose...
Et donc je ne dis pas qu'Einaudi, ce n'est pas bien, mais que ces extraits manquent de caractère. Et j'insiste sur le caractère. Sur le site d'UnderScores, Janus nous dit que « Einaudi a toutefois écrit des musiques originales pour des films italiens, ce sont des B.O. très agréables et attachantes. Ma préférence irait à "La parole di mio padre", un film de Francesca Comencini. Cette partition est intelligemment orchestrée, d'une belle finesse. » Mais on trouvera sur ResMusica, Frédéric Platzer qui, dans une critique acerbe du CD The PianoMusic, nous écrit « Il s’agit d’une succession de pièces toutes bâties selon le même principe : une formule rythmique répétitive à la main gauche et un thème nunuche à la main droite. [...] Einaudi se considère lui-même comme minimaliste ; mais « minimaliste » veut dire qu’il y a au moins un minimum, alors que dans cette musique, c’est le vide total : il n’y a rien du tout ».
Je pense qu'un juste milieu est la moins mauvaise des positions. Divertine, bien qu'un peu facile, s'écoute finalement sans problème. Merci pour la présentation, en tous les cas.

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Goburlicheur de chrastymèles

C’est un peu ce que j’ai tendance à lui reprocher, le fait que la plupart de son répertoire soit assez minimaliste et répétitif. C’est pour cela que je n’écoute que certains morceaux, et dans ces derniers, contrairement à d’autres artistes / groupes, je ne recherche pas la diversité. À vrai dire, je suis quelqu’un qui m’attache vite à une musique quand je découvre celle-ci dans un contexte qui m’a marqué ou qui me tiens à cœur (un film, une situation etc.)
Nous avons tous des morceaux qui nous rappellent des moments de nos vies, et notamment les moments où l’on a commencé à les écouter. Ces trois morceaux là en font parti. Mais je suis comme ça avec beaucoup d’artistes, je suis une sensible de la musique. ^^

Je ne connaissais pas.
C'est agréable mais pour moi aussi, c'est trop monotone, trop répétitif. Una mattina porte bien son nom et le clip est bien trouvé : ça évoque clairement un matin tranquille, par une fin d'été, un frileux début d'automne. C'est plaisant mais six minutes, c'est trop, je m'ennuie assez vite. Et ça ne m'émeut pas.

Et puis, en général, la musique italienne pour moi est joyeuse, ça m'évoque la Dolce Vita, l'amour, la légèreté... C'est un peu cliché, je l'admets, mais c'est ce que le terme m'évoque en général.

Voyageur Solitaire a écrit:: Una mattina porte bien son nom et le clip est bien trouvé : ça évoque clairement un matin tranquille, par une fin d'été, un frileux début d'automne. C'est plaisant mais six minutes, c'est trop, je m'ennuie assez vite.

Il existe une version diminuée de moitié, la version longue est clairement soporifique sur les dernières minutes c’est clair. Sleep

Messages : 4291 Date d'inscription : 18/01/2012

Difficile pour moi de porter un jugement sans voir les films ou les scènes que ces musiques accompagnent. Le côté minimaliste cité peut apporter une respiration bienvenue à un moment donné. D'après ce que j'ai entendu, cela ne me suffit pas pour envisager d'écouter ces morceaux pour eux mêmes, donc sans les images, ou leurs souvenirs. Je ne suis pas très attiré par ce genre musical en général, mais on peut certainement les apprécier une fois familier avec elles. Merci cette découverte.

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