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| | MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) | |
| | Auteur | Message |
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VIC

Messages : 4138 Date d'inscription : 18/01/2012
 | Sujet: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Sam 30 Mar - 10:20 | |
| Margaret Brundage (I/II) Margaret Brundage, née Margaret Hedda Johnson (1900-1976), est une peintre et illustratrice américaine connue pour ses illustrations au pastel de nombreuses couvertures du magasine Weird Tales, notamment entre 1933 et 1938. J'ai découvert cette artiste grâce à Astre*Solitaire dans son excellentissime article sur les premières publications de Conan : https://les-terres-de-vs.forumgratuit.org/t86-conan-le-cimmerien?highlight=conanVous y trouverez d'autres tableaux de M.Brundage que je n'ai pas remis ici. Je me permets de citer Astre*Solitaire : - Astre*Solitaire a écrit:
« À l'école, deux ans de suite, elle aura pour camarade de classe un certain Walt Disney. Puis elle fera des études d'art et de dessins mais sans finir diplômée. Elle travaillera alors d'abord comme illustratrice de mode. Puis à partir de 1933, comme illustratrice de couverture pour Oriental Stories et Weird Tales. Un de ses tout premiers travail datant de 1932 :
Elle sera payée 90$ par couverture et réalisera pour la revue un total de 66 couvertures, la dernière en 1945. Voici l'une de ses dernières couvertures datant de cette année pour la revue. Tout son travail se fera aux crayons pastels. Elle est célèbre pour ses représentations de demoiselles en détresse et pour la mise en image de tendances à l'aspect sadomasochiste (scènes de fouet). Très populaire chez les lecteurs, certains auteurs faisaient même en sorte que leurs histoires comportent de telle séquence – ce qui ferait de « belles » couvertures Brundage ! À ce propos, les plaintes pour la nature érotique de ses couvertures s'accumulant, Farnsworth Wright cru bon d'annoncer que le M. cachait une femme !! afin de modifier la perception de son travail. Malheureusement pour l'artiste, avec le déménagement du Weird Tales à New York, les choses se mirent à changer. Une nouvelle norme de décence fut imposée et les nues ou les semi-nues de Brundage en pâtirent grandement. Sa relation de travail avec Weird Tales dû s'arrêter. Bien qu'elle continua de dessiner, elle ne parviendra jamais complètement à compenser la perte financière occasionnée par le cessation de ce travail régulier. Elle vivra dans une certaine pauvreté et devra dessinera pour gagner sa vie jusqu'à sa mort, à l'âge de 75 ans.
Pour les anecdotes : Alors qu'elle continuait de participer à des conventions, certaines de ses œuvres originales y furent volées ! De plus, quelques auteurs célèbres, comme L. Sprague de Camp ou Clark Ashton Smith ne furent pas tendres avec elle. Un exemple : "Mme Brundage a autant de feeling pour le bizarre qu'une vache du Jersey peut en posséder." » (1) – je vous suggère pour leurs commentaires sur le site suivant : shawnnacol. ...
(1) il 'agit d'une lettre de Clark Ashton Smith adressée à H.P.Lovecraft. “Margaret Brundage utilisait ses filles pour modèles (2). Son attrait pour la forme féminine embarrassait H.P. Lovecraft, qui avait l'habitude d'enlever les couvertures et de s'en débarrasser.” dans Living in Fear par Les Daniels (2) Ces allégations sont également prêtées plusieurs fois à L. Sprague de Camp , qui dénonçait les "héroïnes nues, torturés...". Or, il s'avère que M.Brundage n'a pas eu de filles, mais un fils, issu d'un mariage difficile avec un ancien vagabond, bon à rien et alcoolique, dont elle divorcera 12 ans plus tard en 1939. Son mari ne contribuant pas financièrement à sa famille, les 90$ par couverture étaient le seul revenu de Margaret pour assurer sa subsistance, celle de son fils, et de sa mère invalide. D'autres déclarations furent moins médisantes et plus élogieuses, visibles en anglais sur ce site des éditions Vanguard : http://www.vanguardproductions.net/Brundage/Vous verrez sur ce lien que Vanguard a édité un livre : The Alluring Art of Margaret Brundage Queen of Pulp Pin-Up Art...
... actuellement épuisé. Mais dont la réédition est prévue pour très bientôt, la date de sortie annoncée étant le 30 avril 2013 : - Spoiler:
Le livre sera disponible sur le site d'Amazon.fr en deux versions : - softcover (broché) pour environ 19 euros (124 pages). J'indique les prix correspondant aux précommandes. - hardcover (relié) pour environ 31 euros. Une troisième édition, limitée, avec plus de pages, et en coffret, ne sera disponible en vente que sur le site de Vanguard, au prix de 70 dollars.
Je vous embête avec ces prix, car j'ai eu la surprise de les voir quasiment deux fois moins chers en précommande sur Amazon.com : - softcover (broché) pour environ 21 dollars. - hardcover (relié) pour environ 13 dollars. Il se pourrait bien que les frais de port soient donc amortis en passant par Amazon.com, et revienne moins cher qu'une livraison gratuite sur Amazon.fr.
Par ordre chronologique :  première couverture pour le numéro de printemps d'Oriental Stories  tableau qui sera la première couverture de M.Brundage pour Weird Tales, en septembre 1932  plusieurs années avant la création de Batman, M.Brundage invente Batgirl en octobre 1933  novembre 1933  janvier 1934  avril 1934  août 1935. Après Batgirl, il y a un petit air de Daredevil...  ... retrouvé en mai 1936
Dernière édition par VIC le Sam 30 Mar - 11:31, édité 4 fois |
|  | | VIC

Messages : 4138 Date d'inscription : 18/01/2012
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Sam 30 Mar - 11:04 | |
| Margaret Brundage (II/II) janvier 1937  novembre 1937  janvier 1938  mars 1938  juin 1938  août 1938. Je n'arrive pas à m'empêcher de penser au loup amoureux de Tex Avery ;-) *** À partir de maintenant, nous quittons les couvertures Weird Tales, et l'ordre chronologique n'est plus respecté :  mermaid, 1950  titre Hawaii ?   une œuvre de M.Brundage en vente (6000 dollars) Sources/Sitographie : en VF : https://les-terres-de-vs.forumgratuit.org/t86-conan-le-cimmerien?highlight=conan : un petit site sympa animé par des gens aux goûts curieux et curieux de tout. Les rétrogaleries : sur Margaret Brundage. en anglais : http://en.wikipedia.org/wiki/Margaret_Brundage Wikipedia en anglais. Il n'y a pas de pages sur elle en français pour l'instant. Junglefrolic : sur Margaret Brundage. Vanguard production : qui édite et vend un ouvrage sur M.Brundage shawnnacol : pour quelques citations |
|  | | Voyageur Solitaire Admin

Messages : 8325 Date d'inscription : 07/01/2012 Localisation : Ici et ailleurs... Emploi/loisirs : Tout, passionnément... Humeur : Ici et maintenant
 | Sujet: MARGARET BRUNDAGE Mar 2 Avr - 15:03 | |
| C'est assez incroyable cette différence entre ses oeuvres pour Weird Tales et les autres... Les premières ne me plaisent pas vraiment, les personnages féminins sont trop stéréotypées "années 30", l'attitude mais surtout la coiffure crantée comme c'était la mode à l'époque. C'est Betty Boop, quoi ! Les autres par contre sont vraiment différentes, bien plus étudiées et réalistes, sensuelles même. |
|  | | Astre*Solitaire

Messages : 2367 Date d'inscription : 09/12/2012
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Mar 2 Avr - 17:18 | |
| Tout d'abord, merci VIC pour cet article. Cette artiste femme trop méconnue méritait bien - de manière posthume malheureusement - un peu de lumière comme en regorge ses œuvres.
Je suis un homme perclus de défauts dont les moindres sont une inculture partielle, si ce n'est totale, en matière de musique et de peinture. Pendant plus que fort longtemps, je ne me vouais qu'à un culte unique : l'écrit. Et encore, mes lacunes en ce domaine restent aussi assez nombreuses (comme pour la poésie, histoire de n'en citer qu'une seule). Aussi, ne me lancerais-je certainement pas dans l'analyse des pastels de Mme Brundage. Pourtant, alors que depuis quelque temps ici même je découvre un nombre d'artistes toujours plus grands et toujours plus étonnants, Margaret Brundage a réussi à me subjuguer. C'est assez difficile a expliquer, comme cela, tout de go.
Je l'ai découverte en préparant les trois messages actuels sur Conan. Je dois bien reconnaitre que la toute première impression ne fut pas flatteuse : il y avait pour moi quelque chose de figé dans les postures, quelque chose de « pas naturel », comme si l'on avait à faire à des mécaniques mal huilées. Et puis aussi une impression de plaquée, comme si les dessins manquaient de relief et donc de vie, de réalité. Il a fallu que du temps s'écoule, notamment en recherche de documentation, pour que, à force de me confronter à son travail, je finisse par découvrir ce qui vous envoutait : une sensualité assumée, une sorte de plaisir réel à dessiner des femmes et à nous communiquer ce plaisir. L'effet de placage me paraît aujourd'hui volontaire pour distiller cette beauté fragile, sensuelle donc et les postures ont ce même rôle, avec en plus celui de vous aspirer dans le dessin. Il y a en fait ici, de mon petit point de vue, un travail de captage de l'observateur pour l'emmener dans un univers de courbes, de sensualité, de couleurs.
Ensuite, nous avons la thématique. Comme il a déjà été dit, pas facile de gagner sa vie à l'époque en ne faisant que des dessins. Si Weird Tales ou un autre voulaient des couvertures comme cela, Brundage les faisait comme cela - d'où peut-être un stéréotype de la « femme au désespoir », destiné à convaincre d'acheter ou à correspondre aux goûts du lectorat. Je me permets ici de citer une fois de plus Howard par l'intermédiaire de Patrice Louinet : « Mes héros se comportent de plus en plus comme des salopards au fil des ans. L'un des derniers récits que j'ai vendu se termine par une relation sexuelle, au lieu du massacre habituel. Mon brandisseur de sabre s'empare de la princesse - que le vilain-méchant a déjà considérablement déshabillée - et la plaque sauvagement sur l'autel des dieux oubliés pendant que la bataille et le massacre font rage à l'extérieur et, dans la pénombre, les restes du vilain-méchant, cloué au mur par le héros, les regardent avec un air narquois en train de prendre du bon temps. Je me demande si les lecteurs vont aimer. Je suis prêt à parier qu'il y en a qui aimeront. L'individu moyen a en lui ce désir secret d'être un aventurier bravache qui s'adonne à la boisson, au combat et au viol. » (Lettre à Tevis Clyde Smith, environs de décembre 1932), dans Conan le cimmérien, Vol 1, de Howard, aux éd. Bragelonne, ouvrage dirigé par Patrice Louinet, p. 564 - 565. Pour paraître dans les pulps, il y avait très probablement des règles à respecter, que l'on soit auteur ou illustrateur, d'où peut-être cet aspect Betty-Boop ? Et c'est peut-être pour cela que ses travaux plus indépendants révèlent un talent inexploité ?
Enfin, je me suis mis à apprécier ses mises en scène où, pour une raison que j'ignore, j'ai cette sensation d'un enroulement, comme celui d'un kaléidoscope, autour de son sujet central, la femme donc, contribuant à cet effet aspirant dont je parlais, à l'envoutement de ses dessins. Je devrais alors ici parler de sa technique des pastels et donc... je n'en parlerais pas. Tout ce que je peux en dire, c'est que j'apprécie beaucoup l'espèce ou la sorte de clarté qui se dégage de sa composition des ombres et des lumières ; mais peut-être qu'en cette matière, je me trompe. _________________ Goburlicheur de chrastymèles
Dernière édition par Astre*Solitaire le Sam 23 Fév - 11:56, édité 1 fois |
|  | | Voyageur Solitaire Admin

Messages : 8325 Date d'inscription : 07/01/2012 Localisation : Ici et ailleurs... Emploi/loisirs : Tout, passionnément... Humeur : Ici et maintenant
 | Sujet: MARGARET BRUNDAGE Mar 2 Avr - 17:28 | |
| Ce qui est étonnant, c'est cette oeuvre tournée vers la femme, le corps de la femme, de la part... d'une femme. Certes, il y avaient les commandes, une couverture avec une jeune beauté dénudée attirera plus un lectorat par essence masculin pour ce genre de lecture. Mais quand-même, c'est inhabituel. Sans faire de la psychologie à deux balles, y aurait-il une "projection" de l'artiste dans ses oeuvres ? L'illustratrice Rowena Morrill (voir l'atelier des maîtres) a l'habitude de se représenter dans quasiment tous ses personnages féminins, de même que Boris Vallejo qui s'est souvent représenté dans ses personnages masculins. |
|  | | Astre*Solitaire

Messages : 2367 Date d'inscription : 09/12/2012
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Mar 2 Avr - 17:57 | |
| Très franchement, je me suis posée cette question en écrivant ma réponse... Je ne sais pas. Il faudrait peut-être posséder une biographie de l'artiste pour avoir des éléments de réponses. Est-ce une « projection » comme tu dis ; Ou bien, pas folle, elle sait que ce qui vend, dans ce monde d'hommes, ce sont les femmes, pas trop vêtues s'il vous plaît ; Ou bien un peu des deux ? _________________ Goburlicheur de chrastymèles
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|  | | Voyageur Solitaire Admin

Messages : 8325 Date d'inscription : 07/01/2012 Localisation : Ici et ailleurs... Emploi/loisirs : Tout, passionnément... Humeur : Ici et maintenant
 | Sujet: MARGARET BRUNDAGE Mar 2 Avr - 18:07 | |
| Arrivé ici, on entre dans la psyché de l'artiste. Il se peut qu'il s'agisse d'une "projection" d'elle même, d'autant plus que, pour les couvertures de Weird Tales, c'est plus ou moins toujours le même type de femme. Il faudrait savoir si à côté, dans les dessins qu'elle devait faire pour elle, pour son plaisir personnel ou pour se détendre, la femme est toujours aussi présente.
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|  | | VIC

Messages : 4138 Date d'inscription : 18/01/2012
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Mar 2 Avr - 18:22 | |
| Pour ma part, j'aime beaucoup. Je suis assez attiré naturellement par les illustrations des "vieux papiers", les couvertures de pulps (de SF notamment), les gravures de J.Vernes ou autres, les vieux chromo ... parce qu'elles les témoins d'une époque passée et que l'on n'en refait plus ; elles mettent tout de suite dans une ambiance, elles ont un "charme" rétro. Et aussi pour leur qualité souvent inégalée : si on regarde les chromos (suchard, liebig, etc...) de nos grands-parents, certaines sont magnifiques et à des années-lumières des images modernes flashy.
J'aime Brundage car, dès le premier coup d'oeil, on voit que ce n'est pas la couverture de pulp de basse qualité : on est dans le très haut de gamme par rapport aux autres. Les pulps sont associés à leur qualité déplorable du papier, qui permettait un faible coût (en général 10 cents), et a permis leur large diffusion. Par conséquent du point de vue économique, on s'attend peu à voir des "oeuvres d'art" sur un tel produit. Ensuite, pour ma part, outre la qualité et le charme rétro, j'aime assez ce thème de la femme en détresse, assez parodique, et il y a un petit côté comique quand je regarde cela aujourd'hui. M.Brundage le fait avec une sensualité troublante qui rajoute encore une part de mystère, du fait qu'elle est une femme. Elle distille des éléments "bondage" (dominations, liens, fouet ... ) très osés pour l'époque et pour quelque chose de diffusé en masse.
Tous ces éléments font que j'apprécie beaucoup. J'adore également la peinture représentant l'hawaienne. J'espère me procurer d'ailleurs le livre à son sujet et dont j'ai parlé plus haut.
Dernière édition par VIC le Ven 5 Avr - 18:27, édité 1 fois |
|  | | Youpi l'alchimiste

Messages : 515 Date d'inscription : 24/01/2012
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Ven 5 Avr - 4:03 | |
| Je trouve que pour les années 30 ces couvertures sont plutot osées, j'aime bien le style mais sortie dans la rue avec ce magasine sous le bras...  . Très surprenant. |
|  | | Astre*Solitaire

Messages : 2367 Date d'inscription : 09/12/2012
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Ven 5 Avr - 17:20 | |
| - VIC a écrit:
- Pour ma part, j'aime beaucoup. Je suis assez attiré naturellement par les illustrations des "vieux papiers", les couvertures de pulps (de SF notamment), les gravures de J.Vernes ou autres, les vieux chromo ...
Moi aussi. Je suis comme un papillon attiré par la flamme d'une bougie. Je trouve cela magique. Plus qu'évocateur, absolument attractif. Ces illustrations m'aspirent dans ces années révolues. Mais il faut quelles soient un minimum bien faites et avec Brundage, on est au top, si je puis dire. Par contre, la femme en détresse, je supporte mal. Mais vous aurez peu être remarqué que les images de Brundage que j'ai mises en exergue étaient celles de femmes nues, libres, insouciantes, assez loin de celles que l'on retrouvent enchaînées ! @ Youpi l'alchimiste : peut-être qu'ils faisaient comme pour les alcools et qu'ils mettaient leur cher pulp dans du papier-carton avant de l'emporter^^. _________________ Goburlicheur de chrastymèles
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|  | | Warlock

Messages : 3521 Date d'inscription : 11/01/2012 Age : 45 Localisation : Au milieu de nulle part Humeur : Le monde est un ego sans fond
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Jeu 25 Avr - 20:51 | |
| - Youpi l'alchimiste a écrit:
- Je trouve que pour les années 30 ces couvertures sont plutot osées, j'aime bien le style mais sortie dans la rue avec ce magasine sous le bras...
. Très surprenant. En même temps les années 30 étaient très évoluées au niveau des moeurs, c'était les héritières des années folles, à partir de la seconde guerre mondiale c'était bien fini... En tout cas les représentations féminines sont bien sympathiques, j'aime beaucoup celle de la sirène, très poétique. |
|  | | Astre*Solitaire

Messages : 2367 Date d'inscription : 09/12/2012
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Ven 26 Avr - 10:52 | |
| Sans vouloir faire du hors-sujet, qu'est-ce qui a fait que les mœurs se soient "durcies" après la Seconde Guerre mondiale ? J'ai ce même sentiment via la télévision où il semblait à ses débuts que tout était permis, alors qu'aujourd'hui  ? On finirait par croire que le monde futuriste de Demolition man n'est pas loin. Aïe ! _________________ Goburlicheur de chrastymèles
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|  | | Warlock

Messages : 3521 Date d'inscription : 11/01/2012 Age : 45 Localisation : Au milieu de nulle part Humeur : Le monde est un ego sans fond
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Ven 26 Avr - 18:47 | |
| Disons que la guerre et l'occupation (sauf pour les allemands en France et les collabos) ont coupé cet élan et cette insouciance propre aux années folles les années 20 et aux années 30 ou il y avait alors une grande liberté au niveau des moeurs, sauf sous l'Allemagne nazie... Les années 50 avec le MacCarthysme aux USA et un certain conservatisme en France ont achevé tout ça, en attendant le renouveau à la fin des 60's...
Les illustrations retros sont un beau témoignage de la grande liberté de créativité à l'époque. |
|  | | Astre*Solitaire

Messages : 2367 Date d'inscription : 09/12/2012
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Ven 26 Avr - 19:04 | |
| Merci, je n'avais jamais envisagé les choses sous cet angle  . _________________ Goburlicheur de chrastymèles
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|  | | VIC

Messages : 4138 Date d'inscription : 18/01/2012
 | Sujet: Re: MARGARET BRUNDAGE (1900-1976) Mar 11 Juin - 19:00 | |
| J'ai donc reçu The alluring art of margaret brundage. La version de base (le premier à gauche ci-dessous) :  La qualité est au rendez-vous avec cet ouvrage de 184 pages, richement illustré. Je crois que toutes ses couvertures sont reproduites en couleur et grand format. Il y a aussi beaucoup d'inédits que je ne connaissais pas, certains absents d'internet. Pour couronner le tout, il y a une biographie poussée, des photos, témoignages d'époque, beaucoup de texte à lire en anglais. Bref une très belle réussite, probablement le livre dont les fans de Brundage pouvaient rêver. Pour certaines couvertures avec nudité féminine, les auteurs ont juxtaposé des photos de femmes nues publiées dans d'autres magasines de l'époque, et dont Brundage reproduisait les poses : un éclairage intéressant sur sa manière de travailler d'après photo. Un livre vraiment riche qui demandera plusieurs lectures pour venir à bout de ses 184 pages. |
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