LA CAVE

Ah, je sais que, dans l'avenir, avec les années et le fait que je ne pourrais plus voyager aussi loin, je me suis réservé deux escales pour y passer mes vieux jours, malgré tout : la Grèce et Malte.

Mais bon, je n'attendrais pas forcément d'avoir la soixantaine bien tassée pour y retourner.

Pour chaque verre :

6 à 8 feuilles de menthe.
1 demi citron vert.
10 glaçons.
4 cl de rhum blanc.
2 cl de sirop de sucre de canne.
Un peu d'eau gazeuse.

Dans un verre de taille moyenne, mettez-y d'abord le sirop de sucre de canne.
Puis le jus de citron vert.
Mettez vos feuilles de menthe dans le verre.
Rajoutez-y un peu d'eau gazeuse, remuez bien le tout.
Ajoutez les glaçons, le rhum.
Enfin, complétez avec de l'eau gazeuse.

Le mojito c'est surtout un cocktail de nana

Un bon planteur ou ti-punch bien corsé c'est bien meilleur

Ben désolé, mais j'aime beaucoup un bon mojito... Moi qui ne bois pas d'alcool en général (je ne le tiens pas), c'est l'une de mes rares exceptions. Et pourtant, je suis pas fan du rhum.

Si tu ne supportes pas l'alcool c'est normal alors que tu aimes le mojito, ça reste un alcool assez léger, apprécié par la gente féminine également.

Personnellement je préférerais toujours un cocktail plus fort, le ti punch bien corsé que j'ai bu en Italie il y a deux ans, en est le meilleur exemple.

C'est vrai que c'est plus un cocktail féminin mais justement, en début de soirée ou en fin d'après-midi, après le boulot, j'aime bien m'en préparer un moi aussi que je savoure sur mon balcon en écoutant la fin des "Grosses Têtes" à la radio. Franchement, ça me détend...
D'ailleurs, l'été revenant et les beaux jours se faisant davantage chauds et ensoleillés, vous risquez de me trouver souvent ici pour prendre le frais... je te sers un p'tit rosé ?

Oh putain, surtout pas un rosé, je supporte pas, je trouve ça dégueulasse. J'ai déjà du mal avec le vin rouge mais le rosé, je peux pas malgré plusieurs essais.
Les rares fois où je bois du vin, c'est du blanc.

Voyageur Solitaire a écrit:

Oh putain, surtout pas un rosé, je supporte pas, je trouve ça dégueulasse. J'ai déjà du mal avec le vin rouge mais le rosé, je peux pas malgré plusieurs essais.

Dommage. J'ai trouvé une cave du côté de Bandol où le rosé est un pur nectar.

Pour moi, c'est un vin d'été, de toute façon. J'aime bien le rosé quand les beaux jours reviennent, pour une soirée barbecue avec des potes, c'est l'idéal.

Le vin blanc j'adore, mon vin préféré et de loin, c'est savoureux, doux et ça passe tout seul.

Le rosé j'aime bien, après tout dépend du vin, mais j'apprécie.

Le vin rouge ? No Way...

Les goûts et les couleurs quand même ^^.

Pour moi, il n'y a qu'un seul vin, le rouge. Je ne bois du vin blanc que pour accompagner les plats (dessert par exemple, ou foie gras - Vouvray, Sauternes, et par chez moi, vin de glace) qui le nécessitent ou avec un kir.
Mais aussi les fromages. Je n'ai jamais compris cet accord fromage/vin rouge pour moi inconciliable.
Je ne suis pas fan du rosé - mais ils ont fait en 20 ans d'incroyables progrès et un bon rosé bien frais est aujourd'hui devenu appréciable. Je l'aime bien sur les grillades de saucisse. Mais surtout, c'est avec les poissons que je le trouve le plus intéressant.
Et puis mousseux et champagne, bien sûr.
Aucun alcool fort (rien au delà de 16%) : pour moi c'est juste très fort, ça casse et je ne goûte aucune saveur - quelque soit l'alcool concerné. Exception ? Oui, en cuisine, pour réussir les bonnes recettes.

Mais hors le champagne, rien ne remplace un très bon vin rouge, à la bonne température ...

Je suis plutôt vin rouge à condition qu'il soit bon, sinon je n'ai aucun plaisir à en boire.
Quand le vin rouge est excellent, je ne vois pas mieux.
J'apprécie aussi certains vins blancs, mais là aussi, la qualité doit être au rendez-vous.
Pour le rosé, franchement j'ai beaucoup de mal : ça passe bien frais s'il n'y a rien d'autre à table.

Le grog est une boisson faite de rhum mélangé à du lait chaud ou à de l’eau chaude.
Ces deux éléments en constituent la base, et sont complétés de nos jours par quelques gouttes de jus de citron, mais aussi du sucre de canne, de la cannelle, du miel, du sirop de sucre liquide ou « gomme ». Il est couramment associé à un « remède de grand-mère » pour lutter contre les rhumes ou les coups de froid car il adoucit la gorge et réchauffe. Contenant de l’alcool, il reste déconseillé de l’associer à la consommation de médicaments contre les états grippaux ou rhumes courants.


Histoire :

Le grog est une boisson aux vertus thérapeutiques, inventée par un amiral de l'armée anglaise prénommé Edward Vernon. Cet amiral de la marine royale en avait marre de voir les marins sous ses ordres être souvent ivres de rhum, très populaire auprès des marins (lors de la colonisation des caraïbes et la grande ère de la piraterie, qui touchait désormais à sa fin). Afin de diminuer la dose d'alcool que boivent quotidiennement ses marins, l'amiral Vernon diluait le rhum dans de l'eau chaude, à hauteur de 1/4 l de rhum ou 1 litre d'eau chaude.
Le nom de la boisson est venue du surnom que donnait l'équipage à leur amiral, en effet il était surnommé "Le vieux grog", à cause des vêtements à gros tissu que portait l'amiral chaque jour, tissu se disait grogram en anglais.
C'est comme cela que petit à petit le surnom de l'officier est devenu le nom de la boisson qu'il avait inventée. Plus tard, un peu de jus de citron fut ajouté à la recette originelle, pour ajouter de la vitamine C et lutter contre le scorbut.


Il est notamment fait référence à cette boisson dans le journal de la première traversée du continent nord-américain. Remontant le cours du fleuve Missouri (entre 1804 et 1806), le capitaine William Clark (de la célèbre expédition Lewis & Clarke) écrit dans le chapitre 11 (Le grand portage) en date du 29 juin : « Nous avons retrouvé l'équipe dans une grande confusion. […] Certains même ont failli être tués. […] Je les ai réconfortés avec un peu de grog. »



   

Citation :

Un demi citron pressé
   Une ou deux cullière à café de miel (suivant votre préférence, si vous l'aimez sucré alors deux)
   2 cl de rhum blanc agricole (un demi shot)
   15 cl d'eau chaude

   Faites chauffer votre eau.
   Versez le rhum dans votre verre/tasse.
   Pressez le demi citron au dessus de votre tasse/verre, ôtez les grains tombés et mélangez.
   Ajoutez de l'eau jusqu’à la moitié de votre tasse/verre.
   Ajoutez le miel, et mélangez bien jusqu’à ce que votre miel soit totalement dilué dans l'eau.
   Complétez encore votre verre avec de l'eau chaude.
   Mélangez bien encore un peu, et voila, votre grog au miel est prêt.

Citation :

Variante avec poudre de cannelle, (ou mieux, avec bâtons de cannelle à faire tremper) :

- 2 cl de Rhum agricole (Blanc, ambré ou vieux)
- Un demi citron (jaune ou vert)
- Un peu de Cannelle en poudre.
- 2 cuillères a café de Miel ( Miel plutôt doux type miel de Lavande, d'Acacia ou d'Oranger)
- De l'eau chaude

- Versez le rhum dans votre tasse.
- Pressez le demi-citron, attention aux pépins.
- Ajoutez une pincée de cannelle.
- Ajoutez le Miel, 2 cuillères ou plus si vous l'aimez bien sucré.
Enfin, complétez avec de l'eau bien chaude.
Mélangez bien le tout, jusqu’à ce que le miel soit bien dilué.

Super intéressant cette histoire.

Bon, j'ai déjà par deux fois expérimenté le grog - et j'aime pas, probablement parce que j'aime pas le rhum non plus. Mais est-ce que cela réchauffe vraiment ? J'ai beaucoup entendu sur le sujet que l'alcool donnait l'impression de réchauffer mais que dans les faits, il refroidissait. Or, comme le grog est dilué, est-ce que la substance diluante, elle, réchaufferait ?

J'ai essayé un grog dans un café il y a quelques semaines, et oui, j'ai vraiment eu une impression de "chaud" à cause d'une synergie alcool + boisson chaude... plus forte que celle du vin chaud par exemple.
Tu sais que tu me donnes un prétexte pour recommencer l'expérience, toi ?
Bon, pour le bien du forum, pour la science, je suis prêt à commettre quelques sacrifices et à tester plusieurs variantes par jour :
Ne vous étonnez pas si ma syntax devient aprauximativvfv hic

Excepté mon thé matinal, je n'aime pas les boissons chaudes, je bois toujours froid même en hiver. Encore pire pour l'alcool chaud, je déteste le vin chaud et c'est pareil pour le grog.

Variations autour du Grog : gingembre, poivre, curcuma... avec ou sans rhum :

Infusion de gingembre donc, poudre de curcuma et une touche de poivre pour en décupler les effets, un peu de miel pour adoucir la gorge, du citron pour la vitamine C… et une larmichette de rhum brun (optionnel, hein?!), pour anesthésier ;-)
Ah et puis regarder le ballet des bulles de ma nouvelle bouilloire toute transparente, c’est presque thérapeutique :-)

Ingrédients:
700ml d’eau bouillante
2cm de gingembre frais
1 càc de curcuma en poudre
4 tours de moulin à poivre
1 càc de miel
1 citron jaune
1 trait de rhum ambré

Préparation:
Faire bouillir l’eau.
Peler le gingembre et le trancher en fines lamelles.
Presser le citron.
Mélanger l’eau bouillante, le curcuma, le poivre, le jus de citron, le gingembre et le miel.
Laisser infuser 10 minutes.
Filtrer et boire bien chaud, éventuellement avec une larmichette de rhum vieux.



Encore plus simple, sans poivre, sans curcuma :

Ingrédients : (pour 2 mugs)

- 25 cl d'eau bouillante
- 1 quart de gingembre frais
- 1 demi citron
- 4 càc de miel (par exemple de thym aux vertus contre la toux)
- 2 CàS de rhum brun (facultatif)

Épluchez le morceau de gingembre frais et coupez-le en petits dés.
Répartissez l'eau bouillante dans les mugs, ajoutez le jus de citron pressé, le miel et les morceaux de gingembre. Ajoutez du rhum également.

J'aime pas le gingembre et j'aime pas le rhum ... Ch'uis pas arrivé moi ^^.
Les boisson chaudes, par contre, j'aime plutôt - mais surtout en hiver. Thé, infusion, café, vin chaud, voire un bon chocolat (bien que cela fasse des années que je n'en ai pas bu), pourquoi pas.

Le Kir est un apéritif à base de crème de cassis et de vin blanc bourgogne aligoté. Un apéritif d'origine bourguignonne et assez récent puisqu'il fût officialisé sous ce nom en 1951. Un nom qui est celui d'un chanoine (membre du clergé attaché à une église), le chanoine Kir, qui fût également maire de Dijon de 1945 à 1968 et député à l'Assemblée Nationale.


Si on trouve trace d'une "liqueur de cassis" dès le milieu du XIXème siècle à Dijon, c'est en novembre 1951 donc que le chanoine Kir donne son accord pour que son nom désigne le breuvage :

"Le Chanoine Kir, député-maire de Dijon, déclare donner en exclusivité à la maison Lejay-Lagoute représentée actuellement par M. Roger Damidot, le droit d'utiliser son nom pour une réclame de cassis, dans la forme qu'il lui plaît et notamment pour désigner un vin blanc-cassis."
(Wikipédia)
Par la suite, pour ne pas pénaliser les autres "liquoristes" dijonnais, le chanoine leur étendra également son autorisation.

Les proportions actuelles du breuvage sont d'environ 1/5ième de crème de cassis de Dijon à 20°, allongé de 4/5ième de bourgogne aligoté.
Plusieurs sortes de Kir existent :

- Kir royal (parfois appelé "kir Grand Ducal" dans le Grand Duché de Luxembourg, ou "Téméraire" en Bourgogne) où le bourgogne aligoté est remplacé par du champagne ou du crémant de Bourgogne.
- Kir breton, qui se prépare avec du cidre.
- Kir savoyard, qui se prépare avec un blanc de Savoie.
- Kir valletais, spécialité ligérienne, à base de muscadet et de crème de cassis (autrement appelé le kir montassier).
- Double Kir, créé en 1960 en prévision de la rencontre (qui n'aura pas lieu) du chanoine Kir avec Nikita Khrouchtchev en personne : crème de cassis (2 cl), bourgogne aligoté (4 cl) et vodka (4 cl).
- Kir médocain, qui nous vient du Médoc où l'on utilise souvent du vin rosé à la place du vin blanc.

On le voit, le Kir se décline facilement sous plusieurs formes.

Personnellement j'ai un petit (grand) faible pour le Kir mélangé au champagne, ça donne un goût savoureux et c'est vraiment très bon

Un petit fond de Kir dans une flute de champagne et on laisse couler le champagne par dessus, oui j'affectionne particulièrement ce breuvage...

Perso, je n'ai jamais été fan du Kir, n'aimant pas le cassis à la base.
Et j'aime trop le champagne pour faire des mélanges avec… (rires)

Astre*Solitaire a écrit:

Les romains coupaient bien le vin rouge à l'eau. 

Et ils nous traitaient, nous, Gaulois, de "barbares" ! 

Les Romains ne savaient pas boire...

Bon, les grandes chaleurs reviennent et il est peut-être temps de rouvrir la cave pour se rafraîchir.

Et quoi de mieux qu'un bon Spritz pour cela ?



Cocktail originaire de la région de Venise, s'est étendu depuis à toute l'Italie.

6 cl de Prosecco
4 cl d'Aperol
2 cl d'eau gazeuse
1 rondelle d'orange
2 à 3 glaçons

Remplissez votre verre de glaçons aux trois quarts. Verser le prosecco puis l'Aperol et ajoutez un trait d'eau gazeuse.

Plongez une rondelle d'orange et dégustez sans attendre allongé sur un transat au bord d'une piscine.

Goûté deux fois y compris la dernière dans un vrai resto italien : rien à faire, je n'accroche pas à ce cocktail.

Pareil, jamais aimé.
Déjà l'eau gazeuse, c'est pas mon truc.
Côté alcool italien, le Campari aussi, je déteste.