ALAN LEE

Un classique, incontournable de Tolkien depuis le succès des films Le Seigneur des Anneaux. Pourtant, il a fait aussi beaucoup d'illustrations dans le domaine des mythologies celtiques et nordiques... Mais d'abord, une petite présentation du monsieur, même si vous devez tous déjà le connaître :

Alan Lee est né en 1947 dans le Middlesex, en Angleterre. Il se tourne très jeune vers l'illustration et va étudier cette discipline à l'Ealing School of Art. En 1975, il part s'installer au Dartmoor dans le Devon1. Ses illustrations s'inspirent beaucoup des travaux d'Arthur Rackham et de Charles Robinson[précision nécessaire], mais aussi des années 1950 et 1960.

Malgré des études tournées vers l'illustration, avant 1978, Alan Lee était plus orienté vers l'édition et l'art commercial. Après 1978, Alan Lee fait de nombreuses illustrations de roman féerique, comme Faeries (avec Brian Froud), Lavondyss par Robert Holdstock, The Mabinogion, Castles, Merlin Dreams… Plus tard, Alan Lee se passionne pour les œuvres de J. R. R. Tolkien ; à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de l'écrivain, il illustre les couvertures des rééditions du Seigneur des anneaux et de Bilbo le Hobbit, ainsi que le calendrier Tolkien 1993. Ensuite, il s'attaque à deux grands classiques : l'illustration de l'Iliade et l'Odyssée respectivement en 1993 et 1995.

Toujours passionné par Tolkien, il accepte de travailler avec John Howe sur le film de Peter Jackson : la trilogie du Seigneur des anneaux1, et il y illustrera les objets, les décors, et comme le dit[réf. nécessaire] Brian Sibley « lui et John Howe donneront le look du film et matérialiseront la vision de Peter Jackson ».

Le travail d'Alan Lee lui a permis de recevoir de nombreuses récompenses : en 1993, il reçoit la médaille de Kate Greenaway pour l'illustration Black Ships Before Troy ; en 1998, il obtient le prix World Fantasy et enfin, en 2004, Alan Lee reçoit son premier Oscar de la meilleure direction artistique pour son travail sur le troisième volet du Seigneur des anneaux.

À chaque fois qu'il a du temps libre, Alan Lee retourne dans le même petit village du Dartmoor. Ses centres d'intérêt sont les mythes et légendes, la littérature, la musique, la poésie, mais aussi l'archéologie.

En 2005 est sorti au Royaume-Uni son dernier livre Cahier de croquis du Seigneur des anneaux - traduit en français l'année suivante (Christian Bourgois éditeur).

Alan Lee peut dessiner n'importe où, d'ailleurs il le dit lui-même : « j'adore gribouiller, dès que j'ai une surface et un crayon à disposition, c'est parti ». Grâce à ses « gribouillis », il a rempli des dizaines de carnets de toutes tailles. Quand il ne gribouille pas, Alan Lee travaille sur de grandes feuilles de papier sans acide, au fusain ou au crayon. Pour la couleur, il utilise l'aquarelle. Alan Lee aime les jeux de lumière dans ses illustrations, cela crée le plus souvent des effets de profondeur fascinants.

Source : Wikipédia

Je suppose que la première image, c'est Eärendil atteignant les terres de Valinor...

C'est intéressant car je ne voyais pas cela comme ça du tout. Mais cela tient probablement au fait qu'il faille mettre tous les éléments narratifs sur un seul et même plan et cela rend difficile de composer une image avec les histoires qui figurent en toile de fond pour finir par composer une image communicante.

Astre*Solitaire a écrit:

Je suppose que la première image, c'est Eärendil atteignant les terres de Valinor...

Non, en fait, c'est Lancelot. Sur la deuxième , c'est Merlin. Mais la troisième provient bien du SDA. Y en a trop inspirées de Tolkien...

Minos Seyl'Dalis a écrit:

Non, en fait, c'est Lancelot.

^^ Comment je me suis laissé avoir, emporter dans mon élan ... Merci de me rectifier.

Je n'aurais ici jamais deviné Lancelot. Mais il ne s'agit pas de celui de Chrétien de Troyes, non...
Je ne possède que le premier volume de Lancelot du Lac (sur V, mais il y en a encore d'autres...) et il n'y est pas encore fait mention de la quête du Graal, si mes souvenirs sont bons. D'après l'image, il serait arrivé sur une berge où est sis un château - le château Cobernic - où serait le Graal... en sachant qu'il échouera. Il sera séduit par la châtelaine et de cette union naitra Galaad .

Mais l'arrivée de Lancelot semble ici terrible : naufragé, dépouillé, on le sent tremblant, grelottant. En même temps, cette posture en avant, légèrement penchée, le bras tendu, fait penser à de l'avidité, ou de l'envie, d'un désir furtif de quelque chose... C'est l'effet que la silhouette me donne.