FETES, FESTIVALS ET CARNAVALS...

Grande rencontre créative et artistique, le Burning Man Festival se tient chaque année au coeur du désert du Nevada, aux Etats-Unis.

Il a lieu la dernière semaine d'août, le premier lundi de septembre étant férié aux États-Unis (Labor Day).

En anglais, "Burning Man" signifie "L'homme qui brûle" et fait référence au mannequin géant que l'on fait brûler le dernier jour du festival.


C'est Larry Harvey, l'un des co-fondateurs, qui en suggéra l'idée. Celle-ci vient, à l'origine, d'une fête qui avait lieu sur la plage de Baker Beach, en face du Golden Gate Bridge à San Francisco.

Le Burning Man est une véritable ode à la liberté d'expression. Il y est interdit de juger son prochain et plus c'est fou, plus le bonheur est atteint.

Son principe : supprimer toutes les barrières, qu'elles soient sociales, psychologiques ou culturelles. Il s'agit de briser tous les tabous.

Liberté individuelle absolue. La devise du Burning Man pourrait presque être celle de McDo : "Come as you are" (Venez comme vous êtes).

Assisté au Matsuri Yayoi de Nikko le 17 avril et c'était magnifique !

Un festival datant de 1200 ans, avec des chars décorés, contenant des enfants jouant de divers instruments (tambours, flutes...) tractés par des dizaines de personnes jusqu'au temple Futarasan ou se déroule ensuite une sorte de parade, suivi d'une cérémonie d'échange de cartes entre les différents temples de la région et pour finir des danses folkloriques au son du shamisen.

J'ai eu la chance de me voir offrir du saké chaud par un des porteurs de chars et ainsi participer modestement à ce moment d'échange et de gaité.

Petite vidéo du jour J (pour ceux qui me connaissent, on peux me voir sur cette vidéo, plutôt vers le centre mais coté droit quand on regarde son écran, on repère vite mes cheveux blancs )

Et voilà, on va tous cliquer maintenant pour espérer te reconnaître ^^. Mais tu as des lunettes ?

Oui j'ai des lunettes.

Hé, hé...

C'était super sympa ce festival. La montée des chars, la procession des gars en costumes était impressionnante par la diversité des costumes et des reliques portées. Les petits étaient aussi super mignon(nes) dans leurs petits costumes colorés (mention spéciale pour les filles qui arboraient de superbes coiffures).

Mon fils a halluciné quand je lui ai montré la vidéo. Il a cru au début que ça venait de moi "papa comment t'as fait ?"

Je t'ai bien reconnu, t'as pas vraiment changé.

Question (on voit pas très bien sur la vidéo) : ces chars sont sur roues ? On voit qu'ils sont tractés par des cordes, non ?

Oui se sont des chars sur roue et les gars tirent sur des cordes pour les tracter jusqu'en haut (le temple est en haut d'une pente d'environ cent mètres).

Si on veut en demandant gentiment on peux aussi tirer, il n y avait pas que des japonais qui tractaient les chars.

Je t'ai repéré aussi (tu avais déjà mis une photo de toi ici-même, si j'ai bonne mémoire).

Tu devrais faire un blog de tes pérégrinations au Japon. Vu que tu aimes et que tu connais bien ce pays. Ce serait intéressant.

Gorak a écrit:

Je t'ai repéré aussi (tu avais déjà mis une photo de toi ici-même, si j'ai bonne mémoire).

Tu devrais faire un blog de tes pérégrinations au Japon. Vu que tu aimes et que tu connais bien ce pays. Ce serait intéressant.

Il y en a déjà pas mal sur le net, ca risque de faire doublon. Mais je peux faire un sujet ici sur quelques lieux peu connu comme Nokogiriyama.

Edit : et voilà j'ai crée le sujet (aucune inquiétude VS ce sont mes propres photos).

T'es rudement célèbre .

Je vais aller de ce pas regarder ça. Merci à toi .

Héhé, merci pour cette belle vidéo, ça fait plaisir de te voir dessus.

Très sympa cette procession.

Mais Albatur fallait faire coucou à la caméra voyons

Cool un nouveau jeu...où est Albatur...??...

Bon, ça aurait quand même été plus facile de te trouver avec un bonnet et un pull à rayures...

Elle remonte à plusieurs siècles en arrière mais se pratique toujours dans certaines régions d'Amérique Centrale.

Cette danse est à l'origine un rituel sacré, avec l'escalade d'un poteau de 30 mètres de hauteur par quatre participants qui, une fois en haut, s'attachent par les jambes à des cordes et se lancent dans le vide en tournoyant sur eux-mêmes. Un cinquième reste au sommet, danse et joue de la flûte et du tambour pour accompagner le vol de ses compagnons.

Le rituel aurait été créé autrefois par les Totonaques, un peuple du Mexique, pour implorer les dieux de faire tomber la pluie et ainsi mettre fin à une violente sécheresse. La danse du Volador est pétrie de symbolisme : le poteau central représente l'arbre du monde de la mythologie totonaque, arbre au sommet duquel siège Itzamana, l'oiseau mythique créateur du monde. Autrefois, les quatre voladores étaient parés de plumes et costumés de façon à représenter les quatre oiseaux divins, perroquet, ara, quetzal et aigle. Chacun de ces quatre oiseaux représentant un des quatre éléments. Le danseur/musicien au sommet incarne Itzamana tandis que ses quatre camarades, en tournoyant dans le vide, incarnent les quatre oiseaux divins régénérant le monde. Autrefois, le rituel était accompagné de phases de méditation et de recueillement.

Autrefois rituel sacré, la danse du Volador est devenue aujourd'hui plus folklorique et ses danseurs se produisent un peu partout dans le monde, comme les Derviches tourneurs turcs. Comme ces derniers, cette danse, qui reste spectaculaire, fait officiellement partie du Patrimoine Immatériel de l'Humanité.

Je te remercie pour la vidéo et le texte. Je connaissais les voladores mais pas avec autant de détails et surtout je n'avais pas eu le réflexe qu'on pouvait en voir de contemporains. Et c'est bien mieux que ce que j'avais imaginé (simple saut à l'élastique).

Perso, c'est celui qui joue et danse au sommet qui me fout la trouille.
Je pense qu'il est encordé lui aussi, du moins j'espère. Parce que danser et jouer sur une si petite surface à 30 mètres de hauteur...

Après les Voladores, on reste en Amérique Centrale avec :




Le jour des morts ou la fête des morts reste incontournable au Mexique et dans la communauté hispanique américaine. Les festivités commencent le 31 octobre pour s'achever le 02 novembre. Si cette célébration n'est pas officiellement fériée, beaucoup de mexicains posent quelques jours de congés pour cette occasion, les écoles et beaucoup d'administrations sont alors fermées. C'est une tradition précolombienne à la base, qui s'est ensuite amalgamée avec les rites catholiques de la Toussaint.

Du 31 octobre au 1er novembre, ce sont les enfants morts, les angelitos que l'on honore et célèbre. On dépose des offrandes, dont un goûter sucré à 19h00, sur des autels qui leur sont dédiés. C'est à partir du 02 novembre que l'on célèbre les défunts adultes. Les mexicains se rendent alors dans les cimetières en laissant derrière eux des pétales de fleurs et des lampes ou bougies allumées afin de guider les âmes des défunts pour qu'elles puissent retrouver leurs tombes après ce moment passé avec les vivants. Sur ces dernières, on déposes des roses d'Inde, des oeillets d'Inde et parfois de la nourriture.



Les autels sont confectionnés par toute la famille, à la maison, en bois, carton, papier coloré... Ils comportent plusieurs niveaux, symbolisant ceux traversés par les âmes des défunts pour atteindre la paix éternelle. On y dépose bougies, portraits, chapelets, nourriture... Le portrait du défunt, au sommet, est placé devant un miroir afin qu'il voit le reflet de ses proches qui lui témoignent qu'ils ne l'ont pas oublié. Le crâne reste omniprésent comme offrande, souvent en sucre, en chocolat ou plus communément en plastique. Ce sont les calaveras.



Le jour des morts est aussi une fête : le jour, les gens sortent, souvent déguisés en rapport avec la mort, le visage maquillé en crâne, chantent, dansent et s'amusent dans les rues. A Mexico, la capitale se remplit d'une foule innombrable, colorée, tumultueuse et animée qui transporte la ville dans un immense tourbillon. Une fête devenue depuis quelques années très touristique, avec une immense parade qui n'a rien à envier à celle du carnaval de Rio...



La célèbre Plaza Mayor devient alors le coeur battant de la fête (pour rappel, Mexico compte environ 22 millions d'habitants avec ses faubourgs...)



Et la richesse des déguisements n'a rien à envier au carnaval de Venise, hissant haut les couleurs vibrantes de l'Amérique Centrale :







A la nuit tombée, les bougies s'allument et l'on se recueille à nouveau chez soi devant les autels ou dans les cimetières jonchés de fleurs et de bougies.

Curieux que ça tombe aussi en même temps qu'halloween. On n'est pas très éloigné du vaudoo et pourtant les 2 devraient être indépendants, voilà un sujet à creuser. Je trouve que les photos, notamment les 5 dernières, rendent particulièrement bien. L'ennui c'est que je n'aimerai pas extrapoler à partir de quelques photos "best of" : je me rappelle d'un carnaval de Venise où tu pouvais voir certes quelques masques et beaux costumes auréolés de mystère, le tout noyé dans la horde de touristes à perruque de clown. Contraste violent.

C'est bien là le problème : d'après ce que j'en ai lu, cette fête devient un véritable festival touristique, avec des agences de voyages qui proposent un forfait "Fête des morts", des réservations qui grimpent en flèche... Encore plus depuis James Bond Spectre dont la scène d'ouverture se déroule à Mexico pendant cet évènement et qui lui a fait une énorme pub...
Je pense que, comme tu l'as souligné, on doit avoir les deux : les familles qui se recueillent devant les autels domestiques et dans les cimetières et la grosse fête avec parade qui, malheureusement, doit commencer à virer au gros truc touristique et commercial...

Amusant, car je me disais justement que ce carnaval pourrait faire un bon décor pour un James Bond. J'ignorais que ça avait été déjà fait...

On a pu voir cette fameuse fête des morts plusieurs fois au cinéma.

Je me souviens notamment bon la c'était comique dans le film la vengeance du serpent à plumes avec Coluche dans les 80's, avec une partie du film ou on se retrouve au milieu de cette fête.