GALAAD

Galaad (que l'on trouve également orthographié Galahad) est le fils de Lancelot du Lac et de la princesse Elaine, fille du roi Pellès qui détiendrait le Graal. Son nom vient du gallois Gwalchaved « faucon d'été ». Il est le plus jeune des chevaliers de la Table Ronde et a le privilège de s'asseoir à la droite d'Arthur. Présentant le jeune homme à la cour, Merlin lui aurait surnommé ce siège "le siège périlleux", histoire de lui faire comprendre qu'il n'est pas toujours bénéfique d'être trop proche du pouvoir... Galaad reste célèbre pour sa quête du Saint Graal, accompagné de Perceval et de Bohort (le jeune cousin de Lancelot). Il tiendra le fameux calice pendant que Bohort y versera le sang du Christ qui se trouvait sur la lance du soldat romain l'ayant blessé au côté (la fameuse "Sainte Lance"). Il sera le seul, au terme de sa quête, à pouvoir regarder à l'intérieur du Saint-Graal. Il mourut d'ailleurs juste après car avec ce qu'il avait vu, il ne pouvait plus vivre. Son père Lancelot était lui aussi à l'origine destiné à la quête du Graal mais il fut détourné de sa quête par l'amour qu'il portait à Guenièvre.

Messages : 240 Date d'inscription : 21/04/2012

Galaad, à vrai dire, est un personnage mortellement ennuyeux.
Il a son siège réservé à à la Table Ronde où lui seul peut s'asseoir ( dans quelques versions, il y a quelqu'un qui essaye et boum, il tombe mort )
Il a son épée retirée d'une pierre exactement comme Excalibur, tous les autres chevaliers s'y sont essayés, lui à peine arrivé à la cour il la retire.
Tout le monde l'appelle le "chevalier parfait"
Naturellement il va aussi se trouver un bouclier, suspendu dans une chapelle, blanc avec une croix rouge tracée du sang de Joseph d'Arimathie.
Et c'est lui qui atteindra le Saint Graal sans même se fatiguer ou subir une épreuve sérieuse.
Bref, si le terme avait existé à l'époque, on le qualifierait sans hésiter de Gary Stu.

Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai une grande envie de lui mettre des baffes. C'est un pur mannequin, alors que Lancelot, Gauvain, Arthur… sont des hommes de chair et de sang.

Il faudrait vérifier, mais je trouve tout à fait croyable l'hypothèse qu'il ait été une invention tardive de moines pour pousser de côté Lancelot et mettre en avant leur idée de ce qu'un chevalier doit être.