(Image : spirit-of-rock.com)
Certes, le parcours de celui qu'on a surnommé "l'enfant terrible du rock" est passé par bien d'autres genres musicaux. Mais par commodité, considérons-le comme étant "rock" donc.
De son vrai nom William Broad, né en 1955, Billy Idol est tombé très tôt dans la musique : il commence en tant que lycéen avec un groupe de potes. Puis il s'oriente clairement vers le mouvement punk, dont il reprendra souvent l'esthétique et les codes dans ses clips, pendant son heure de gloire. Après toute une période plutôt punk et underground, Billy décide de tenter l'aventure solo, aux USA. On est alors au début des années 1980 et c'est une décennie de succès et de tubes qui l'attend. Le tout rythmé par des clips clairement tournés vers l'esthétique Punk ou CyberPunk, entouré de filles canon en uniformes de cuir ou tenues futuristes. Sans oublier le côté "bad boy", avec alcool, fêtes déjantées, frasques et excès (l'artiste enchaîne les cures de désintoxication et frôle la mort par overdose).
Mais comme Pat Benatar quelque part, Billy Idol est bien trop estampillé "années 80", bien trop en symbiose avec cette décennie. Les années 1990 voient se profiler le déclin, voire l'oubli. Elles commencent d'ailleurs, en 1990, par un terrible accident de moto qui le laisse alité pendant six mois. Il ne peut donc incarner le rôle du méchant dans
Terminator 2, rôle que James Cameron avait écrit pour lui. Ses albums ne marchent plus, le public ne suit plus, exceptés les rôliste qui, avec
Cyberpunk en 1993, trouvent la bande-son idéale de leurs parties (pour l'anecdote,
Cyberpunk est un jeu de rôles à la base. Billy Idol y avait joué, avait adoré et du coup, avait décidé d'écrire un album se référant à cet univers).
Que reste-t-il de Billy Idol aujourd'hui ?
Je dirais, comme Pat Benatar encore une fois (dans un autre style et un autre registre bien sûr) la fougue, le punch, la vitalité des années 1980. L'époque des clips de MTV, d'une musique énergique, créative, dynamique et le look qui va avec. On garde en mémoire plusieurs titres phares qui ont bien vieilli et sont toujours là.
Mon préféré ?
Eyes without a face.