Effectivement, à cette époque, les scènes historiques ou mythologiques étaient quasiment le seul moyen pour un peintre de représenter un nu féminin, voire masculin.
Vénus, les reines bibliques et autres nymphes pouvaient étaler seins et fesses sans choquer alors qu'on criait au scandale devant Olympia de Manet ou L'origine du monde de Courbet… De son côté, Leighton prenait Icare comme sujet pour représenter un bel athlète nu, le sexe bien sûr voilé d'un grand tissu flottant judicieusement placé… Notons également que le sexe féminin, quand il était visible, se devait d'être représenté sans poils…
Quant au tableau en lui-même, indifférence totale, c'est un nu comme tant d'autres pour moi et qui ne m'évoque rien.