LE SANDWICH

Universel, il est aujourd'hui décliné d'une infinité de façons et se consomme quasiment partout sur la planète.

Ses origines sont liées à un aristocrate anglais du XVIIIème siècle, John Montagu, comte de Sandwich (hé oui). Grand joueur, notre homme était réputé passer des heures à la table de jeu, jusqu'à en oublier dîner et souper. Inquiet, son fidèle valet aurait alors eu l'idée de lui servir de la viande froide et du fromage entre deux tranches de pain, afin que son maître puisse manger sans cesser de jouer. Aujourd'hui, d'après les historiens, l'histoire semble inventée mais aurait un fond de vérité : occupant de hautes fonctions, le comte passait des heures à son bureau et mangeait donc sur le pouce un peu de viande froide avec du pain à midi. Qu'importe, le sandwich était entré dans l'histoire !
En France, le sandwich commence à se répandre vers 1830. Dans les années 1930, il se démocratise, devient très courant chez les ouvriers et travailleurs populaires pour leur pause de midi. Après 1945, le sandwich gagne toutes les classes sociales. En 2016, il est, en France, le troisième aliment favori derrière couscous et pizza.

Le sandwich est donc, à la base, un en-cas froid, simple et pratique, constitué de viande, fromage, entre deux tranches de pain. Bien sûr, au fil du temps, il s'est enrichi et se décline aujourd'hui sous toutes les formes possibles : Burrito, hamburger, hot-dog, croque-monsieur, pan bagnat, panini, pita, mitraillette (spécialité belge), kebab, jambon-beurre... Rond, en triangle, avec du pain suédois, avec une baguette...

Le sandwich dans tous ses états, c'est donc ici.

La légende le fait apparaître dans l'aristocratie anglaise mais c'est surtout dans les milieux populaires français qu'il trouve son essor.

Le sandwich fait aujourd'hui partie de l'image de la France. Le traditionnel jambon-beurre que l'on prend sur le coin du zinc avec un ballon de rouge.

Ce qui n'empêche pas la haute gastronomie de s'y intéresser. Ainsi, le chef Escoffier, au début du XXe siècle, avait consacré dans son livre de recettes tout un chapitre à la préparation des sandwiches. Et là, on est sur du haut niveau : lit de caviar ou de truffes...

Souvent j'en mange le midi tout en flânant près des berges de la Seine.

Albatur a écrit:

Souvent j'en mange le midi tout en flânant près des berges de la Seine.

Parfois, ça m'arrive aussi de me faire un sandwich quand je n'ai vraiment pas le temps de me faire à manger. C'est rapide.

Il faudra que je vous recopie une recette de sandwich à la Escoffier. Vous allez halluciner...

Source de l'image : Wasgibteszuessen

Le navigateur James Cook nomma les Iles Sandwich en l'honneur de John Montagu le comte de Sandwich. Cook périt tué par les indigènes... et peut-être mangé par des cannibales selon certaines versions.

J'ai une hypothèse sur la réelle invention du sandwich :
Je pense qu'il est grand temps de rendre aux indigènes la paternité de cette invention.
Cook -qui veut dire cuisinier-, aurait donc pu périr mangé dans le premier sandwich de l'Histoire.
Je vois déjà les mauvaises langues dire qu'il n'y avait pas de pain dans les îles australes, et bien que nenni. Les indigènes tiraient l'équivalent du pain d'un arbre justement nommé l'arbre à pain (Artocarpus altilis). Bref, je pense que Cook s'est fait cuisiné en sandwich, parce que.

Astre*Solitaire a écrit:

Par chez moi, le sandwich à la française n'existe pas. Vous avez évidemment des sandwichs - petits pains ou semmeln fourrés avec des crudités, du salami, du poulet. Mais pas de jambon-beurre. Personne n'aurait la moindre idée de ce dont il s'agit. Le top du sandwich dans le coin c'est le Leberkässemmeln.

Source de l'image : Wasgibteszuessen

Ca à pas l'air gras ni lourd...

Visuellement ca donne pas envie.

Plutôt d'accord : ça a vraiment l'apparence d'un truc gros, gras et bourratif avec cette tranche de viande genre plaque de marbre qui déborde…

Dans le genre "aspect bourratif", je vous propose :



Une spécialité belge, très populaire, que l'on trouve partout.
Une demi-baguette contenant une viande cuite, servie chaude (ou parfois froide), des frites et de la sauce. On peut y ajouter des crudités, des œufs durs et du fromage. La totale quoi…
Remarque, si t'as la flemme de te faire à bouffer à midi, tu t'achète ça, t'es calé et t'as plus faim après. Pratique.

Ah, la fameuse mitraillette... T'y as déjà goûté ?

J'ai fait l'expérience une fois à Bruxelles... tu n'as plus faim pour toute la journée ! Et ça te cale même jusqu'au soir.

L'avantage de ce truc, c'est que le plat adéquat que tu peux manger en même temps que tu marches ou en t'asseyant contre un arbre, dans un parc. Il faut juste faire attention de ne pas de foutre de la sauce du sur les doigts ni en faire couler sur tes habits.

Voyageur Solitaire a écrit:

Plutôt d'accord : ça a vraiment l'apparence d'un truc gros, gras et bourratif avec cette tranche de viande genre plaque de marbre qui déborde…

Dans le genre "aspect bourratif", je vous propose :

La mitraillette

(Photo : tsarexerience.com)

Une spécialité belge, très populaire, que l'on trouve partout.
Une demi-baguette contenant une viande cuite, servie chaude (ou parfois froide), des frites et de la sauce. On peut y ajouter des crudités, des œufs durs et du fromage. La totale quoi…
Remarque, si t'as la flemme de te faire à bouffer à midi, tu t'achète ça, t'es calé et t'as plus faim après. Pratique.

C'est le "grec" belge ?

Astre*Solitaire a écrit:

Par contre, la mitraillette, ça, ça à l'air bien gras. Un peu comme le kebab, un des sandwichs les plus caloriques qui existe, si je ne me trompe pas...

Peut être battu par la poutine.

Ouiii, on en avait d'ailleurs déjà parlé quelque part. Le truc québécois bien lourd et peu ragoûtant à voir. J'aimerais bien l'essayer ^^.