L'HISTOIRE DE LA POP

Née en Angleterre et aux USA dans les années 1960, la Pop Music est un genre qui tourne principalement autour de l'amour, plus particulièrement des relations hommes-femmes. Elle se distingue généralement par des chansons courtes, souvent associées à la danse, aux mélodies simples mais efficaces. Elle met plutôt l'accent sur les harmonies vocales et la mélodie avant tout. Musique "populaire", elle est parfois considérée comme une version plus douce, plus facile, plus enjouée aussi, de la musique rock. On l'oppose souvent au Rock, plus masculin, plus grave et plus dur là où la Pop semble plus "sucrée", plus accessible avec souvent des succès éphémères et des mélodies entraînantes, faciles à retenir. Les puristes diront de la Pop qu'elle est bien plus commerciale… A la fin des années 1970, elle évolue et s'imprègne grandement des nouveaux sons électroniques et de la New Wave.
Elle reste avant tout un genre accessible, "facile", abondamment diffusé sur les radios mais qui mérite souvent mieux que cette étiquette un peu réductrice.
Commençons avec :



Née en 1958 au Royaume-Uni, elle triomphe à peine 19 ans plus tard avec le tube Wuthering Heights, qu'elle a elle-même écrit et composé. Car Kate Bush va s'affirmer comme la première femme auteur-compositeur-interprète à atteindre les sommets. Elle écrit et compose seule, connaissant un succès qui ne se démentira plus, aidée par la danse, des clips souvent chorégraphiés avec soin, presque théâtraux et une voix de soprano aisément reconnaissable qui couvre quatre octaves, chose rare.

Tous ses albums sont des succès et le temps qui passe n'altère en rien la notoriété de la belle : en 2014, elle vend plus de 80 000 places de sa série de concerts en 15 minutes. "Reine de l'art pop", "sorcière du son", Kate Bush s'est clairement forgée son univers musical, bien particulier : mode et tenues excentriques, mélange des genres, expérimentation, elle s'intéresse à toutes sortes de genres qu'elle incorpore à sa musique. Ses clips sont très théâtralisés, avec des chorégraphies proches de la danse, une atmosphère psychédélique ou poétique parfois.

Si la Pop est considérée comme "commerciale", Kate Bush ne l'est pas dans sa démarche : très discrète, accordant peu d'interviews et apparaissant rarement en public, elle cultive un certain éloignement : "la célébrité ne m'a jamais attirée, seuls m'importent le plaisir de créer et la liberté de travailler comme je l'entends". Mais c'est avant tout une femme décidée, perfectionniste, qui dès ses 19 ans écrit, compose et interprète seule ses chansons. Artiste complète (chanteuse, danseuse, auteur, comédienne, productrice…), elle n'a pas de manager, a créé son propre label et s'est fait construire son propre studio où elle travaille et dirige sa carrière seule. Du jamais vu à ses débuts pour une femme dans un milieu essentiellement masculin à l'époque. Aujourd'hui encore, une quantité incroyable d'artistes témoigne de l'influence de la très discrète et talentueuse Kate sur leur propre musique.

Un grand nom de la musique britannique, tout un culte tourne autour d'elle. C'est aussi en effet parce que on la voit très peu dans les médias et les interviews. Une voix bien particulière, tout un univers également, beaucoup d'artistes se sont inspirés d'elle la donnant comme référence.
Une véritable artiste comme il en existe peu chez les femmes. Musicalement je n'aime pas tout d'elle, mais certains de ses morceaux et collaborations sont très entrainants.

Je n'aime pas tout non plus et, comme j'ai du mal avec les voix aigues, j'ai commencé à l'apprécier plus tard, quand sa voix est devenue moins "juvénile" si j'ose dire, plus mature.
Après, comme pour beaucoup d'artistes dans son genre, le personnage et son univers m'intéressent presque plus que sa musique proprement dite. Artiste douée, touche à tout, qui connaît le succès à 19 ans, auteur-compositeur-interprète et qui ne doit rien à personne, elle s'est faite toute seule. Et puis, un univers bien à elle, reconnaissable aux premières notes, inattendu, poétique, baroque et onirique parfois… Dès l'école, elle se révèle douée pour l'écriture, elle compose des poèmes, se prend de passion pour le piano… Elle aime la campagne, les animaux, devient végétarienne, découvre la danse et le mime… Sans oublier sa grande amitié avec David Gilmour des Pink Floyd et Peter Gabriel.

Spoiler:

Aujourd'hui encore, elle reste une icône, une référence. Ce qui est étonnant quelque part quand on pense qu'elle a parfois attendu des années entre deux albums ou qu'elle a disparu pendant 12 ans à la campagne, pour se consacrer à son fils. Et pourtant, malgré ces absences, ces longs silences, elle est toujours aussi populaire.

Et accessoirement… une très belle femme.

Je me fais une immersion dans l'univers de Kate Bush en ce moment et plus je l'entends, plus je me dis qu'elle pourrait être surtout une icône New Age. C'est vraiment indiscutable dans ses productions des années 2000 où elle prend un virage complet et s'éloigne clairement de la Pop. J'apprécie mieux sa voix qui n'a plus les aigus de sa jeunesse et qui se fait plus basse, plus sensuelle. Les chansons y sont plus longues, racontent une histoire, avec toujours un univers bien à elle, poétique, un peu étrange… Je n'aime pas tout, certains morceaux me paraissent décousus ou fourre-tout mais plusieurs sont vraiment bons, envoûtants même parfois. Aerial, sorti en 2005, est vraiment superbe, le morceau King of the mountain est presque hypnotique.

Et le public suit, c'est ça qui est beau. Elle revient après des décennies d'absence, en prenant un virage à 180° et les gens suivent, les gens aiment. Alors que d'autres artistes talentueux s'y sont perdus comme Mark Hollins de Talk Talk. Comme si le public avait définitivement gardé une tendresse particulière pour sa petite prodige anglaise...

Il faut dire que Kate Bush a toujours eu son public, ses fans de base. Elle a tout un culte qui tourne autour d'elle, d'où aussi ce succès qui ne se dément pas. Elle a son univers propre, elle ne se vend pas au tout commercial, respectant son propre talent et ses fans.

Tout ça fait qu'elle a toujours du succès, contrairement à d'autre oui elle ne se renie pas.

Kate Bush dans le clip de Babooshka :



Et son inspiration, par Christos Achilleos :

La Pop-Rock est un mélange, un genre hybride, qui mêle le Rock aux paroles et thèmes plus légers, plus entraînants et faciles à retenir de la Pop. Guitare électrique, basse, batterie, clavier et synthétiseur se mêlent pour un genre plus accessible, parfois décrié par les amateurs de rock comme trop "sucré" et commercial.
Un genre qui pourtant, nous a offert de jolis morceaux, entraînants et sympathiques.



J'ai toujours beaucoup aimé cet artiste, très prolifique et connu dans cette période bouillonnante de la fin des 70's et du début des 80's (il commence sa carrière solo en 1977).
Au fil des années 1980, il compose surtout des chansons pour films, dont le fameux Danger zone pour Top gun, efficace, ou bien sûr Footloose (que j'ai jamais aimé…). Impossible de parler de l'ami Kenny sans évoquer Michael McDonald des Doobie Brothers et sa voix grave et sensuelle qui fait souvent les cœurs sur les morceaux de Loggins. Les deux amis se produisent d'ailleurs toujours volontiers ensemble à l'occasion.
Toujours souriant et chaleureux, Loggins a de nombreux morceaux, entraînants et joyeux, qui me donnent toujours le sourire, voire me remontent le moral. C'est le cas de This is it par exemple :


Mais aussi Heart to heart :


Ces dernières années, Kenny a été (re)découvert grâce au jeu GTA V où passe son morceau des années 80, I'm free et où il incarne le DJ de la station Los Santos Rock Radio, se présentant comme Kenny Loggins et signalant au passage de ce morceau que oui, c'est bien lui qui chante.



On continue avec les barbus cool de la fin des années 1970 avec Robbie Dupree, bien moins connu et qui n'aura vraiment connu le succès qu'en 1980 avec Steal away, tube qui a d'ailleurs déchaîné les foudres des fans des Doobie brothers tant ce morceau rappelle le leur What a fool believes.
Il n'empêche, un morceau bien sympa et entraînant, qui donne le sourire :




On termine ce passage dans la Pop-Rock de la fin des 70's avec ce groupe que j'aime beaucoup.
Actif depuis presque 50 ans, plus de quarante millions d'albums à travers le monde, ses plus grands succès ayant été produits durant les années 1970.
Créé en 1969, le groupe compte jusqu'en 1975 le guitariste-chanteur Tom Johnston qui apporte avec lui un son rock 'n' roll, tout en incluant des éléments folk et country.
Virage total avec l'arrivée de Michael McDonald et de sa voix si particulière, qui donne au groupe une influence beaucoup plus tournée vers la Soul.
Je vous épargne Long train running, archi connu, et vous propose plutôt le sympathique et cool It keeps you running :


Voilà, vous en avez assez pour enfiler vos pantalons à pattes d'éph, chausser vos lunettes de soleil et entretenir soigneusement barbe et brushing avant de prendre la route du Grand Ouest...

J'aime bien.
C'est le genre de morceau pour l'été, pour une journée de vacances ensoleillée : le truc sympa, sans prise de tête avec une mélodie facile qui te reste dans la tête. Un petit côté cool et tranquille, sans plus... Des fois, ça fait du bien.
Comme cet autre morceau de Robbie Dupree, peut-être un peu trop "sucré" certes mais qui passe bien à l'occasion :

Avec ces derniers artistes on est surtout dans ce qu'on appelle le Soft Rock, Un pop/rock plus doux, léché et pas agressif. Un coté light du Rock version US. Mais on y retrouve aussi des morceaux rythmés et entrainants.


En ce qui concerne Kenny Loggins je n'aime pas tout de lui. Mais comme souvent avec ce genre d'artiste on peut toujours trouver plusieurs morceaux accrocheurs, plaisants.


Son duo (Don't Fight It) avec Steve Perry le chanteur de Journey, est un parfait exemple d'un morceau sympathique.




Concernant Robbie Dupree, pour moi c'est avant tout sa chanson Brooklyn girls que je retiens.

J'aime bien Robbie Dupree, il mérite mieux je trouve que de rester connu uniquement pour Steal away.
Lui et Loggins, je dirais que c'est de la Pop-Rock chaleureuse et souriante, sans prise de tête et entraînante… Un côté "cool" et insouciant pour grandes vacances au soleil…
On peut évoquer aussi, un peu dans la même veine, le talentueux Christopher Cross (que je mets au-dessus quand-même).

Quant à Michael McDonald, j'ai toujours adoré sa voix.
Autant j'ai du mal avec les voix féminines ou les voix de gamins trop haut-perchées ou trop aigues, autant j'apprécie les voix graves et masculines, basses ou sensuelles comme Marvin Gaye ou Brendan Perry (dans un tout autre genre pour ce dernier) par exemple. McDonald est partout d'ailleurs à cette époque puisqu'il fait les cœurs de Ride like the wind, premier tube de Christopher Cross justement.

À titre complètement personnel, qu'est-ce que je m'ennuie lorsque j'entends ça. Ce n'est vraiment pas ma musique.

Ah ça Astre les goûts et les couleurs !

Perso c'est un style de musique que j'aime bien quand la mélodie est bien présente, quand c'est accrocheur. Et comme on parle de Michael McDonald, ma préférée de lui reste celle la, avec son timbre de voix superbe si particulier.

J'aime beaucoup ce morceau également, énergique et dynamique, alors que la plupart de ses chansons sont plus dans le style balade, avec une forte influence Soul Music. Ma préférée de lui reste quand-même sa reprise de I want you de Marvin Gay.
En tous cas, ce type a une voix assez incroyable...

MMcD a une voix très intéressante et reconnaissable de suite, ce que j'apprécie. Par contre concernant son répertoire notamment solo, les rares tentatives que j'ai faites ne m'ont pas séduit. Déjà, je ne suis pas très ballades sirupeuses. Ensuite, même sur des morceaux rock comme le dernier extrait, j'ai l'impression d'avoir entendu cela 100 fois. Je préfère écouter du Phil Collins pour le coup si je veux taper dans ce type de musique.

Pour les Doobie Brothers … et bien là aussi je vais décevoir VS. Je préfère les premiers albums du groupe avant l'arrivée de MMcD, à cause du virage musical que le groupe prend. J'aime bien néanmoins certains titres de Talkin to the Street, le 6è album qui correspond à l'arrivée de MMcD, en 1976. Sinon, mes goûts vont aux premiers albums des DB. Je suis loin d'aimer tous leurs titres, mais j'aime bien 2 ou 3 titres de leurs premiers albums (sauf peut-être le tout premier en dehors d'un titre en particulier que j'ai vraiment aimé).

Pour la période suivant l'arrivée de MMcD dans les DB, je n'ai écouté qu'une poignée de leurs albums, dans l'ordre. Je n'ai plus du tout accroché. Par contre, je découvrirai bien ce qu'ils ont fait plus récemment, il m'avait semblé entendre un truc récent pas mal.

Simply Red est un groupe de Pop britannique, nommé ainsi principalement en raison de la chevelure rousse de son chanteur et fondateur, Mick Hucknall. Le rouge fait également allusion au maillot de l'équipe de football de Manchester, ville d'origine de l'artiste.

Simply Red connaît vite le succès dans les années 80 où le groupe aligne une succession de tubes, certains d'une efficacité redoutable. A cette époque où une majorité d'artistes britanniques squattent les charts, Simply Red est un groupe avec lequel il faut compter. Mick Huknall y est pour beaucoup, chanteur charismatique connu également pour ses nombreuses conquêtes féminines dont Kim Wilde et de nombreux mannequins. Abandonné par sa mère à trois ans et élevé seul par son père, il en tire une des plus belles chansons du groupe, Holding back the years, n° 01 aux USA en 1986.

Si la musique du groupe reste majoritairement classée comme Pop, on y trouve d'indéniables influences jazzy, soul et parfois des rythmes plus rock, voire même reggae.