FAUST

Une œuvre devenue culte, déclinée depuis par des générations d'auteurs, d'artistes, sous une multitude de formes.

Il s'agit d'un conte populaire allemand du XVIème siècle, dont le véritable auteur reste mal défini, d'autant plus que l'œuvre aurait été réécrite à de nombreuses reprises. Le récit, dont Goethe a écrit la version la plus connue, s'inspirerait d'un personnage ayant vraiment existé, Georgius Sabellicus Faustus, un astrologue, magicien et alchimiste de la Renaissance. Ce dernier eût une vie aventureuse et mystérieuse et serait mort lors de l'explosion de la chambre d'auberge qu'il occupait, au cours d'une de ses expériences. Personnage étrange qui déclara à un moine franciscain nommé Konrad Klinge : "Je suis allé plus loin que vous ne le pensez et j’ai fait une promesse au démon avec mon propre sang, d’être sien dans l'éternité, corps et âme"... Luther lui-même clamait que "le Diable hantait Faust".

C'est donc l'histoire d'un savant, Faust, un alchimiste pour être précis, qui, désabusé et rêvant en vain de découvrir la Connaissance universelle, est au bord du suicide. Il reçoit alors la visite d'un serviteur de Satan, Méphistophélès (qui dans certaines versions est Satan en personne) qui lui propose un pacte : en échange de son âme, il offre à Faust 24 années de plaisir, de connaissance, 24 années où tous ses désirs seront exaucés. Faust accepte et 24 ans plus tard, le Diable vient lui réclamer son dû. Faust sera alors damné pour l'éternité.

L'œuvre est devenue mythe au fil du temps, avec son personnage en proie au questionnement, en quête d'absolu et ne trouvant pas de réponses à ses questions : la nature ne livre pas ses secrets, la science est vaine, la religion ne répond à rien, la sensualité est éphémère, la vie familiale est insipide, l’art n’apporte qu’un semblant de satisfaction… (Wikipédia). La satisfaction de ses désirs, de ses plaisirs, ne lui apportera qu'un soulagement éphémère, temporaire, et ne sera qu'une fuite en avant. Reste la morale finale de l'œuvre : la Vérité, la véritable Liberté est en soi-même, il est vain et illusoire de la chercher ailleurs.

Le théâtre, l'opéra, le cinéma, la littérature, se sont emparés de ce qui est devenu un mythe intemporel sur le questionnement, le désir, la connaissance, la recherche de l'absolu. L'image de Faust signant son pacte avec le Diable de son propre sang est devenue depuis incontournable. Robert E. Howard l'a transposée dans un de ses récits "lovecraftiens", Ne me creusez pas de tombe.

Georgius Sabellicus Faustus (1480-1540), le personnage historique ayant inspiré le conte. Alchimiste, médecin et astrologue, magicien féru d'occultisme, sa vie n'est que mystère et aventures.

J'avoue avoir commencé à le lire, mais ai laissé tomber à la centième page.

Bonne idée de lecture. Il me reste toujours des classiques que j'ai oublié de lire. Je suis justement en train de lire Frankenstein.
Pour revenir à Faust, j'avais lu "Mon Faust" de Paul Valéry, en troisième, pour un exposé en Français. Quand même ^^.

Faust a inspiré une série TV canadienne des années 2000 je crois qui se laissait regarder, une espèce de sous genre d'Highlander. C'était l'histoire d'un collecteur d'âme (motard) qui avait négocié la possibilité avec Satan d'épargner une infime partie de ceux qui avaient passé un pacte avec lui. J'ai oublié le nom de la série.