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| | LES FEMMES D'ALBERT LYNCH | |
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Warlock
Messages : 3535 Date d'inscription : 11/01/2012 Age : 45 Localisation : Au milieu de nulle part Humeur : Le monde est un ego sans fond
| Sujet: LES FEMMES D'ALBERT LYNCH Ven 23 Mar - 18:55 | |
| Né en 1851, peintre, pastelliste et illustrateur d’origine péruvienne, Albert Lynch étudie aux Beaux-Arts de Paris, avant de rejoindre les ateliers de Jules Noël, de Gabriel Ferrier et d'Henri Lehmann. Le peintre expose ses toiles au Salon des Artistes Français où il est récompensé d’une médaille de troisième classe en 1890, et d’une médaille d’or en 1892. Il est à nouveau médaillé lors de l'Exposition Universelle de 1900. Albert Lynch rencontre le succès grâce à ses magnifiques portraits de belles jeunes femmes composés avec une sensibilité exquise. On remarque dans ses portraits une douceur et une sensualité particulière, qui confèrent à ses sujets une attirance évidente. Les belles élégantes de son époque constituent le thème de prédilection de l’artiste qui aime aussi les techniques spontanées du pastel et de la gouache. Le sujet de notre tableau est caractéristique des grandes compositions de l'artiste. Albert Lynch illustre également des livres dont La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, Le Père Goriot d'Honoré de Balzac ou La Parisienne d'Henry Becque. Gerald Schurr décrit le travail de Lynch ainsi « un agencement toujours décoratif et d'une élégance très fin de siècle ... il est plus souple, plus proche des grâces sophistiquées de Helleu dans ses portraits dont certains, par la puissance sténographique du trait évoque Lautrec ». Albert Lynch meurt en 1912. |
| | | Voyageur Solitaire Admin
Messages : 8489 Date d'inscription : 07/01/2012 Localisation : Ici et ailleurs... Emploi/loisirs : Tout, passionnément... Humeur : Ici et maintenant
| Sujet: Re: LES FEMMES D'ALBERT LYNCH Ven 23 Mar - 19:13 | |
| Techniquement, on ne peut qu'admirer et s'incliner bien bas. Et il y a un traitement de la lumière, chaude et dorée, que j'aime beaucoup. Après, pour le reste, pas mon truc : trop de "douceur", de "fragilité" et de sensibilité, à nouveau l'image de la femme en objet précieux, en fleur de serre ou de boudoir, aspect qui me saoule très vite. Et des modèles trop jeunes aussi.
La première est quand-même un chef-d'oeuvre : il y a une... aura, une lumière qui émane d'elle et semble l'éclairer, renforcée par les cheveux couleur feu qui encadrent son visage et le contraste avec la coiffe noire par-dessus. On pense même à Rubens ou Rembrandt... Remarquable. |
| | | Warlock
Messages : 3535 Date d'inscription : 11/01/2012 Age : 45 Localisation : Au milieu de nulle part Humeur : Le monde est un ego sans fond
| Sujet: Re: LES FEMMES D'ALBERT LYNCH Ven 23 Mar - 19:26 | |
| Techniquement oui c'est très fort, j'aime beaucoup que ce soit sur le fond mais aussi sur le forme ce genre de peintures.
Après de mon coté une femme forte avec du caractère oui, mais il me faut cette vulnérabilité, cette douceur, cette fragilité chez une femme.
Je préfère les femmes de Lynch que celles de Klimt. |
| | | Voyageur Solitaire Admin
Messages : 8489 Date d'inscription : 07/01/2012 Localisation : Ici et ailleurs... Emploi/loisirs : Tout, passionnément... Humeur : Ici et maintenant
| Sujet: Re: LES FEMMES D'ALBERT LYNCH Ven 23 Mar - 19:59 | |
| La douceur ne me dérange pas mais la fragilité et la vulnérabilité me gonflent très vite. En fait, notre débat actuel va au-delà de la peinture et pose la question de notre représentation de la féminité (et par conséquent de la masculinité).
Pour ma part, je n'aime pas cette image dans laquelle on enferme encore trop volontiers la femme, cette idée de chose fragile et précieuse, forcément délicate et vulnérable, ça ne fait que renforcer pour moi cette idée grotesque de "sexe faible". La féminité ne se résume pas à ça je pense. Comme cette galanterie ou courtoisie trop appuyée qui, à bien y réfléchir, participe de la même conception. Je veux dire : tenir la porte à une femme (ou un homme d'ailleurs) pour éviter qu'elle se la prenne dans la gueule, c'est de la politesse et du savoir-vivre. Mais lui ouvrir la porte, lui tirer sa chaise, lui allumer sa cigarette... A la limite pourquoi, elle n'est pas capable de le faire toute seule ? Quelque part, ce comportement en fait une assistée, incapable de se débrouiller par elle-même et si j'étais une femme, je me demande si, face à de tels gestes, je ne serais pas plus vexée qu'autre chose... Le pire, c'est qu'il m'arrive d'avoir ces gestes, automatisme hérité de mon éducation.
Bon, on s'éloigne un peu de notre artiste là, mea culpa...
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| | | Warlock
Messages : 3535 Date d'inscription : 11/01/2012 Age : 45 Localisation : Au milieu de nulle part Humeur : Le monde est un ego sans fond
| Sujet: Re: LES FEMMES D'ALBERT LYNCH Ven 23 Mar - 20:49 | |
| Tenir la porte à une femme je vois ça aussi bien comme du savoir vivre que de la galanterie, c'est aussi une forme de respect. Je tiens la porte car je pense à toi, des petites attentions plus que des paroles inutiles, comme une main dans les cheveux. Après oui il faut trouver le juste milieu et ne pas tomber dans la mièvrerie. D'autres portraits féminins de Lynch, avec chose rare chez lui, une femme d'âge mûr. |
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