LA CUISINE ITALIENNE

Comment ? Réduire la cuisine italienne aux pâtes et à la pizza ? Mamma mia ! Et les lasagnes alors...

Trêve de plaisanteries : nos cuisiniers sont là pour titiller votre goût et votre odorat avec bien d'autres spécialités : une charcuterie à tomber, des fromages incroyables, le minestrone, la polenta, l'escalope milanaise, le risotto, les meilleures glaces du monde, le tiramisu, le panettone...
Riche de quantité d'influences, très diverse selon les régions, plutôt saine comme la majeure partie des cuisines méditerranéennes, la cuisine italienne a de quoi vous étonner et faire voyager...
Buon appetito !

Ben quand-même...
Son nom viendrait du latin médiéval et se rapprocherait de "galette", "fouace", "bouchée" ou encore "morceau de pain".
A la base, la pizza est bien du pain, une galette cuite et consommée comme "casse-croûte" consistant par les gens travaillant en extérieur, ouvriers, maçons, tailleurs de pierre... Il y avait bien une garniture, plus ou moins variée, mais pas de tomate : cette dernière est rare jusqu'à la fin du XVIIIème siècle. Mercier, auteur français de l'époque, en parle comme d'un "fruit noble et rare". Sous Napoléon, offrir des tomates farcies à ses invités est signe de luxe et de richesse.
Cette pizza "blanche" est donc détrônée par la pizza "rouge" au XIXème siècle avec le rajout de la tomate, probablement dans la région de Naples. Elle reste encore un plat populaire, peu cher, fait avec les produits du marché. Ce n'est qu'en 1945 qu'elle devient officiellement la Pizza et part à la conquête du monde...
Au niveau nutritif, la pizza apparaît plutôt saine et complète lorsqu'elle est authentique : issue du régime méditerranéen, avec légumes, huile d'olive, herbes aromatiques, olives et tomates...

Si, si, ça existe ! Et c'est très bon.
En Italie, ce sont des cantuccini ou des biscotti. Les vrais cantuccini sont en fait des croquants aux amandes (ou noisettes) à la base et on parfume le tout avec de l'écorce d'orange parfois ou des raisins secs. C'est en Toscane qu'on les nomme biscotti.

On utilise donc des olives pour la variante salée et du chocolat en plus pour cette version inattendue au contraste sucré/salé. On peut utiliser des olives vertes plutôt que noires si on veut atténuer la note salée.
Si les cantuccini classiques se dégustent avec le café, les salés se prennent à l'apéritif, on peut même les tremper dans du vin. Pour ceux qui cumulent olives et chocolat... A vous de voir quand les manger. Attention aux dents, ça craque !

Si vous voulez vous démarquer lors d'un séjour en Italie et manger comme mangent les authentiques Florentins, alors je vous conseille de goûter. C'est savoureux et ça sent fort la truffe.

Vous en trouverez au Marché Central de la ville.

C'est d'abord un plat de montagnards mais vous en trouverez facilement aujourd'hui dans les grands restaurants, comme ici à Milan, servi avec une petite bière ou un Lambrusco.

La bresaola est l'un des plats qui me fait oublier pour un jour que je suis végétarien. Trop bon.
Le lampredotto, je peux pas. Les tripes et tout ce qui est organes, sans exception (cervelle, foie, langue, cœur, tripes, rognons…) je peux pas. Plutôt crever.

Voyageur Solitaire a écrit:

Le lampredotto, je peux pas. Les tripes et tout ce qui est organes, sans exception (cervelle, foie, langue, cœur, tripes, rognons…) je peux pas. Plutôt crever.

C'est TROP BON, putain ! Mais il faut aimer les tripes... ça tombe bien, j'adore !

J'ai d'ailleurs noté qu'il n'y avait pas beaucoup de touristes pour apprécier ce plat. C'est surtout un plat qu'affectionnent les locaux et comme moi, j'aime bien manger en priorité ce que mangent les autochtones... j'ai donc voulu faire comme tous les Florentins.

Effectivement, c'est peu connu des touristes, c'est vraiment une spécialité typique. Mais les tripes, pour moi, c'est pas possible. Non seulement il y a le fait de ce que c'est mais au goût je trouve ça franchement dégueulasse.

Les tripes, comme tous les abats, il faut savoir les cuisiner sinon, effectivement, ça n'a aucun goût.

J'ai eu la chance d'avoir un grand-père cuisinier (de métier) et qui m'a initié à toutes les saveurs lorsque je passais les vacances chez lui étant enfant. C'est comme ça que j'ai découvert et appris à aimer des mets que d'ordinaire les enfants rejettent.

Aujourd'hui, je mange de tout. Et j'ai beau chercher, je n'ai aucun aliment que je n'aime ou ne supporte pas.