Barbarella est un film franco-italien de science-fiction réalisé par Roger Vadim et sorti en 1968, avec Jane Fonda dans le rôle-titre. Il est adapté de la bande dessinée Barbarella de Jean-Claude Forest.
D'abord, quelques mots sur Jean-Claude Forest, qui a participé au chamboulement de la bande dessinée francophone, et notamment de la bande dessinée dite « adulte ». Célèbre pour son imagination débordante, l'élégance de son trait et le sex-appeal de ses héroïnes. En 1962, il crée sa première série à succès, Barbarella, qui met en scène une pulpeuse héroïne dans un univers science-fictionnel débridé. Après avoir collaboré à toutes les revues d'avant-garde des années 1970 (Fluide glacial, Métal Hurlant, L'Écho des savanes, etc.), il travaille particulièrement dans (À suivre). En 1983, il reçoit le Grand Prix de la ville d'Angoulême pour l'ensemble de son œuvre.
C'est dans Metal Hurlant que j'ai été familiarisé avec ses scénarii, à travers sa série de SF Les Naufragés du temps , un space opera en N&B dessiné par Gillon.
Concernant la BD Barbarella (que je n'ai pas lue) : Voyageant de planète en planète, Barbarella est une héroïne de science-fiction dessinée sur le modèle de Brigitte Bardot. Peu farouche, elle incarne pour son créateur la femme moderne à l'ère de la libération sexuelle. « Barbarella est une fille libre, sauvage, indépendante. "Ce n'est pas une vamp, mais une antivamp". Barbarella apparaît d'abord dans les pages de V Magazine au printemps 1962 avant de sortir en album en 1964 aux éditions Éric Losfeld. Cette publication fait scandale et consacre Barbarella comme première bande dessinée pour « adultes », alors qu'elle n'est que légèrement érotique. Que l'album soit publié par un éditeur traditionnel anticipe cependant la révolution sexuelle. Barbarella rencontre des extraterrestres souvent séduisants et expérimente la « machine excessive », un orgasmotron. Le trait sensuel et l'imagination de Forest ont assuré son succès, relayé en 1968 par le film.
début du synopsis du film :
En l'an 40 000, le monde vit maintenant dans une ère peace and love où les armes sont devenues obsolètes et où les gens font l'amour en absorbant des pilules. L'aventurière Barbarella est envoyée en mission par le président de la Terre pour tenter de retrouver le savant Durand Durand, inventeur d'une arme destructrice, le Positron. L'homme a disparu aux environs de la planète Lithion, quelques années auparavant.
Mon avis :
Ce film est un véritable ovni :
la palme de l'ovni le plus improbable ? Ne cherchez plus !
Avec des effets spéciaux et une ambiance kitch, il fait écho à la série Star Trek qui a débuté en 1966. Sauf que le film Barbarella date de 1968 et a de forts accents érotiques (gonflé pour l'époque), psychédéliques, et parodiques : ces 3 adjectifs résument assez bien ce film. Tout amateur du Star Trek original se doit le voir pour comprendre ce détournement parodique et sexualisé assez jubilatoire. L'héroïne a un côté "nunuche" (peut-être pas fidèle à la BD semble-t'il) parfaitement servi par le regard écarquillé de Jane Fonda, et le fim a un côté "nanard" indiscutable. Sauf que, parfois, le nanard peut être grandiose, et ici, on se retrouve avec un film totalement avant-gardiste et qui anticipe sur pas mal de points, et à découvrir pour son côté historique et inclassable.
On se demande comment le film a pu être produit, mais la réponse arrive : Dino De Laurentiis ! Le même qui commis le fameux Flash Gordon de 1980, ou le Dune de 1984. Et la comparaison avec le Flash Gordon de 1980 s'impose : d'abord, Forrest s'est visiblement inspiré (comme tous) par la BD Flash Gordon (cf présentation sur le forum), qui fixa les standards du genre SF pulp en BD (dans la tradition SF "planet opera" des Aventures de John Carter sur Mars, en roman). Il est donc naturel de retrouver du Flash Gordon dans la BD de Forrest, et donc dans le film Barbarella, qui précèdera de 12 ans le film "culte" de 1980. Toutefois, le côté érotique (Jane Fonda nue de dos, tenues en latex ou superbes robes de Paco Rabanne, l'orgasmatron ...) est beaucoup plus présent (on voit que 69 année érotique était dans l'ère du temps). On notera au passage que Jane Fonda n'est pas doublé en français et parle remarquablement bien la langue de Molière, avec toutefois un très léger accent qui rajoute à son charme. Côté méchant, nous avons la Reine Noire avec son petit côté SM, et son bras droit dont le physique rappelle Jean-Pierre Chevènement :
une méchante façon Tarantino ou Marvel ?
J'ai été ministre sur la planète Lithion
les queues, ce n'est pas toujours pratique
des fois, on manque d'inspiration pour légender
Jane Fonda en Paco Rabanne
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Astre*Solitaire
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Dim 21 Aoû - 11:28
J'avais commencé le film il y a un an ou deux puis j'avais dû en interrompre le visionnage vers le milieu, je crois. Je voulais en faire une petite critique et j'avais récupéré pas mal d'images. Je dirais comme cela qu'il y a dans ce film un aspect décalé, une certaine fraîcheur, très positifs, mais qu'aujourd'hui on a du mal à rentrer dans l'histoire - je me suis toujours senti extérieur, comme un analyste observant au microscope un objet incongru - et cela ne m'a donc posé aucun problème pour interrompre mon visionnage et m'a donné peu l'envie de le reprendre. Mais Jane Fonda est ici inoubliable, magnifique dans ce rôle. Rien que sa présence mérite de jeter un coup d'œil sur ce petit film.
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VIC
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Sam 28 Mar - 21:52
J'ai visionné récemment une analyse du Fossoyeur de Films sur Barbarella. Que vous ayez vu le film ou non, c'est un bon aperçu. Bien sûr, si vous désirez voir le film avant pour ne pas être divulgâché par cet extrait, c'est mieux. Sinon, je confirme que c'est toujours un ovni.
Astre*Solitaire
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Sam 28 Mar - 22:29
C'est marrant ça. Je l'ai regardé il y a trois jours, l'analyse je veux dire. Les grands esprits se rencontrent. Mais il a mis le point sur ce qui m'a fait couper mon visionnage : l'héroïne ne fait rien. Elle subit le film ... comme nous. Mais c'est clair qu'à côté de cela, il y a des idées, des scènes, des décors vraiment intéressants.
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VIC
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Dim 29 Mar - 18:37
Belle coïncidence. Alors sur le fait que l'héroïne ne fasse rien, c'est tout à fait exact. Et là, pour le coup, malgré l'amateurisme nanardisant de certaines productions de De Laurentis (Flash Gordon entre autres), je parie que c'est totalement assumé. N'ayant pas lu la BD, je ne sais pas si l'héroïne originale est aussi gourdasse, mais dans le film, c'est limite une tête à claque. En fait, je pense qu'elle correspond au stéréotype de la fille ingénue, totalement naïve, et facile, objet de pas mal de fantasmes. Quand même, ça reste un nanard étonnant.
Astre*Solitaire
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Dim 29 Mar - 20:40
Tout en étant bien d'accord avec toi - la belle est une poupée dans un décor psychédélique, avec scènes connotées - je ne pense pas que l'on puisse qualifier ce film de nanar. J'espère que tu ne m'en voudras pas, mais je suis en cela le site Nanarland pour qui le nanar est un film absolument mauvais - un navet, un ratage complet - mais qui est tellement drôle au second degré, qu'il en devient pour certains délectable, comme justement The Barbarians, en raison de Peter et David Paul, incapables de jouer la comédies dix secondes d'affilée. Barbarella se regarde, de mon point de vue, sans problème. C'est daté, kitschissime à souhait, parfois mal joué, parfois surjoué - mais le film se tient. Ce n'est pas la nullité du film qui me l'a fait arrêter, mais bien l'ennui scénaristique. De ce point de vue là, le film est médiocre. Mais d'un point de vue iconique, c'est parfaitement dans l'air du temps (post 68). Voilà ce qu'écrira un critique à son sujet : « Ce qui importe seul, c’est le personnage de Barbarella traversant une succession de merveilleuses aventures dans des décors de rêve. […] Il y a pour commencer un très beau strip-tease en état d’apesanteur de Jane Fonda, un sadique assaut de poupées carnassières dirigées par des enfants […], une cité de débauches et de vices gouvernée par la Reine Noire, une machine infernale qui torture par le plaisir, une destruction de la ville maudite… Des silhouettes qui semblent échappées de l’univers de Fellini hantent ce monde plus proche de nos obsessions (ou de celles de Vadim) que du futur de notre humanité. Vadim ne prétend à aucun moment faire œuvre sérieuse de science-fiction, ou de moraliste. Mais un film de divertissement pour grand public et grandes personnes. Et il y a pleinement réussi. (Guy Braucourt, Cinéma 69 n°133, février 1969) ». Je pense que kitsch et un peu idiot lui va parfaitement, bien qu'il y ait une intention évidente derrière.
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VIC
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Lun 30 Mar - 12:14
Merci pour ces éclaircissements. J'ignorais qu'il y avait une définition du nanar impliquant qu'il devait être absolument mauvais, ce qui n'est pas le cas ici, tu as raison. Je pense que j'employais nanar un peu à ma sauce sans coller à sa définition précise, sur mon seul ressenti du mot. Pour moi, un nanar était un film raté avec du second degré pour faire passer la pilule. Or on peut être raté et ne pas être absolument mauvais. J'ai tendance aussi à associer kitsch involontaire avec nanar, ce qui n'est peut-être pas non plus dans la définition.
Astre*Solitaire
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Lun 30 Mar - 21:36
En fait, et c'est un peu un problème du XXIe siècle (oui, enfin bon, un problème, le mot est un peu fort), car comme les réalisateurs et producteurs connaissent aujourd'hui l'engouement pour le nanar, et qu'ils savent qu'ils vont faire un film raté et bien pourri, ils rajoutent alors de gros clins d'œil et des coups de coude pour faire second degré et genre : hein, on te l'avait dit, hein, c'est bien nul, t'as vu. Et ça, ce n'est pas du nanar, c'est du faux nanar. Je pense ici aux suites indigestes de Sharknado. Le nanar est involontaire, d'où son effet normalement comique ou impayable. Briser cette poésie naïve confère bien souvent au film un certain cynisme qui fait ressortir d'autant que ce dernier est fort, les faiblesses inhérentes à l'objet.
Petite définition par Nanarland himself du nanar volontaire : films reprenant les codes du nanar à leur avantage. Plus précisément, le nanar volontaire décide de faire volontairement rire de lui-même, en employant consciemment les procédés nanardisants. Les rochers sont revendiqués être en mousse, les plans nichons sont légion par volonté plus provocatrice que mercantile (les films de Russ Meyer), la mise en scène copie celle, risible, des nanars « normaux » (ex : Piège à Hong Kong), bref, le too much qui tente habituellement d'être déguisé dans un nanar normal (mal : c'est là qu'est l'os) est ici allègrement décomplexé et érigé en règle de fabrication du film. On peut considérer, en un sens, qu'un nanar volontaire est lui-même une parodie de nanar. La réussite d'un nanar volontaire dépend tout de même — si paradoxal que cela puisse paraître — du talent de ses auteurs. Adulés par les uns, les films Troma donnent des allergies aux autres et certaines œuvres comme Rat Pfink a Boo Boo se révèlent, malgré leur réputation de films cultes top délire, d'abominables purges quand on se pique de les regarder.
Bien souvent, si c'est involontaire, c'est que cela relève du nanar. Mais il y a les bons nanars et les mauvais nanars ^^.
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Voyageur Solitaire Admin
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Sam 6 Nov - 12:53
Je me suis décidé à le voir. Et je ne sais pas quoi écrire...
Un OVNI (puisqu'on est dans la SF). Inclassable, indescriptible. Impossible à résumer, à raconter, non, faut le voir. C'est franchement au-delà de tout classement, il ne devait y en avoir qu'un et c'est celui-là. Le reflet d'une époque, de son esthétique, de ses phantasmes. Le film qui ne pouvait pas être réalisé avant et qui ne pourra plus être réalisé après.
Je ne sais pas quoi dire ou en penser... Génialement nul ? Nullissimement génial ? Je sais pas. Autant des nanars comme Barbarian queens ou Dar l'invincible (pour lesquels je garde une tendresse certaine) nous font marrer et passer un bon moment de poilade sympathique, autant là, même pas. Non, il y a bien une recherche, un but, presque une philosophie dans ce film, c'est ça qui est délirant. Il y a une idée, plusieurs même. Ce n'est pas un simple nanar jouissif qui part en roue libre avec de jolies donzelles dénudées, des costumes foireux et un budget aussi mince qu'un fume-cigarette. Non, non, c'est réfléchi, c'est pensé.
Un OVNI. Faut le voir au moins une fois pour savoir que ça a existé. Perso, je ne voyais de Jane Fonda que l'image d'une pub pour un cosmétique, maintenant, Jane Fonda, pour moi, c'est Barbarella, comme Michèle Mercier est Angélique. Je serais curieux de savoir ce qu'elle en pense de ce film, avec le recul, quel souvenir, quelle impression il lui en reste...
VIC
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Sam 6 Nov - 22:46
Je crois qu'une fois, ça suffit en effet. Peut être une deuxième fois à distance pour être sûr qu'on n'a pas halluciné. Je serai curieux de lire d'autres critiques du film. Sinon comme VS, Jane Fonda, je ne connaissais pas, mais je trouve qu'elle porte le film à bout de bras, ou de jambes. Sinon, rien que de penser au film, ça m'arrache un sourire tellement c'est what the fuck.
Warlock
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Dim 7 Nov - 17:23
Barbarella c'est le film de l'esprit 60's par excellence, un vrai film d'époque totalement décalé et fou. C'était la pensée d'une époque, d'une période, d'un moment, aujourd'hui ça fait complètement désuet et kitch au possible. Mais c'était 1968, la fin des années 60, la libération d'un certain état d'esprit, bref vraiment le film de son époque.
Après Jane Fonda c'est autre chose qu'une actrice de pub ou de fitness, c'est quand même l'égérie de la fin des années 60 et des années 70 aux USA (avec Faye Dunaway ). Ainsi qu'une activiste, femme libre et moderne, qui livra de nombreux combats tout au long de sa vie. Malgré son âge plus de 80 ans, elle continue d'être une voix connue et respectée outre Atlantique. Mais c'est aussi une très bonne actrice, je pense notamment au film le syndrome chinois ou elle campe une journaliste en quête de vérité sur les dérives du nucléaire à la fin des années 70.
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Dim 7 Nov - 19:02
Ben tu vois, autant je peux te citer des films avec Faye Dunaway, autant Jane Fonda, pour moi, ce sont effectivement les cassettes VHS de remise en forme dans les années 1980 et la pub pour des crèmes... Je sais qu'elle est très connue aux USA et militante engagée pour les droits de la femme, des minorités ou pour l'écologie mais je n'ai pas souvenir d'un de ses films... Ha si ! Sa mère ou moi, une comédie où elle incarne une célèbre présentatrice vedette de talk show qui commence à être dépassée et qui devient la belle-mère jalouse de Jennifer Lopez. Quelques scènes franchement poilantes quand Jane pète les plombs. Mais bon, je ne pense pas que cette oeuvre fasse partie de ses grands films...
A noter qu'ayant vécu huit ans en France, elle parle couramment français.
Warlock
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Lun 8 Nov - 0:57
Après il faut dire que ses meilleurs films datent des années 60 et surtout 70 et qu'en France on parle plus d'elle pour être la fille d'Henry Fonda, pour sa parfaite maître de la langue française et pour ses combats sociétaux.
Au niveau de ses meilleurs films on peut citer La poursuite impitoyable, Klute, la maison du lac ou encore le souffle de la tempête. Mais pour moi son meilleur film restera le Syndrome chinois, vibrant plaidoyer contre le danger du nucléaire.
Mais ce sont des films qui font réfléchir alors forcément ça ne passe plus à la tv...
VIC
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Mer 10 Nov - 12:49
Et je réalise n'avoir aucun des films cités par Warlock. Comment les as tu vus ? Ils passaient à la TV ?
Warlock
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Mer 10 Nov - 23:16
A part la poursuite impitoyable qui est passé régulièrement à la tv, film célèbre des 60's avec Marlon Brando et Robert Redford je n'ai vu ses autres films que sur le net.
Donc forcément pour les découvrir, reste que le net ou un dvd. Mais je conseille clairement le Syndrome Chinois qui est pour moi l'un des meilleurs films de la fin des 70's, une production coup de poing sur les abus et les dangers du nucléaire. On y retrouve Jack Lemmon et Michael Douglas également.
VIC
Messages : 4256 Date d'inscription : 18/01/2012
Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Jeu 11 Nov - 8:14
Merci pour ces infos. J'avoue que je ne me suis toujours pas mis aux films ou séries sur le net (avec un bébé dans la même chambre, c'est injouable). Idem pour Netflix. J'ai plein de films et séries de DVD en stock sans avoir le temps de les voir.
Astre*Solitaire
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Ven 12 Nov - 13:57
Merci Warlock pour ces info. Je prends en ce moment bien plus de plaisir à voir des films ou des séries des années 60, 70 et 80, que des trucs modernes qui commencent à m'ennuyer passablement. J'ai l'impression de toujours voir la même chose - plus ou moins bien fait. Il y a heureusement des exceptions, mais de moins en moins. Un syndrome de vieux con ? En tous les cas, je vais essayer de suivre tes recommandations.
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Warlock
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Sujet: Re: BARBARELLA (1968) Ven 12 Nov - 19:51
C'est sur que les grosses productions modernes ont bien souvent les mêmes ficelles, c'est assez redondant...
Le syndrome chinois c'est typique le film des années 70, un thème qui fait réfléchir, le nucléaire. Une période les 70's ou on se posait des questions, on se remettait en cause sur des sujets de société importants. Un très bon film au message fort.