La Saga des Hommes-Dieux
La Saga des Hommes-Dieux est un cycle de romans de science-fiction de l'écrivain américain Philip José Farmer.
Le cycle de La Saga des Hommes-Dieux se compose des romans suivants :
Le Faiseur d'univers ((en) The Maker of Universes, 1965)
Les Portes de la création ((en) The Gates of Creation, 1966)
Cosmos privé ((en) Private Cosmos, 1969)
Les Murs de la Terre ((en) Behind the Walls of Terra, 1970)
Le Monde Lavalite ((en) The Lavalite World, 1977)
Plus fort que le feu ((en) More than Fire, 1993)
La Rage d'Orc le Rouge, Pocket, coll. Science-fiction no 5516, 1994 ((en) Red Orc's Rage, 1993)
Le Faiseur d'univers (titre original : The Maker of Universes) est le premier volume de la Saga des Hommes-Dieux, publié aux États-Unis en 1965 puis en France en 1969. Il raconte la découverte par Robert Wolf, un retraité américain, d'un univers haut en couleurs : le Monde à étages, peuplé de créatures mythologiques mycéniennes, et gouverné par un Seigneur : une race semblable à l'homme mais d'un niveau technologique lui permettant de créer et de détruire des cosmos entiers.
La Saga des Hommes-Dieux permet à Philip José Farmer de développer le concept des univers adjacents, dans lequel notre monde et beaucoup d'autres ne sont que des « bulles » de cosmos imbriquées les unes dans les autres.
La rage d'Orc le Rouge (1994) peut-être inclus dans la série, mais sa connexion avec celle-ci est plus marginale que centrale. En effet, les personnages principaux des autres livres de la saga n'apparaissent pas directement

La Saga des hommes dieux - 1
qui comprend les 4 premiers volumes
4è de couverture :
- Citation :
- Dans les sept romans qui composent La Saga des Hommes Dieux, Philip José Farmer raconte le périple de deux hommes, Wolff et Kickaha le Rusé, entraînés dans des aventures à travers des mondes contenus dans des univers clos et quasiment hermétiques à leurs voisins (seules les « portes », passages transdimensionnels, permettent de passer d'un univers à l'autre), mondes qui sont le fruit de l'imagination et de la science des Thoans ou Seigneurs. Cette race, d'apparence humaine et âgée de quelques centaines de milliers d'années, a vu ses représentants jouer le rôle de dieux, puis devenir des êtres incroyablement vaniteux, arrogants et d'une froide cruauté, qui n'en conservent pas moins, en raison de leur formidable avance technologique, un statut quasi divin. L'immortalité ne leur a pas apporté la sagesse. Ce premier des deux volumes que comptera cette édition de La Saga des Hommes Dieux, est composé des quatre premiers romans de la série : Le Faiseur d'univers, Les Portes de la création, Cosmos privé et Les Murs de la terre.
Mon avis : Philip José Farmer signe ici un au autre cycle "classique" de l'âge d'or de la SF/fantasy/planet opera : c'est une saga qui reste une référence. Elle sera d'ailleurs adaptée dans un JDR Français,
Thoan, édité par Descartes en 1995. Le lien avec le JDR est d'ailleurs très étroit :
à l'image du titre du premier volume, "Le Faiseur d'univers", Philip José Farmer nous emmène dans des mondes artificiels créés apparemment par des Dieux. Tout est possible grâce à l'imaginaire.
Bien avant l'arrivée des mondes "virtuels" développés avec l'informatique et le succès du cyber punk des 80's, l'auteur nous entraine dans un univers à tiroir très dépaysant, ou plutôt un univers à étages :
chaque étage comporte son propre écosystème, sa faune, sa flore, ses peuples, etc...
Le concept est vertigineux. Une sorte de Tour de Babel de l'imaginaire... mais juste ébauchée, car très peu d'univers/étages sont décrits. On a alors qu'une envie, créer ses propres univers et les empiler les uns sur les autres, tel un Dieu du jeu Populous.
C'est donc le cadre génial qui est le principal atout du cycle. C'est distrayant et dépaysant, il y a de l'action, quelques créatures sympathiques, etc ...
J'ai lu le cycle il y a longtemps et dans mes souvenirs, on pouvait très bien s'arrêter au milieu à peu près, il y avait je crois une "vraie" fin intermédiaire (3è ou 4è tome ?).
Les tomes suivants n'apportaient pas grand chose, surtout le dernier, vraiment inutile dans mes souvenirs. Les 3 premiers (au moins) valent vraiment le coup d'être lus.