Les Yokai (Mythologie Japonaise)

Shikijirō

Vivant dans les mines qui sont exploitées depuis une centaine d'années, son apparence est celle d'un ouvrier, bien que plus pâle. Il ne comprend pas le langage humain. Ils ont surtout été aperçus dans les mines de cuivre de l'île de Shikoku.
On dit que les shikijirō quémandent parfois de la nourriture aux mineurs. S'ils refusent, les yōkai les mordent de telle façon qu'aucune médecine ne peut guérir les hommes. Pour soigner la blessure, il faut « brûler un napperon d'autel bouddhiste ou un morceau d'étole de bonze, mêler la cendre à de l'huile, puis appliquer le tout sur la blessure ».

C'est marrant, sur les images, ils sont bleus comme le cobalt. Ils me font penser aux kobolds germaniques, qui sont aussi des esprits des mines, mais qui eux volent le minerai pour le remplacer par une pierre bleue, le cobalt (et causent des accidents).

Aobōzu


Aobōzu est un Yōkai (apparaissant dans le livre de l'artiste du 18ème siècle Toriyama Sekien, Gazu Hyakki Yakō) ayant l'apparence d'un moine bleu et pourvu d'un seul œil tel le cyclope de la mythologie grecque. Il passe pour être un moine bouddhiste maléfique n'ayant pas achevé sa formation. Il est néanmoins intéressant de remarquer que son mythe varie assez largement en fonction des régions. Ainsi, la version la plus fréquemment rapportée est celle de la région de Shizuoka, où Aobōzu passe pour enlever les enfants qui ne seraient pas sages. L'histoire s'arrête souvent là, suffisante pour effrayer les plus petits qui ne souhaitent surtout pas savoir ce qu'il advient par la suite. Dans la région d'Okayama, Aobōzu passe plutôt pour un moine vagabond hantant les vieilles demeures inhabitées.

Il est dit qu'il apparait lors des soirées de printemps au coucher du soleil dans les champs de blé et d'orge. Avant les rues n'étaient pas éclairées comme de nos jours et les parents racontait ce genre d'histoire pour inciter les enfants à rentrer directement à la maison après l'école et ne pas aller flâner à travers les champs !

Une autre célèbre description provient de Okayama. Là, ils sont décrits comme des prêtres géants bleus ou verts qui s'installent dans des maisons inhabitées. Ces Aobozu sont généralement représentés avec deux yeux au lieu d'un seul. Cette version est popularisée dans les cartes de yokai karuta.

Dans Yamaguchi et à l'Ouest du Japon, ils sont considérés comme divinités mineures. Ils apparaissent devant les humains et les invite à un combat de sumo. Parce que ces aobozu etaient à peine plus grand qu'un enfant, beaucoup de personnes ont bêtement accepté le défi. Pour finir projetés sur le sol avec une force semblable à Dieu et une vitesse potentiellement mortelle. En raison de la similitude de cette histoire avec le hitotsume-Kozo de l'Est du Japon, il y a des théories suggérant un lien avec les anciennes religions et les Yokai du vieux Japon. Dans ces proto-religions chamaniques, les monstres borgnes sont souvent les dieux et les porteurs du mal. Ils pourraient être tenus à distance avec des paniers tissés ou d'autres objets avec de nombreux trous.

Dans Kagawa et Shikoku, ils apparaissent tard dans la nuit attirés par les jeunes femmes pour leur demander, "Voulez-vous que je m'accroche à votre cou?" Si la femme dit non, l'aobozu disparaît sans un mot. Toutefois, si elle l'ignore ou ne dit rien, il l'attaque avec la vitesse de l'éclair et l'assomme. Puis il se pend à son cou!

Il existe d'autres histoires et de variantes à propos de ce Yokai selon les régions...

Kododate Yurei


Il existe plusieurs versions du Yokai kosodate yurei à travers le Japon. La plupart de ces récits suivent un schéma identique. Cette histoire est racontée dans le livre "Nihon no Yurei" par Ikeda Yasaburo comme un souvenir personnel :

"Le nom de Tsukiji qui vient de suite à l'esprit est le marché aux poissons de Tokyo, mais ce n'était pas toujours le cas. Dans les temps anciens, la zone connue sous le nom de Tsukiji était pleine de temples, la plupart appartenant au complexe du Honkan-ji. La zone a également comportée des cimetières.

Le long des rives de la rivière Sumida qui coule près de Tsukiji, il y avait la vente de poissons frais et le saké doux pour les enfants appelés amazake. Dans cette histoire, une femme serrant un enfant venait voir tous les soirs un vendeur d'amazake , dont elle achetait le saké doux afin de le donner à son enfant à boire. Le marchand de saké, sentant quelque chose de mystérieux à propos de cette femme, la suivi cette nuit là et l'espionna tandis qu'elle parcourait la salle principale du temple, où elle disparu subitement comme la flamme d' une bougie soufflée. Juste après sa disparition, le marchand de saké entendit le cri d'un bébé venant de quelque part dans le cimetière. Le son provenait d'une tombe fraîchement creusée, le marchand demanda de l'aide afin de creuser la tombe. Lors de l'ouverture du cercueil ils ont découvert un bébé qui pleurait niché dans les bras du cadavre de sa mère."

La légende aurait ses origines en Chine, où une histoire similaire existe :

"Une fois, une femme qui était enceinte mourut, et fut enterrée dans le cimetière local. Après cela, un marchand de gâteaux de riz dont l'étal était à proximité a commencé à avoir la visite toute les nuits d'un client étrange : une femme bizarre portant un bébé. La femme achetait à chaque fois un gâteau de riz pour le bébé. Le marchand était intrigué, et un soir à furtivement attaché un fil rouge à la femme. Après son départ, il a suivi le fil rouge et a constaté qu'il conduisait à une tombe cachée sous des buissons. Après l'avoir dit à la famille de la défunte, ils ont ouvert la tombe pour constater avec effroi que la femme avait donné naissance posthume dans son cercueil. La famille de la défunte heureusement pris l'enfant pour l'élever, et fit incinéré le corps de la mère ".

KITSUNE :

Cette fois honneur au renard ! Comme le Tanuki, il se métamorphose et peut même prendre forme humaine. Dans pas mal de contes il est en concurrence avec le Tanuki et s'il gagne la plupart de ses "duels" contre lui parfois, par orgueil il se laisse rouler par l’espiègle Tanuki.

Selon les légendes il lui faudrait 100 à 500 ans pour se métamorphoser de façon parfaite en humain. Toutefois bon nombre de récit racontent que ce dernier à souvent du mal a cacher sa queue.
Plus le Yokai serait âgé plus il posséderait de queue (jusqu'à 9 comme dans le Manga Naruto.)

Le kitsune est doté d'une incroyable intelligence. Il est rusé, malicieux et aime jouer des tours, surtout aux hommes en les séduisant et les trompant ensuite. Toutefois, ces farces ne sont généralement pas veines et ont pour but de faire prendre conscience à l'homme de ses faiblesses. Le kitsune peut aussi contrôler l'esprit de sa cible et la désorienter en créant des illusions difficilement identifiable de la réalité.

Parmi les autres pouvoirs que possède un kitsune, il y a celui de générer le Kitsune-bi (狐火), un feu illusoire obtenu par le frottement de ses queues entre elles. Il possède aussi la capacité de créer ce qu'on appelle le "domaine du kitsune". Celui-ci correspond à des petites poches de réalité formées dans le monde physique en dehors du temps et de l'espace. Ces domaines où le temps semble s'écouler plus rapidement peuvent être aménagés et peuplés selon les envies du kitsune.

Ceux qui s'attachent aux humains ne leurs rendent pas forcément service car pour aider leur "maître" ces derniers n'hésitent pas à voler leurs voisins. Il existe différents type de Kitsune :

Les Myobu :Kitsune bienveillants appelés aussi "célestes" ou "hauts kitsune" sont associés à Inari, la divinité shintoïste du Riz et dans certains temple ont peux voir des statues à leur effigie.

Les Nogitsune : appelés également kitsune sombres. Il ne sont pas associés à Inari et représentent la seconde classe de Kitsune supérieurs de part leur liaison à l'élément du vide. Ce sont des kitsune malveillants, malicieux et prompts à jouer des mauvais tours.

Le sanctuaire Fushimi Inari à Kyoto avec les statues de Kitsune :


Il existe un phénomène Yokai qu'on appelle un mariage de renard "Kitsune no yomeiri"
Autrefois, dans les campagnes montagneuses du Japon, certains apercevaient parfois des sortes des lumières au loin, comme des lampions allumés clignotant à l’horizon. Leur nombre variait de la dizaine à la centaine, augmentant progressivement.
Ces phénomènes étaient appelés kitsunebi (“Feu de renard”), d’après une légende qui raconte que ces lumières proviennent du souffle des renards. Pour les témoins de la scène, ces flammèches brillantes réunies par dizaines ressemblaient à des processions de lanternes comme on en organise pour les noces. Ni une ni deux, on en vint à penser qu’il s’agissait bel et bien d’un mariage de renard. Cela fut à l’origine de l’expression “Kitsune no yomeiri“.

Mariage de renard issu du film Pompoko :

(Attention Albatur, le 4e § est en double).

On voit bien la concurrence entre kitsune et tanuki dans Pompoko.

Il faut aussi mentionner une scène de Ran, film d'Akira Kurosawa (1985) :
le seigneur Jiro Ichimonji, sur demande de sa maîtresse Kaede, demande à son fidèle lieutenant, Kurogane, d'aller tuer Sué, sa femme officielle. Kurogane, pour marquer sa désapprobation, revient non pas avec la tête de Sué, mais avec une tête de statut de renard, et insinue ouvertement que Kaede serait un kitsune qui aurait pris possession de Jiro.

TSUJIGAMI

Le "dieu du carrefour" comme son nom l'indique il se manifeste aux croisements des chemins. On en parle dans l'ile de Yakushima dans le département de Kagoshima et sur l'ile Nushima en pays d'Awaji (Hyogo).
Depuis les temps reculés, au japon , la croyance veut que les croisées de chemins cacherait des démons car ces derniers seraient une frontière entre notre monde et le l'au-delà.
Lorsqu'un sentier donne sur un autre sans se poursuivre on dit alors que la maison qui sera en face sera la cible de Tsujigami et que ces habitants seront frappés de malheurs et de maladies. Ces pourquoi dans ces régions ou la croyance est forte on ne construit pas de maison dans ce genre d'endroit. Si on a pas le choix alors on installe une pierre gravée Ishiganto (pierre d'expulsion) au bout du cul-de-sac.
Quoi qu'il en soit réellement ils font toujours très attention avant de construire quoi que ce soit dans ces régions là.

Je rêve ? Un forum où il est question de fantasy et de tout ce qui peut me plaire et voilà qu'une personne ( fan de FFT ! ) Parle des yokaïs ! Pincez moi, je nage en plein bonheur.

Pour la petite histoire, j'ai les dictionnaires de Shigeru Mizuki. Vous pouvez dévorer tout ces super mangas pour la plupart aux édition cornélius: un ré-gal

Oui je les ai aussi (très bon) et je me sers de ces livres pour alimenter ce topic

Arzach a écrit:

la plupart aux édition cornélius: un ré-gal

Cornelius, qui édite aussi Crumb ? Intéressant. Je vais essayer de jeter un oeil sur ce dictionnaire.

Un site (anglais) qui parle de Yokai :

http://yokai.com/

Arzach a écrit:

Pour la petite histoire, j'ai les dictionnaires de Shigeru Mizuki. Vous pouvez dévorer tout ces super mangas pour la plupart aux édition cornélius: un ré-gal

J'ai pu voir l'un de ses dicos aujourd'hui et c'est un bien bel ouvrage.

Demain je serais a Saikaiminato, ville de Shigeru Mizuki ! Long trajet depuis Kyoto : départ 8h00 et arrivée prévue à 13h15... Mais je vis en ramener pleins de photos et de souvenirs !

J'aurais bientôt pleins de photos (j'en ai pris 150 sur place) a ajouter sur le sujet

Cette fois je ne vais pas parler d'un Yokai en particulier mais du mangaka qui les a repopularisé au Japon : Shigeru Mizuki.

De son vrai nom Shigeru Mura, il est né en 1922 à Kohama prés d'Osaka mais passera toute sa jeunesse a Sakaminato.

C'est durant la 2e guerre mondiale qu'il perdra son bras gauche (coup dur pour lui, gaucher). Alors qu'il tente d'esquiver un bombardement allié, il se perd dans la jungle et erre jusqu'à la tombée de la nuit. A un moment, bizarrement quelque chose de non visible ni palpable lui "bloque" la route. Ne parvenant à passer, il dort sur place. Au petit matin, il s'aperçoit que s'il avait fait un pas de plus la veille il serait tombé dans un ravin. Il pense alors que c'est Nurikabé qui l'a sauvé de la mort.

Il dessinera de la main droite divers manga dont le plus connu est Ge-ge-ge no Kitarô. (le personnage principal est un chasseur de yōkai. Il raconte son initiation à ce monde imaginaire et traditionnel)

Sakaiminato, sa ville natale située face à la mer du Japon, a su tirer profit du succès de l'enfant du pays. Autrefois réputé pour sa pêche de crabes, le port a transformé son activité sur le déclin en économie touristique florissante. Désormais, 120 statues de bronze à l'effigie de yōkai bordent les 800 mètres de son avenue principale, rebaptisée la Route Shigeru Mizuki (水木しげるロード, Mizuki Shigeru Road), et mène à un musée consacré au maître Mizuki Shigeru kinenkan (« mémorial Shigeru Mizuki »). Ces attractions drainent près d'un million de touristes par an. Les autorités locales sont allées jusqu'à ériger l'univers animé de Mizuki en religion, en élaborant un guide de ses « esprits » et de leurs pouvoirs présumés, comme le don du bonheur ou de la réussite.

Mizuki a reçu de nombreuses récompenses et distinctions pour ses œuvres, notamment pour Ge Ge Ge no Kitaro.

1965 Prix Kodansha Jido Manga pour Terebi-kun.

1990 Prix Kodansha Manga pour Komikku Shōwa-Shi.

1991 Decoration Hōshō.

1995 Pour le sixième anniversaire du jour de paix à Tokyo, exposition de ses peintures intitulée « Prière pour la paix ; Exposition des peintures de l'expérience de guerre de Shigeru Mizuki.

1996 Prix du Ministère de l'Education .

1996 Sa ville natale Sakaiminato lui a rendu hommage en inaugurant la rue Shigeru Mizuki, une rue décorée avec des statues des personnages de Ge Ge Ge no Kitaro et d'autres dessins en relation avec ses
ouvrages.

2003 Decoration Kyokujitsu Shō.

2003 Sakaiminato lui a encore rendu hommage avec le Centre Culturel International Shigeru Mizuki.

2003 Prix culturel Tezuka Osamu Récompense spéciale pour l'ensemble de son oeuvre.

2007 Prix de la meilleure bande dessinée pour NonNonBā at au festival International de la bande dessinée d'Angoulême.

2010 Prix de la personne du mérite culturel.

2012 Prix Eisner pour Onward Towards Our Noble Deaths (Opération mort), dans la catégorie Meilleure publication américaine – Asia.

(source wikipedia)

Son dictionnaire des monstres japonais est un "Must have" pour avoir une idée de ce folklore.

Albatur a écrit:

Son dictionnaire des monstres japonais est un "Must have" pour avoir une idée de ce folklore.

Yep. À déguster par petites gorgées, en se laissant aller au hasard des noms et des illustrations…

SHUNOBON


En pays Ôshu (l’actuelle région du Tôhoku), au sanctuaire Suwa, vivait un monstre horrible du nom de Shunobon, autrement dit le « plateau vermillon ».
Un jour, à la nuit tombante, un samouraï d’environ vingt-cinq ans passa seul devant le sanctuaire en pressant le pas, car il connaissait la réputation du monstre.
Arriva alors, par-derrière, un autre samouraï d’à peu près son âge.
Heureux d’avoir ainsi trouvé un compagnon de route, ils se mirent à deviser de choses et d’autres tout en progressant sur le sentier désolé.
Soudain, le premier samouraï se rappela l’histoire du « plateau vermillon » et dit :

- « On dit qu’un monstre apparaît par ici. Le connaissez-vous ? »

- « Oui, n’est-il pas comme cela ? »

Et se retournant vers le jeune samouraï, il montra un visage entièrement vermillon comme un plateau laqué, les yeux couleur de sang, les cheveux comme des aiguilles, une corne au milieu du front, et le bouche fendue jusqu’aux oreilles.
Le jeune samouraï en tomba dans les pommes. Revenant à lui au bout d’une heure environ, il regarda autour de lui et s’aperçut qu’il se trouvait devant le sanctuaire de Suwa.
Il parvint néanmoins à rentrer chez lui et demanda de l’eau. Inquiète de son air troublé, sa femme lui demanda ce qui se passait.
Quand il eut achevé son récit, sa femme répondit, les yeux comme des soucoupes :

- « Je vous plains d’avoir été victime d’une telle horreur... Au fait, ce « plateau vermillon » n’était-il pas comme ceci ? »

Et se tournant vers lui, elle lui montra un visage aussi horrible que le précédent. Le jeune samouraï perdit à nouveau connaissance et, cette fois-ci, en mourut.
Je me demande si ce Shunobon n’est pas de la même famille que Nupperabô, le « tête-lisse »...

Shigeru Mizuki nous a quitté à l'âge de 93 ans.

http://www.liberation.fr/direct/element/shigeru-mizuki-mangaka-japonais-est-mort-a-93-ans_24977/

Ah triste nouvelle... La ville de Sakaiminato doit être en plein deuil.

Voila un scan du plan que j'ai eu lors de ma visite du musée qui lui est dédié :



Bien sûr j'ai passé un long moment dans la partie 7 et 8. (autant que dans la partie dédié a l'auteur mais là pas besoin de comprendre ou lire du japonais)

Pour ceux qui voudrait en apprendre plus, il y a une exposition au musée du quai branly jusqu'a la fin de l'été.

Tu n'as pas approfondi tes connaissances en la matière, de retour du pays du soleil levant ?

J'ai ramené deux livres (un exclusivement en japonais dédié aux pérégrinations de Shigure Mizuki et sa quête des folklores du monde entier donc je ne comprend pas encore tout mais les illustrations et photos font une partie du job) et l'autre en anglais, très intéressant sur les Yokai et leur représentation dans les objets du quotidien (tableaux, livres, poteries et autres boucles de ceintures).

Pour les Yokai, il y a la série Gegege no Kitarō qui nous revient entièrement modernisé tout en respectant l'esprit du manga. Je ne l'ai pas encore regardée, donc je ne pourrais pas vous dire si c'est une bonne série, mais un site spécialisé là dessus en parle très bien, G Connection, chaîne secondaire de Dragon Ball Ultimate, un peu la référence actuelle sur Dragon Ball en France :

Oui car je crois que c'est les 50 ans du héros l'an prochain.