LE CHIEN

Le meilleur ami de l'homme mérite bien qu'on ouvre un sujet rien que pour lui. Il est l'un des plus vieux et fidèles compagnons de l'être humain. Chien de traîneau arpentant les étendues glacées, lévrier des Pharaons, toutou de compagnie, chien de recherche, d'assistance pour les non-voyants, fier molosse ou petit Yorkshire... Le chien est roi ici.

Le lévrier des pharaons (nommé aussi plus simplement "chien des pharaons") est une race très ancienne que les égyptiens antiques ont assimilé à Anubis, le gardien des morts, parfois confondu avec le chacal (la question fait toujours débat).
La race a essaimé à travers toute la Méditerrannée, surtout dans les îles dont l'isolement a préservé le patrimoine génétique de l'animal, le gardant trés proche de son lointain ancêtre.
Fluide, avec des formes souples et épurées, il est puissant, agile et racé. Chien de chasse, il possède une vue, une ouie et un odorat trés développés. Doté d'une expression vive, intelligent et affectueux, il sait se montrer aussi enjoué qu'attentif et vigilant. Les égyptiens l'utilisaient à la chasse et comme gardien, lui accordant une place importante, chose rare dans cette civilisation où le chat était roi.

Histoire d'être en accord avec notre escale actuelle sur le toit du monde, gros plan sur ce sympatique molosse.
Le dogue du Tibet est le chien des bergers nomades des montagnes de l'Himalaya mais il est également employé comme chien de garde dans les monastères. D'où son nom tibétain pouvant être traduit par "chien de la porte".
Cette grosse boule de poils n'est pas tout jeune, on retrouve des mentions à son sujet dans des écrits de compagnons de voyage d'Alexandre le Grand et dans les relations de voyage de Marco Polo.

Adapté à son environnement, le dogue du Tibet est par conséquent robuste, solide et endurant, protégé par une fourrure épaisse avec une "crinière" autour du cou. Il connaît actuellement une grande vogue en Chine. Et certains spécimens peuvent être impressionnants :


D'ailleurs, prudence : cette grosse peluche reste un chien de garde qui n'hésite pas à s'attaquer à une panthère des neiges ou un prédateur menaçant son troupeau si nécessaire...

Je pense que ce chien doit avoir une sacrée force dans la mâchoire...  

En tout cas, Farid machin il ne se serait pas amusé à le lancer contre un mur, celui-là... c'est lui qui aurait plutôt fini déchiqueté ...   

Oui, cette race fait partie des molosses et certains peuvent atteindre un joli poids. Et effectivement, mieux vaut éviter de les faire chier...

Je parlais plus haut de l'engouement actuel des chinois pour le dogue du Tibet. On vient d'en avoir une nouvelle preuve avec l'achat, en Chine, d'un pur représentant de l'espèce (80 kilos) pour la somme de... 1 million 400 000 euros. Ce qui en fait sans doute à l'heure actuelle le chien le plus cher du monde.

Témoignage émouvant d'une vieille dame californienne de 72 ans, très malade et maîtresse de deux Golden Retriever : suite à un malaise, elle est tombée au sol, inconsciente. Revenue à elle, elle n'a pu se relever ni apeller au secours, prise de malaises successifs et restant par moments à moitié consciente. Elle est restée ainsi deux jours. Et pendant ces deux jours, ses deux braves toutous ne l'ont pas quitté. Ils se blotissaient contre elle, la léchaient affectueusement quand elle gémissait, tremblait ou marmonnait et frottaient doucement leur tête contre elle pour la rassurer. Au bout de deux jours, une voisine inquiète et ayant un double des clefs est venu aux nouvelles. A son entrée, un des chiens s'est précipité en aboyant pour la tirer par la manche et l'entraîner vers la chambre où l'autre veillait sa maîtresse.
Bien que très affaiblie et déshydratée, la brave dame s'en sort sans séquelles majeures.

Son âge d'or fut les années-folles en France. Aujourd'hui, il est vrai que ce chien a perdu un peu de sa faveur auprès du grand public. Pourtant, il s'adapte aussi bien en milieu rural qu'à la ville et est à l'aise tant sur un parterre gazonné que sur un canapé de salon.

Gai, espiègle et malicieux, ce toutou se révèle un bon compagnon pour les gens qui vivent en appartement. Attention, cependant, de ne pas lui céder à tous ses caprices !

Le spitz orange est le plus connu, mais il existe aussi en d'autres coloris : noir, blanc, gris-loup et brun.

Sa taille ? Elle ne peut dépasser 22 cm selon le format standard (et oui, on est nain ou on ne l'est pas !) Mais la taille ne change rien à son caractère. C'est au maître de savoir vivre en bonne harmonie avec son animal et surtout de bien l'éduquer. Parce que l'on connait hélas trop de spitz hargneux, faute d'avoir eu une bonne éducation.

Si vous savez bien y faire, ce bon petit chien se révèlera un excellent gardien. Ne vous attendez pas toutefois qu'il terrasse un malandrin armé jusqu'aux dents, mais il sera la sirène de votre domaine et surtout le confident de votre coeur !

J'adore les animaux et je ne me fie pas uniquement à l'esthétique pour ça heureusement. Pourtant, je suis pas fan, à première vue, de ce genre de chien... Il fait trop "précieux", trop raffiné pour moi, on dirait presque un chat, lol !
Mais bon, si j'en avais un, je serai sans doute aussi gaga qu'avec mon chat alors...

C'est vrai qu'il fait "chien à sa mémère" mais j'aime bien ce genre de "toutou de poche".

Ce qui est marrant, c'est quand tu vois un mec genre biker se balader avec un spitz... non, tu l'as bien dit, il ne faut jamais se fier aux apparences..

Il est ou le cucul ? Elle est ou la têtete ?

Ce qui est marrant, c'est quand tu vois un mec genre biker se balader avec un spitz

A mon ancienne salle de gym, un des profs, un colosse imposant taillé comme une armoire à glace avait un petit chien dans ce genre. Des fois, quand il passait dire bonjour ou récupérer quelque chose, il l'avait avec lui, calé bien confortablement dans ses bras et le contraste était assez marrant à voir. On pensait qu'en fait c'était le chien de sa femme mais pas du tout : elle l'acompagnait parfois et un jour on lui a posé la question. Elle nous a confirmé que c'était bien son chien à lui (avec un air moqueur comme pour dire qu'il valait mieux pas y toucher...)

Gorak a écrit:

Ne vous attendez pas toutefois qu'il terrasse un malandrin armé jusqu'aux dents, mais il sera la sirène de votre domaine et surtout le confident de votre coeur !

Et le balais de mes chi ttes

Un article tout récent sur la domestication du chien et son apparition :
elles seraient finalement bien plus tardives que ce qu'on imaginait, seulement 12 000 ans.

http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/20150223.OBS3197/la-domestication-du-chien-n-est-pas-aussi-ancienne-que-ce-que-l-on-pensait.html

C'est un sujet qui m'intéresse particulièrement. J'y reviendrai plus en détail dans quelques semaines. Peut-être avec un article entier sur le sujet.

Votre toutou préféré passe la majorité de sa promenade quotidienne à renifler ? Quoi de plus normal, l'odorat étant sans doute son sens le plus développé. En effet, la truffe de Médor ne compte pas moins de 300 à 400 millions de capteurs olfactifs ! Le berger allemand par exemple en possède 220 millions. A titre de comparaison, l'homme n'en possède que 5 millions.
La zone du cerveau occupée par le lobe olfactif est bien plus grande chez le chien (4 fois plus que chez l'homme) et l'on estime qu'en général, notre canidé a un odorat un million de fois plus développé que celui de l'être humain.

Le chien peut donc capter et ressentir des odeurs complètement inodores pour l'homme et cela va très loin : détection de drogue, d'explosifs, repérage des victimes d'avalanches et encore plus fort, détection d'une crise prochaine chez un épileptique ou même de certains cancers ! Dans ce dernier cas, les études débutent juste. Il semblerait que des personnes développant certains cancers émettent une odeur, une sorte de "phéromone" que certains chiens seraient en mesure de détecter... Même chose pour certains épileptiques. C'est une dermatologue qui, en 1989, a fait cette découverte en réalisant que son chien reniflait sans cesse un de ses grains de beauté qui était en train de virer en mélanome. Depuis, des expériences menées en laboratoire ont confirmé que le chien pouvait différencier par son odorat des cellules saines de cellules cancéreuses.


Si Médor a un odorat ultra- performant, il a également une ouïe très développée, il peut entendre les fameux ultrasons, inaudibles pour l'être humain.
Sa vue est par contre moyenne et contrairement à l'idée reçue, le chien ne voit pas en noir et blanc même s'il possède une gamme de couleur moins étendue que la nôtre. Son toucher est assez développé avec les coussinets de ses pattes et ses poils, en particuliers ses "moustaches". Par contre, son goût est peu développé, c'est l'odeur de la nourriture qui l'attire plus qu'autre chose.

Un hommage à Dayko, labrador blanc de quatre ans, affilié aux Sapeurs-Pompiers équatoriens.
Suite au terrible tremblement de terre qui vient de frapper l'Equateur, Dayko a permis de retrouver et sauver sept personnes enfouies sous les décombres.

Malheureusement, l'effort a été trop grand pour le brave toutou qui est mort d'épuisement, succombant à un infarctus et une insuffisance respiratoire. Le vétérinaire appelé en urgence n'a rien pu faire.

Depuis l'annonce du décès de Dayko, les hommages affluent de tout le pays et de l'étranger. De très nombreuses personnes sont venues assister à son enterrement.

Triste fin pour ce héros...

• Origines
  

Originaire de Sibérie orientale, le husky sibérien apparu 2000 ans av. J-C, auprès des Tchukchis, peuple d’origine paléosibérienne.
Au Kamtchatka, le peuple Tchouktches vivaient autour du bassin de la rivière Kolyma.
L'isolement de ce peuple faisait l'élevage des chiens était obligatoirement "pur" de l'influence de toute autre race. Aucune possibilité d'hybridation avec d'autres races !
Les Tchukchis élevèrent donc le type de chien qui correspondait le mieux à leur besoin. Il devait être rapide, docile, pacifique avec les autres chiens (les rixes dans une meute de chiens de traîneaux sont inconcevables) et surtout il devait être endurant et éprouver un véritable plaisir à tirer le traîneau.
Les Tchukchis, en éliminant systématiquement les chiens agressifs, ont réussi à produire un chien de trait adéquat pour le traîneau mais aussi comme gardien des biens et compagnon pour les enfants. Chez eux, les chiens faisaient partie de la famille et partageaient souvent l'habitation.

La légende tchouktche veut que le husky soit né de l'amour d'un loup et de la lune : le husky a l'apparence du loup et porte la queue en croissant de lune. Selon la légende, les soirs de pleine lune, husky et loups hurlent pour appeler la lune afin qu'elle redescende à nouveau.

Dans la langue des Tchouktches, husky signifie « enroué », caractéristique de l'aboiement de ce chien.

• Standart
  

Le husky de Sibérie est un chien de travail de taille moyenne. Le corps est modérément compact, ses proportions et sa forme dénotent un équilibre entre les qualités recherchées pour un chien de traîneau : la puissance, la rapidité et l’endurance. Le husky de Sibérie, en bonne condition, est doté d’une musculature ferme et bien développée sans poids superflu. La queue en brosse bien fournie évoque son hérédité nordique, elle est portée au-dessus du dos en forme de faucille.

Les oreilles de grandeur moyenne sont de forme triangulaire, rapprochées et attachées haut sur la tête. Elles sont garnies d’une bonne fourrure, y compris sur la surface interne. L'extrémité légèrement arrondie pointe vers le haut. Les yeux sont en forme d'amande, moyennement espacés et disposés très légèrement en oblique. Ils peuvent être de couleur marron ou bleue. L'hétérochromie est acceptée.
Ce qui compte en revanche pour le type, c'est l'expression de la race : le Husky sibérien doit avoir une expression joyeuse, presque "souriante", et un regard vif et intelligent, mais aussi doux et amical.

Le poil est double et de longueur moyenne : il ne doit pas être long au point de cacher la silhouette du chien. Le sous-poil est dense et doux. Toutes les couleurs de robe sont admises. Les diverses sortes de marques sur la tête donnent au husky de Sibérie des masques typiques que l'on ne trouve pas dans d'autres races.

• Caractère
  

Le husky de Sibérie est décrit dans le standard FCI comme d'un tempérament gentil et doux, intelligent et sociable.
Il n'est pas possessif et ne fait pas preuve de méfiance envers les étrangers ou les autres chiens (ce qui en fait un piètre chien de garde). C'est un chien qui aime beaucoup les enfants.
Mais c'est un chien fugueur. En effet, en tant que chien de traîneau, il n'a aucune notion de territoire (autre trait de caractère qui en fait un mauvais chien de garde). Originaire d'un peuple nomade, le territoire n'a pas beaucoup de sens pour lui (puisqu'il peut changer tous les jours) et signifie surtout "n'importe quel endroit où mes pattes peuvent me porter".

Un très beau chien mais, hélas, je n'ai qu'un appartement et donc peu d'espace pour faire vivre cette bête...
Un tel chien, cela demande de grands espaces pour s'ébattre et courir.

Il serait malheureux à ce point de vue chez moi.

Probablement l'un des seuls chiens que j'aime (même si je n'aime pas les chiens, il y a quand même quelques exceptions)...même si pour ma part je n'ai jamais voulu en avoir (faut dire qu'il fait tellement chaud dans le sud, qu'il ne serait pas bien)...

Très poétique cette histoire d'amour entre un loup et la lune... Et les loups et les husky qui hurlent pour que la lune les rejoigne à nouveau... Les contes et mythologies ont décidément une façon charmante d'expliquer les phénomènes naturels.

Le husky comme les autres chiens de traineaux sont mes chiens préférés.
J'ai eu un chien de traineau (un eurasier) pendant 14 ans et j'ai hâte d'en reprendre un. Je vais devoir patienter encore quelques années, pour l'instant c'est impossible vu ma situation nomade. L'eurasier a un avantage certain, c'est qu'il est classé comme chien de compagnie et qu'il est bien plus citadin que ses cousins.
Mais lui comme moi serons plus heureux avec un jardin...


L'eurasier est une race de chien originaire d'Allemagne créée dans les années 1960. Le but de cette création fut d'obtenir un chien de type nordique, de taille moyenne, à l'apparence attirante, avec une bonne adaptation aux différents styles de vie (ferme, banlieue, appartement) et possédant un caractère stable sans agressivité. L'élevage est conduit grâce aux conseils scientifiques de l'institut de Göttingen et du Professeur Konrad Lorenz,prix Nobel de Médecine.
Par croisement de mâles chow-chow et de femelles spitz loup, une première génération appelée « wolf-chow » est créée en 1969. en 1973, Julius Wipfel croise les wolf-chow femelles avec des samoyèdes.

Le nom eurasier ou eurasien est choisi pour marquer le pont entre les races asiatiques (chow-chow, samoyède) et européenne (spitz-loup) utilisées dans sa création.

Par ailleurs, on notera que l'eurasier ressemble pas mal aux chow chow de Freud qui ont des museaux bien trop allongés pour le standard des chow-chow actuels. Également sur cette photo, la chienne de Freud est bouffie car son maître la gavait trop (il lui laissait les restes de ses repas qu'ils ne pouvait finir à cause de son cancer de la mâchoire). Le chien de Freud n'est pas anecdotique, puisque vers la fin de sa vie, il faisait ses psychanalyses en compagnie de l'animal, Freud ayant constaté que :
1) cela détendait la plupart des patients de voir le toutou sagement allongé,
2) cela détournait un peu leur attention sur le chien et non sur l'analyste, ce qui permettait au patient de s'ouvrir davantage,
3) le chien expérimenté remuait à la fin des séances et donnait lui-même le signal du départ avec un sens accru de la durée normale de la consultation, ce qui était pratique parfois.

VIC a écrit:

Mais lui comme moi serons plus heureux avec un jardin...

Voilà. C'est pourquoi, moi qui vis dans un appartement, je n'aurais jamais ce genre de chien. Je n'ai aucun espace à lui offir pour s'ébattre et courir.

Je me limiterais aux bichons ou aux chihuahuas...

On reste avec le meilleur ami de l'homme avec cette info qui nous vient d'Italie : une employée a obtenu deux jours de "congés toutou", rémunérés, pour veiller sur son chien, convalescent suite à une opération importante.
Dans un premier temps, l'employée avait demandé un congé pour des "raisons personnelles importantes". Son employeur lui a demandé alors de préciser son motif et, aidée par une association de protection des animaux, l'employée a expliqué qu'elle n'avait personne pour veiller sur son animal à la sortie de la clinique vétérinaire. Les juristes se sont alors penchés sur le Code Civil italien qui considère comme crime et puni par la loi "l'absence de soins prodigués à un animal". L'employeur a alors accepté après avoir demandé un certificat vétérinaire.
Les associations de défense des animaux ont salué une décision "décisive" dans la reconnaissance de l'animal comme "être sensible à part entière". Une décision qui va sans doute faire jurisprudence.
Rappelons qu'en France, le Code Civil (qui date de 1804, la France avance...) considère toujours l'animal comme un "bien meuble".