LE CHOCOLAT

Ni thé ni café ? Un chocolat alors ? Le chocolat, en tant que boisson, est issu de la fève de cacao après fermentation et torréfaction. Après la Chine pour le thé, l'Ethiopie et le Yemen pour le café, direction l'Amérique du Sud pour le chocolat. Ce sont en effet les peuples précolombiens qui sont à l'origine de cette boisson, qu'ils consommaient d'ailleurs fortement épicée. Boisson sacrée, consacrée à la déesse de la fertilité, mais aussi médicinale, considérée comme tonique et stimulante. Les espagnols se chargent de faire traverser l'océan au chocolat qui devient furieusement à la mode à la cour d'Espagne, avant de gagner toute l'Europe. Il plaît surtout aux dames, mais ces dernières prennent l'habitude de lui ajouter lait et sucre pour en atténuer l'amertume et remplacent le piment par la vanille. La boisson restera longtemps un produit de luxe, réservé à une certaine élite avant de se démocratiser rapidement, comme le café. En 1821, on fabrique une version "dure" de la pâte de cacao qui donnera le chocolat sous sa forme solide, à croquer. Le chocolat aux noisettes apparaît lui en 1830. Comme le café, le chocolat est longtemps considéré d'abord comme un remède, une boisson réconfortante et stimulante plus qu'une gourmandise. Il contient du magnésium, du potassium, du phosphore et du fer et il est considéré comme un stimulant doux et un antidépresseur. Seul effet négatif : une certaine addiction...

Vous aimez le chocolat ? Alors faîtes des réserves !
Ce n'est pas une blague, la demande mondiale explose, principalement avec l'engouement des chinois, le chocolat faisant fureur actuellement en Chine. A tel point que les pays producteurs de cacao n'arrivent plus à satisfaire la demande et crient à une prochaine pénurie.
Le chocolat va donc se raréfier et, conséquence logique, voir son prix augmenter dans les mois à venir. Selon certains, si le phénomène se poursuit à ce rythme, il pourrait même devenir bientôt... un produit de luxe...

Ca m'obligera d'office a me calmer. Je suis un gros gourmand...(Mais chocolat au lait, pas trop le noir que je trouve trop amer)

Contraire pour moi : chocolat noir (80% minimum), tendance amer.

J'adore le chocolat, peu importe qu'il soit noir, au lait ou blanc, mais pas en boisson.

Même si j'ai une préférence pour le blanc.

Un des points fort du chocolat en France est que seul le beurre de cacao est accepté dans la préparation du chocolat alors que sous d'autres cieux des gras n'ayant rien a voir avec le chocolat sont utilisés (graisses hydrogénées, huile de palme ect...). Tout comme Warlock j'aime tous les chocolats, pourvu qu'ils soient de qualité. J'ai quand même une petite préférence pour les noirs de 45 à 70%.

Youpi l'alchimiste a écrit:

Un des points fort du chocolat en France est que seul le beurre de cacao est accepté dans la préparation du chocolat alors que sous d'autres cieux des gras n'ayant rien a voir avec le chocolat sont utilisés (graisses hydrogénées, huile de palme ect...).

Ce à quoi les eurocrates bruxellois seraient amenés à nous faire revenir dessus, au nom de leur logique ultra-libérale et mondialiste.

Raison de plus pour défendre notre "exception" nationale.   

L'huile de palme... Voilà un produit bien nocif sur plusieurs points, que ce soit pour la santé avec ses acides gras, donc risque de crises cardiaques, artères bouchées, obésité, cholestérol.

Pour l'environnement, elle est peu coûteuse, massivement utilisée par l'industrie agro-alimentaire. Des centaines de milliers d'hectares de forêt tropicale disparaissent dans les principales régions productrices (Indonésie, Malaisie, Bornéo et Sumatra) au profit de la culture de palmiers à huiles.
90% des forêts des principaux pays producteurs sont décimées au profit de la culture de palmier. Avec comme conséquence une augmentation des rejets de gaz à effets de serre, destruction de l'habitat de nombreuses espèces d'animaux, et pollution.

Et enfin socialement aussi car les petits producteurs chargés de la récolte des fruits du palmier à huile sont exploités et vivent dans la misère. Ils travaillent dans des conditions pénibles, voire périlleuses.

Bref un produit un bannir au plus vite, rien ne vaut du beurre de cacao dans le chocolat.