BRYAN FERRY

Bryan Ferry est né le 26 septembre 1945, l'époque où l'Amérique est sur deux fronts de guerre en Europe et contre les Japonais. Il a été élevé par une famille de la classe ouvrière, dont le père a travaillé comme mineur de charbon. Il a étudié les Beaux Arts à l'Université de Newcastle, en Angleterre.
Ayant la passion des arts, il a demandé d'étudier l'histoire des arts de la très célèbre Courtauld Institute of Art, Université de Londres, mais a été rejeté. Il était marié à Lucy Helmore avec qui il a eu quatre enfants : Otis, Isaac, Tara, et Merlin.

Son intérêt pour les arts et la musique l'a mené à essayer un autre projet dans sa vie. Avec son ami Graham Simpson, il forme le Roxy Music. D'autres membres se sont greffés à Roxy Music, on a vu ainsi l'arrivée d'Andy Mackay et de Brian Eno dans le groupe.
Parmi les premiers membres, on a vu aussi David O'List qui a été remplacé par Paul Thompson, et Phil Manzanera rejoindra le groupe un peu plus tard.

Dans ce groupe formé, Ferry contrôle tout, il est compositeur de Roxy Music, arrangeur, chanteur, claviériste, et le concepteur. Le groupe sort son premier single intitulé Virginia Plain en 1972. Il fut un énorme succès.
Après la sortie de leur 2ème album, Brian Eno quitte le Roxy Music et quelques années après, le groupe est temporairement dissous. Ferry part en solo en tant qu'artiste. Cependant, son album ne développe pas sa carrière solo. En 1978, Ferry décide de reformer le groupe. Avec la bande réunifiée, il s'enchaîne succès sur succès. Manifesto en 1978, Flesh blood en 1980 et Avalon en 1982, sans oublier la reprise de Jealous guy de Lennon en 81. Avec le succès du groupe, Ferry tente une nouvelle fois de relancer sa carrière solo et entérine la fin de Roxy Music.

Bryan Ferry revient à ses amours solitaires avec Boys and Girls (1985), prolongement esthétique d'Avalon. Le roi est sorti des brumes et à rejoint sa reine dans une étreinte torride. « Slave to Love » devient vite un titre emblématique de Bryan Ferry et des années 80. « Bête Noire » sort en 1987. Des albums qui ne comportent que des compositions de l’artiste.
Bryan Ferry reprend contact avec Brian Eno, avec qui il collabore sur « Mamouna »(1994).
Bryan Ferry prend le temps de travailler à un nouvel projet de reprises, de chansons des années 30, et des nouvelles compositions, qui donnent naissance à « As Time Goes By sort » (1999). L’album est nominé pour un Grammy Award.
Contre toute attente, après tout ce temps, Bryan Ferry rejoint Andy Mackay et Phil Manzanera pour une tournée en Europe et aux Etats-Unis en 2001. Ces retrouvailles n’engendrent malheureusement pas de nouvel album.« Dylanesque », un disque de reprises de Bob Dylan, sort en 2007.
Mais en 2010, Bryan Ferry réunit pour la première fois les membre de son ancien groupe afin de réaliser son nouvel album " Olympia ".
Phil Manzanera, Andy Mackay et Brian Eno se retrouvent aux côtés d'autres artistes, notamment l'ex-Pink Floyd David Gilmour, Nile Rogers, Marcus Miller, Flea des Red Hot Chili Peppers, Mani de Primal Scream, ou encore Jonny Greenwood de Radiohead, pour ce projet disponible le 25 octobre 2010.
Avant de découvrir les dix titres de l'opus, dont les deux reprises, « Song to the Siren » de Tim Buckley et « No Face, No Name, No Number » de Traffic, Bryan Ferry lance les festivités musicales avec un premier extrait " You can Dance " le 2 août 2010.
Chanteur à la voix de velours sensuelle si caractéristique, dandy so british, Bryan Ferry aura marqué durablement la scène musicale de ces 35 dernières années par ses compositions mélodiques et intemporelles, et son originalité.

Dandy. C'est le mot qui me vient à l'esprit pour évoquer Brian Ferry. Une certaine classe, une certaine élégance et un esthétisme certain. On l'imagine volontiers en noir et blanc, dans un décor rétro, style années 30.
J'avoue être plus sensible à l'image du personnage et son univers qu'à ses compositions. Mais "Avalon" reste un souvenir impérissable.