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Drôle de titre pour un film italien, consacré à la plus grande femme pirate chinoise, incarnée par une actrice japonaise...
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Nous avons évoqué chez
L'historien l'incroyable destin de Ching Shih qui, au XIXème siècle, de putain dans un bordel flottant devînt "la reine des pirates", à la tête d'une flotte de plusieurs centaines de navires et de milliers d'hommes, faisant régner sa loi sur les mers d'Asie avant de finir en respectable et redoutée propriétaire d'une maison de jeu/passe réputée.
Si le film
Pirate des Caraïbes lui rend hommage à travers un de ses personnages (bien que l'époque ne soit pas la même)
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c'est le réalisateur Ermanno Olmi qui lui consacre un film,
En chantant derrière les paravents donc. L'histoire extraordinaire de cette femme est ici vue à travers un vieux capitaine qui, sur la scène d'un cabaret, raconte les exploits de la célèbre pirate.
D'après ce que j'en ai lu ici et là, le film serait très réussi visuellement, avec beaux décors et costumes tout en restant sobre et l'actrice principale, Jun Ichikawa, plutôt convaincante. Certes, elle est japonaise mais vers la même époque, on a bien eu des actrices chinoises incarnant des japonaises dans
Mémoires d'une Geisha... A noter également, la présence de Bud Spencer. Par contre, apparemment pas mal de flashbacks lassants et un aspect "réflexion philosophique" sur la guerre et la violence un peu envahissant selon certains, au détriment de l'histoire et du personnage.
Si vous avez l'occasion...
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