O.RANG

O.Rang est un de ces petits joyaux cachés, difficiles à découvrir, à appréhender aussi.
O.Rang est issu de la dissolution de Talk Talk puisqu'il est composé de Paul Webb et Lee Harris, respectivement bassiste et batteur du groupe. Après que Mark Hollis, chanteur de Talk Talk, soit parti vers d'autres horizons musicaux, Webb et Harris sont restés un moment ensemble pour créer O. Rang.



C'est en 1988 que tout se met en place, après l'album Spirit of Eden où Hollis amorce sa transition. Mais il faudra attendre Laughing Stock pour que Talk Talk soit officiellement dissous, laissant Webb et Harris libres de passer à autre chose. Les deux amis n'en restent pas moins très influencés par le virage de Talk Talk dans sa dernière période et leur travail en est la preuve évidente : O. Rang est un OVNI musical, un son "ethnique", "New Age", avec des sonorités orientales parfois, des influences africaines ou caribéennes.
Le tout fortement influencé également par The Can, un groupe de rock expérimental allemand et par Beth Gibbons, la chanteuse de Portishead, que Webb fréquente à l'époque (ils travailleront d'ailleurs ensemble musicalement).





Deux albums seulement. Un échec commercial (les deux amis s'y attendaient) mais encensé par la critique. Un univers difficile à définir, expérimental, fortement rattaché à la dernière période de Talk Talk et qui n'est pas sans rappeler Dead Can Dance par moments.

Je ne connais pas mais je vais essayer. Je me souviens bien du virage de Talk Talk donc je m'attends à une musique pas forcément facile d'accès. J'écouterai ça ce week-end...

Bien que fan absolu de Talk Talk, j'ai moi-même du mal avec les derniers albums de Mark Hollis, même si j'apprécie sa démarche artistique. The colour of spring est pour moi leur chef-d'oeuvre, je commence à tiquer un peu avec Spirit of Eden qui suit (bien qu'il soit généralement considéré comme le sommet du groupe).
Pour mémoire, issu de The colour of spring, mon morceau préféré de l'album, Time it's time :


O.Rang est un peu semblable pour moi, j'aime pas tout. Mais la démarche me plaît, là encore. On sent l'influence du virage pris par Hollis mais sans son dépouillement, sans son épure.