LES "CITYBUILDERS"

Dans Anno 1404, il faut un certain niveau de civilisation pour pouvoir utiliser les sbires. Tu construis alors la fameuse "base d'opération" (c'est une maison).
- Au niveau protection, elle agit sur une certaine superficie seulement, il faut en implanter plusieurs aux bons endroits pour couvrir toute ta ville. A partir de ce moment, tu vois des hommes en armes patrouiller dans les rues et les maisons à la recherche d'eventuels sbires ennemis.
- Pour frapper l'adversaire, tu vas sur sa ville et tu choisis la maison à infiltrer (800 pièces d'or). Ton sbire s'y installe et il faut attendre un petit moment pour qu'il soit prêt. Dès qu'il t'a prévenu, tu peux lui ordonner de passer à l'action (4000 pièces d'or pour fomenter une émeute quand-même...) Sauf s'il s'est fait intercepter avant par les hommes de la base d'opération adverse...

Soyons clairs, je pense impossible de "couler" un ennemi par ce seul moyen. Il faudrait au moins 5 sbires minimum implantés en 5 endroits différents et n'ayant pas été repérés. Si ton adversaire est pas con, il a suffisament de bases d'opération pour quadriller sa ville et se protéger. Mais ça pourrit bien la vie, surtout l'incendie : à partir d'une seule maison, j'ai un quartier entier de ma ville qui a brûlé...
Déclencher une épidémie de peste me semble plus aléatoire : si ton adversaire a installé un hôpital (qui couvre une grande superficie en général), ça sert pas à grand-chose.

Autre truc sympa, les mendiants.
A un moment, un navire pourri aborde tes côtes. Ce sont des mendiants qui te demandent s'ils peuvent s'installer dans ta ville. "On vous causera pas d'ennuis, c'est promis".
- Si tu refuses, ils font demi-tour et tes patriciens te paient une forte somme (5000 pièces d'or minimum) pour te remercier d'avoir chassé ces pouilleux... Mais les mendiants peuvent revenir plus tard sous la forme d'un groupe de pillards et s'en prendre à tes bâtiments...
- Si tu acceptes, ils vont s'installer dans les rues de ta ville, ce qui indispose tes habitants. Tu peux alors leur construire un hospice pour les héberger. A partir de ce moment, ils vont puiser dans la nourriture de la ville comme tes habitants et il leur faudra une église à côté. L'avantage, c'est qu'ils vont s'intégrer et que tu pourras en faire de nouveaux citoyens, qui paieront des taxes...
- Enfin, dernière option, assez dégueulasse : tu peux intercepter et couler leur navire avant qu'il aborde tes rivages...

Dernières nouvelles du front...
J'ai entamé le scénario Souverain d'Anno 1404, le plus difficile de tous : tout le monde se tape sur la gueule dès le début, on commence avec peu d'or en poche, les ressources sont rares et les adversaires gérés par l'ordinateur évoluent deux, sinon trois fois plus vite que nous...

Jamais joué une partie pareille dans un jeu... Si j'avais su, j'en aurais fait une vidéo pour en garder un souvenir. Je suis dessus depuis une semaine, à raison d'environ deux heures par jour. J'ai vu sur plusieurs forums que ceux qui ont réussi y ont mis souvent 100 heures de jeu en moyenne !

J'ai eu droit à une bataille de fous, deux armées différentes envahissant mon île principale. Une bataille qui a duré plus de deux heures en temps réel, avec des répits et des reprises, mais j'ai tenu bon. Par chance, j'avais réussi à protéger au maximum mes ressources et centres de production, ils sont restés intacts et j'ai pu continuer à alimenter et fournir mes habitants tandis que les combats faisaient rage plus loin.

Résultat, une victoire apocalyptique : terrible incendie en ville, trésor à sec, tous mes navires coulés. Mais enfin tranquille...
S'en est suivi une période très chiante où je pouvais plus rien faire ou presque, devant attendre que mon trésor se renfloue lentement (habitants imposés à la limite du supportable) et que mes stocks de ressources remontent. Coup de bol : mon île dispose de beaucoup de carrières de pierre, j'ai donc pu la ceinturer de remparts et de tours de guet et décourager ainsi une nouvelle attaque massive. Mais ça a été vraiment long, très chiant, une sorte d'impasse : mon île devenue forteresse imprenable mais impossible d'en sortir.

Là, ça va enfin mieux ! J'ai suffisamment de ressources pour implanter de nouveaux habitants et donc générer des revenus plus importants et surtout, j'ai enfin pu construire de nouveaux navires. Dont quatre petits navires de guerre qui escortent en permanence mon unique navire de commerce. J'ai donc pu effectuer des quêtes, des missions bien rémunérées pour le Vizir ou le Lord et j'ai même conclu un pacte avec les corsaires (9000 pièces d'or, putain ça fait mal au c...) qui n'attaquent plus mes navires.
Et l'heure de la revanche a sonné ! J'ai mis en place mes navires de guerre autour de l'île orientale d'un de mes adversaires et ils coulent systématiquement tous ses navires qui en partent pour approvisionner son île principale. Un blocus qui devrait rapidement se révéler payant, des émeutes et incendies ont éclaté dans sa ville, privée de certaines ressources.
Car c'est l'un des paradoxes du jeu : plus tu évolues, plus tu es puissant, mais plus tu dépends des ressources importées d'autres îles. Alors que si tu restes à un bas niveau, t'as au moins l'avantage de pouvoir vivre en autarcie, sur tes propres ressources. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Mais bon, je suis encore loin du compte... Il me reste encore deux adversaires sur les trois du départ, je n'ai qu'un petit bout de colonie orientale (fortifié à mort) pour approvisionner ma ville, mon trésor est loin d'être rempli et mes habitants sont tout juste "satisfaits"... Patience...

Génial on s'y croirait !

Anno 1404, toujours là où on ne l'attend pas : cet enfoiré d'Hassan, chef des corsaires, me réclame à nouveau 9000 pièces d'or pour maintenir notre alliance ! Le Vizir m'avait pourtant prévenu de ne pas me fier à cette ordure... Et comme mon trésor compte actuellement à peine 10 000 pièces d'or...
Mais bon, ça y est, j'ai totalement repris ma colonie orientale et je viens de coloniser une petite île occidentale pour alimenter ma ville en pain (champs de blé, moulin et boulangerie), en livres et vêtements de cuir. Et ma colonie orientale commence enfin à produire du quartz afin d'installer une fonderie de verre.
Mais ça reste chaud... Les fortifications me coûtent une fortune à entretenir, mais pas le choix. Je dois racler les fonds de tiroir, heureusement il y a le commerce, j'ai pas mal de surplus que je peux vendre. Mais ces enfoirés de corsaires attaquent systématiquement mes navires de commerce... Je dois bientôt construire une église (dès que j'aurai suffisamment de verre) pour faire évoluer mes Patriciens en Nobles, mais j'ai quasiment plus de place en ville...
Seule consolation : depuis que j'ai complètement vaincu un adversaire, les deux autres me laissent relativement tranquille.

lol, la peur c'est un bon allié.

Bon, laisse tomber... J'ai réussi à me débarrasser de cette pétasse de Baronne, mais voilà Giovanni di Mercante, ce gros enfoiré de marchand, qui débarque ses hommes sur ma petite île occidentale (pas eu le temps de la fortifier), menaçant mon approvisionnement en pain, bière, livres et cuir. Heureusement, cet imbécile a bâti son camp sur la plage et mes navires de guerre étaient tout proches... J'ai réussi à le foutre dehors en bombardant son camp depuis la mer. Dégage...

Mais cette ordure est revenu d'une autre manière... Il a commencé à acheter des actions de mon île principale. En effet, à partir du niveau Patricien, un conseil municipal est créé dans chaque île, divisé en 6 parts, appelées "actions". N'importe qui peut en acheter une ou plusieurs et celui qui devient ainsi majoritaire au conseil municipal récupère la ville... Di Mercante a donc acheté une action de ma ville et j'ai dû acquérir les autres le plus vite possible pour l'empêcher de s'emparer de ma cité en devenant l'actionnaire majoritaire au conseil... Un aspect du supplément Venise bien vicelard ou une autre manière de défaire l'adversaire, mais qui revient très cher... Je suis maintenant tranquille, mais 5000 pièces d'or la première action, 7500 la deuxième, 10 800 la troisième... A sec, encore une fois. Même pas la peine d'essayer d'acheter des parts de sa ville, cet enfoiré les a déjà quasiment toutes acquises. Pas marchand pour rien le type... A noter que pour maintenir un certain équilibre, il y a un délai (assez long) entre l'achat d'une action et la possibilité d'en acheter une autre. Il est donc urgent d'acheter au moins trois des six actions du conseil de chaque île qu'on possède pour se protéger de toute OPA hostile.

En attendant, c'est calme. Pendant que mes caisses se renflouent, je regarde mes habitants vaquer à leurs occupations... On voit les vigiles du feu poser de grandes barriques d'eau sur leur chariot devant la caserne, des fêtards arpenter les rues bras dessus-bras dessous en sortant de la taverne, les paysans récolter des fruits, les dockers rouler les tonneaux le long des quais... Dans ma colonie orientale, les nomades traient les chèvres, récoltent les dattes...
Un régal ce jeu.

Va lui défoncer la tête a ce traitre.

Albatur a écrit:

Va lui défoncer la tête a ce traitre.

Tu as la même stratégie que moi, toi...

D'ailleurs, je reconnais que dans les jeux vidéo je suis assez violent. Dans les citybuilders, j'agis en véritable despote. Dans les jeux de stratégie, je suis un chef de guerre impitoyable qui n'épargne personne.

Alors que dans la vie réelle, je suis plutôt quelqu'un de sage, tranquille et assez pacifique.

J'ai l'impression que le jeu révèle un aspect "caché" de ma personnalité.

C'était Gorak en mode auto-psycho...

Pareil pour moi dans les T-RPG un bon ennemi est un ennemi dépouillé et mort.

En général, je suis dans le jeu comme dans la vie : si on m'emmerde pas, j'emmerde personne. Si on me cherche, on me trouve...

Là c'est différent, puisque l'un des buts de ce scénario, c'est d'être le seul survivant et, peu de temps après le début de la partie, les autres te tombent sur le coin de la gueule sans prévenir... C'est vrai que du coup, cela modifie un peu ma façon de jouer, avec le bateau des mendiants par exemple : d'habitude, je les accepte dans ma ville et leur construit même un hospice. J'adore la réaction stupéfaite de leur chef :"Hein ?! Vous acceptez, c'est vrai, c'est pas une blague ?"
Sauf que là, mes habitants m'offraient 8500 pièces d'or pour les refouler et que comme j'étais en train de racler les fonds de tiroir...

Coule le bateaux des mendiants comme ça ils reviennent plus

Je pense que ce n'est pas le même à chaque fois. Les pauvres...

Sinon, un truc hilarant, gros éclat de rire ! Grâce à tes sbires, tu peux dans les îles orientales de ton adversaire envoyer une... danseuse du ventre ! Cette dernière gagne la place du marché et se met alors à danser et se déhancher devant tes habitants qui lui lancent des pièces ! Et là, un message t'avertis :"vos marchands gaspillent leur or avec une danseuse du ventre". Lol ! Là où c'est moins lol, c'est que tu perds 1500 pièces d'or !

Albatur a écrit:

Coule le bateaux des mendiants comme ça ils reviennent plus

Arrête, tu vas donner des idées à Marine Le Pen concernant les migrants...

Voyageur Solitaire a écrit:

Je pense que ce n'est pas le même à chaque fois. Les pauvres...

Sinon, un truc hilarant, gros éclat de rire ! Grâce à tes sbires, tu peux dans les îles orientales de ton adversaire envoyer une... danseuse du ventre ! Cette dernière gagne la place du marché et se met alors à danser et se déhancher devant tes habitants qui lui lancent des pièces ! Et là, un message t'avertis :"vos marchands gaspillent leur or avec une danseuse du ventre". Lol ! Là où c'est moins lol, c'est que tu perds 1500 pièces d'or !

Envoie la dans les iles orientales de tes adversaires

Je sature un peu... Le même scénario se répète encore : je résiste à des attaques de fous de la part des deux derniers adversaires restants, le marchand Giovani et le cardinal Luigi, mais me retrouve à chaque fois avec un trésor à sec et retranché dans mon île à attendre des plombes pour me renflouer. Impossible de progresser, d'évoluer, un peu marre...
Je vais poursuivre encore un peu mais je pense que je vais mettre la sauvegarde de côté et commencer un autre scénario, plus cool.

Sinon, pour la première fois mon île principale a été attaquée. Pas longtemps... Je l'ai fortifié à mort, les deux navires de guerre qui en approchaient se sont retrouvés au fond de l'eau en moins de cinq minutes... Prends ça dans ta face...

HOURRA ! J'étais prêt à tout envoyer chier et voilà la meilleure partie que j'ai faite depuis le début de ce scénario de fou ! J'y suis allé plus doucement, j'ai attendu, calculé... J'ai développé ma ville principale, mieux organisé mes bâtiments, leur emplacement, j'ai développé mon commerce en produisant plus et en vendant mes surplus... Résultat, des finances plus vite renflouées, construction de nouveaux navires de guerre, plus rapides et mieux armés. Alors que ces deux fumiers de Giovani et de cardinal m'attaquaient sans cesse, je les vois plus maintenant. Alors que je plafonnais à 3000 pièces d'or de trésorerie, j'en suis à 23 000 ! Je vais donc tenter de faire évoluer mes Patriciens en Nobles. Je viens de leur bâtir une église, il faut que j'améliore leur approvisionnement en livres et vêtements...
En fait, faut vraiment calculer, être patient, économiser la moindre pièce, arrêter la production quand les entrepôts sont pleins pour diminuer les dépenses, reprendre dès qu'il y a à nouveau de la place, savoir ce qu'il est prioritaire de bâtir et ce qui peut attendre... Le mot "gestion" prend vraiment ici tout son sens...

(Un grand merci quand-même à ces braves mendiants venus me demander de les accueillir dans ma ville : mes habitants m'ont offert 17 500 pièces d'or pour les foutre dehors... J'aime mes habitants. Hum ? Que sont devenus les mendiants ? Quels mendiants ? VS en mode dégueulasse ou la fin justifie les moyens...)

Voyageur Solitaire a écrit:

(Un grand merci quand-même à ces braves mendiants venus me demander de les accueillir dans ma ville : mes habitants m'ont offert 17 500 pièces d'or pour les foutre dehors... J'aime mes habitants. Hum ? Que sont devenus les mendiants ? Quels mendiants ? VS en mode dégueulasse ou la fin justifie les moyens...)

Si ils sont pas contents tu coule leur navire. (qui ira les pleurer ? Pas tes habitants... )

Vas-y, va leur défoncer leurs têtes maintenant que t'es tout puissant, ravage, pille, tue, fait en des esclaves.
(Albatur qui devient une main de fer dans un gant de fer quand il joue.)

Vous imaginez si on résolvait le problème des migrants de la même manière ?

Au moins, dans les jeux vidéo, il n'y a pas d'ONU, de Croix Rouge ou d'Amnesty International. On se torche avec les Droit de l'Homme !

Je suis encore loin du compte... Le marchand Giovani est à ma portée, mais le cardinal Lucius est encore bien trop fort : il est passé au niveau de civilisation suivant et dispose de puissants navires de guerre qui font pas de cadeaux.
Je n'ai pas encore cherché des noises à Giovani directement, mais mes sbires ont réussi à déclencher une vaste épidémie de peste dans sa ville. Du coup, tous les navires se déroutent et évitent son île, son commerce en a pris un sale coup... La prochaine fois, il bâtira un hôpital...

Jeu vraiment attrayant... Les graphismes sont très agréables, bruitages et musique rendent bien, les personnages sont très personnalisés, chacun est différent. Il y a aussi les commentaires quand on clique sur un personnage, très sympas.
Un paysan heureux qui me dit :" Vous savez, un de mes enfants porte votre nom" ou "Grâce à vous, l'année prochaine j'achèterai le champ derrière ma maison au lieu de le louer".
Mes patriciens, plus lourdement taxés, sont un peu moins enthousiastes, comme en témoigne l'un d'eux :"La situation n'est pas mauvaise, toutefois vous m'excuserez de ne pas sauter de joie..."

Lucius ne perd rien pour attendre

Mouais... Une des conditions pour remporter la partie, c'est d'avoir quand-même un trésor de 1 000 000 de pièces d'or. Et j'en suis à 40 000...
Je vais nommer Picsou ministre des finances de ma cité...

Tu ne gagne pas en écrasant impitoyablement les autres ?
Pffff c'est quoi ce jeu de fillettes ?

Hé non... Pour finir le scénario en étant vainqueur, il faut être le dernier survivant, amasser 1 000 000 de pièces d'or, avoir construit une cathédrale impériale et une mosquée pour le sultan, avoir réussi certaines quêtes...

Ca va être long 1M de pièces d'or...

Dernières nouvelles du front...

Alors ça y est, des Nobles se sont installés dans ma ville ! Et les emmerdes ont commencé...
- Tout d'abord, une diminution à vitesse grand V de mes stocks. Mes deux colonies sont au maximum et produisent tout juste de quoi les satisfaire. A peine mes navires arrivent-ils au port et ont-ils déchargé qu'ils doivent repartir faire le plein... C'est chaud, je vais sûrement devoir coloniser une autre île à l'avenir...
- A peine mes nobles arrivés, une épidémie de peste noire a frappé ma cité. J'ai du bâtir cinq hôpitaux en urgence pour couvrir toute la ville et soigner mes habitants. L'épidémie a rapidement cessé mais la construction des hôpitaux m'a coûté une fortune. Petit détail qui fait que j'adore ce jeu : une fois l'épidémie terminée, mes alliés expriment leur soulagement.
Lord Northborough : "Grâce à Dieu, je vous retrouve en bonne santé !"
Le Grand Vizir : "Allah soit loué, je suis heureux de vous revoir en bonne santé !"
- J'ai rompu mon alliance avec Hassan, chef des corsaires (trop cher). Sa réponse ne s'est pas fait attendre, ce salaud a coulé toute ma flotte... Et mes tours de garde à bombardes ont coulé la sienne. 1 partout, la balle au centre. Ayant assez de ressources, j'ai rapidement reconstitué ma flotte mais ça m'a coûté ce qui restait dans mes coffres. Je racle les fonds de tiroirs à nouveau...

Côté bonnes nouvelles, mes adversaires font profil bas. Giovani le marchand m'a d'abord offert un traité de paix contre 13 500 pièces d'or, puis vient finalement de me proposer la paix gratos ! J'ai refusé et j'ai coulé un de ses navires de commerce chargé à ras-bord en guise de réponse. Crève connard... Car ce qui est sympa quand on coule un navire de commerce ennemi, c'est qu'on peut récupérer sa cargaison...
Le fait d'avoir des nobles me donne maintenant accès à des tours de garde plus solides et plus efficaces et je peux construire des navires de guerre plus grands, plus rapides et plus puissants. Du coup, j'ai transformé mes îles en forteresses, le moindre navire adverse en approche est envoyé au fond de l'eau en cinq minutes et mes navires de commerce sont escortés de trois ou quatre navires de guerre.

Mais c'est long, trèèèès loooong... Y a des moments où j'en ai marre mais je suis allé trop loin pour renoncer maintenant. Giovani commence à fléchir, ses propositions de paix le prouvent, faut continuer...