ASSASSIN'S CREED UNITY

Après nous avoir emmené en plein Moyen Age, après avoir sillonné les rues de Florence en pleine Renaissance, parcouru les Caraïbes, puis l'Amérique du Nord, Ubisoft nous propose cette fois de sillonner les rues de Paris en pleine Révolution française.

Vous y incarnez Arno Victor Dorian, un jeune homme hanté par une terrible tragédie et qui s'est enrôlé chez les Assassins pour combattre la corruption qui gangrène la France.


Comme tous les Assassin's Creed, le soft allie à la fois le jeu, les connaissances historiques et d'innombrables activités annexes à faire et surtout - grande nouveauté - des événements aléatoires qui peuvent arriver à n'importe quel moment, n'importe où et qui vous demanderont d'agir au quart de tour. Il y aura aussi des coffres à découvrir pour récupérer des munitions, des artefacts et autres trésors.

Le jeu est superbe graphiquement, on se sent vraiment immergé dans le Paris de la fin du XVIIIe siècle avec des images calquées sur les anciennes gravures et plans anciens.
Si l'Histoire vous passionne, alors vous ne décrocherez plus de ce jeu et préparez-vous à vous coucher tard...

Je viens de finir Unity hier soir.

Verdict : une belle histoire d'amour - qui se termine assez tragiquement (je ne vous en dis pas davantage pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas fait le jeu) - sur fond d'intrigue ésotérique, de complots mettant aux mains Assassins contre Templiers. On y croise d'ailleurs Robespierre, Bonaparte, Mirabeau et on assiste même à l'exécution de Louis XVI.

Le jeu est assez nettement du côté des contre-révolutionnaires, ceci dit, vu que l'on passe près de 90% du temps à assassiner des sans-culottes, présentés comme des enragés et des fanatiques (ce qu'ils étaient dans la réalité, après tout). Malheureusement, on n'influe pas sur le déroulement des événements historiques et il vous sera impossible de sauver Louis XVI. L'histoire reste l'histoire, même si, par moments, les scénaristes ont pris quelques libertés avec elle.

En fait, il faut plutôt prendre ce jeu sur le plan de l'aventure que d'y chercher une quelconque vérité historique. Même si les lieux, les bâtiments, les édifices, sont très bien modélisés ; ce fut un réel plaisir, par exemple, d'escalader les tours de Notre-Dame, de se hisser jusqu'au sommet de la coupole des Invalides ou de courir sur les toits de l'Hôtel-de-Ville. Découvrir Paris, tel qu'elle était au XVIIIe siècle, avec ses ruelles tortueuses, parfois sales et obscures, fut une expérience intéressante.

Le jeu ne se termine pas à la quête principale, ceci dit, à vous ensuite, de continuer à vous promener à votre guise, intervenant - ou pas - pour sauver les citoyens de la racaille révolutionnaire ou plaquer au sol les voleurs à la tire qui opèrent sur les marchés. Il y a aussi pas mal de petites quêtes annexes à accomplir, des enquêtes à résoudre avec recherches d'indices et interrogatoires de suspects. Vous pouvez aussi faire des missions en "coopération" avec d'autres joueurs online.

Pour le moment, je suis en tran de m'attaquer aux mystères de Saint-Denis, une sorte d'add-on inclu dans le jeu principal où vous résolvez l'énigme de Suger, premier abbé de Saint-Denis et qui vous entraîne dans les cryptes de la basilique profanée par les révolutionnaires.

Bref, de quoi faire encore avant de me lancer prochainement dans les rues de Londres avec Syndicate.