LES OASIS

(Photo de/by Dany Marique)

Espérées par le voyageur fourbu, brûlé de soleil et assoiffé, vibrant au loin dans les brumes de chaleur, elles sont les jardins du désert. L'inconscient collectif les situe toujours au sein des dunes, mais on les trouve également des déserts minérals de l'Arizona et de l'Utah au parc de Joshua Tree en passant par l'outback australien.

A la base, il y a l'eau. L'oasis est donc pourvue d'une nappe phréatique proche de la surface ou d'un point d'eau. Refuge pour les voyageurs et les caravanes, certaines sont suffisament étendues pour accueillir des cultures, voire un petit village. On y cultive alors céréales, fourrage, dattes, oranges... Car contrairement à ce que l'on croit, il faut bien l'intervention de l'homme pour que l'oasis perdure. Dans le désert Saharien, les oasis n'occupent qu'un millième de la totalité du désert. Pourtant, à elles seules, elles nourissent des milliers de nomades et d'habitants.
L'oasis est plus qu'un jardin ou un lieu de repos à l'ombre de ses palmiers, c'est un véritable écosystème, parfaitement adapté au désert qui l'environne. L'eau y permet l'éclosion de la vie végétale et également animale. De nombreux animaux viennent y boire, souvent à la nuit tombée.
Dans les déserts de dunes, l'oasis est un lieu presque sacré : c'est l'eau, c'est la vie. Plus qu'ailleurs, l'hospitalité y est primordiale, nul n'oserait troubler la quiétude des lieux. C'est l'ombre, la fraîcheur et la paix, une halte avant de reprendre la longue route.