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 LES MONADES URBAINES (1971)

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VIC

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MessageSujet: LES MONADES URBAINES (1971)   LES MONADES URBAINES (1971) Icon_minitimeMer 21 Aoû - 18:44

LES MONADES URBAINES (1971) Monade10

Les Monades urbaines

Titre original : The World Inside, 1971


4è de couverture Le Livre de Poche :


En l'an 2381, la Terre porte soixante-dix milliards d'êtres humains dont la devise est : Croissez et multipliez.
Ils habitent des tours de mille étages, les monades urbaines, et jouissent d'une totale liberté sexuelle.
Ils ne quittent jamais leurs villes verticales et explorent rarement un autre étage que le leur. Ils vivent l'utopie, la promiscuité, le bonheur.
Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté.

Micael, l'électronicien, rêve pourtant de la Terre du passé, de l'océan, de la nature qu'il a découverts à travers un film vieux d'un siècle.(...)

 Et Jason, l'historien, armé par son savoir contre tous les tabous anciens, redécouvre de son côté un sentiment proscrit, la jalousie.


Les monades urbaines constitue le chef-d'œuvre incontesté de Robert Silverberg, l'un des plus célèbres et des plus féconds des écrivains américains de science-fiction.
Il y peint dans le moindre détail un monde de l'avenir, séduisant, terrifiant, vraisemblable.


Mon avis :

L'un des Silverberg les plus connus. Il s'agit d'un dystopie :

Une dystopie, également appelée contre-utopie, est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée, une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. L'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque. La dystopie s'oppose à l'utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie en propose un des pires qui puissent être envisagés.
Cette forme littéraire a été popularisée par des romans devenus des classiques du genre :  Le Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, 1984 (1949) de George Orwell, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury...

Les Monades Urbaines ont d'abord été publiées sous forme de nouvelles dans les magazines. Ces 7 nouvelles forment une mosaïque décrivant cette société future en s'attardant sur certains personnages principaux, dont plusieurs ont des liens entre eux.

La Monade Urbaine 116 mesure 3000 mètres de haut, comporte 1000 étages, et abrite 880 000 habitants. Ils n'ont jamais mis le pied dehors. Ils se marient dès la puberté sexuelle et changent de partenaires chaque soir. La jalousie est éradiquée. Leur principale préoccupation étant d'avoir un maximum d'enfants, pour la gloire de Dieu. Leur alimentation est fournie par des fermes géantes à l'extérieur, qu'ils n'ont jamais vues. La plupart de leurs désirs sont satisfaits.
Mais si quelqu'un émet des doutes, désire un peu d'intimité, ou cherche simplement à sortir de ses tours pour découvrir l'extérieur, alors il est vite étiqueté "anormal", et c'est le début des ennuis...

Une grande part du succès de ce roman est qu'il pose le problème de la surpopulation, et de la place de l'homme dans la société comme dans l'urbanisation. Si la prison est dorée, pourquoi vouloir s'échapper ? D'ailleurs, n'y aurait-il pas un "homo monadus", être humain élevé et conditionné depuis son enfance à vivre dans cet environnement spécial ?
L'autre atout pour la popularité du livre a été le traitement du sexe sans tabou. Silverberg y est allé fort en imaginant une société totalement libre-échangiste et autorisant la bisexualité, et ce dès l'âge de 12 ans. Le sexe est un outil social censé résoudre une partie du stress des habitants, en éliminant "les conflits".
Ce livre se voulait choquant pour interroger les consciences. Un exemple de dystopie efficace, aujourd'hui un classique.
Je ne peux pas dire pour autant que j'ai beaucoup aimé ce livre, qui fait un peu froid dans le dos... comme quoi, Silverberg a du réussir à me faire passer ses messages.
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