IAIN McCAIG

Iain McCaig est né le 19 mars 1957 à Santa Monica, en Californie. Il déménage sur la côte Ouest du Canada avec sa famille à l'âge de trois ans et grandit dans l’Etat de Victoria. Après avoir quitté la maison à quatorze ans, il vécu pendant quelques années par lui-même au Canada avant d’aller étudier à l’école d’Arts de Glasgow, en Écosse. Fraichement diplômé, il déménage à Londres où il commence sa carrière en tant qu’artiste graphiste et illustrateur.
À Londres, McCaig commence sa carrière d’illustrateur pour des livres, des BD, des campagnes de publicité, des affiches. Grâce à ça, il fait parler de lui auprès des auteurs et éditeurs et notamment il est sollicité pour la franchise de Fighting Fantasy.
Dans le monde des jeux fantastiques, McCaig a aussi illustré The world of Lone Wolf et son travail est aussi apparu dans de nombreuses éditions de White Dwarf. Le groupe Jethro Tull lui a aussi commandé une pochette de leur album Broadsword and the Beast. Son travail a été aussi utilisé par Tolkien Estate.

En 1989, on lui propose une place à Industrial Light & Magic, plus connu sous le nom d’ILM, importante compagnie de design et d’effets spéciaux créée par George Lucas. Cela lui permet de participer a de nombreux dessins pour Star Wars, épisode I : La Menace fantôme, notamment en créant le personnage de Dark Maul et les costumes de Padmé Amidala. Il a aussi contribué au design d'autres films de la saga. Il a aussi fait partie de l’équipe du film Pinocchio de Francis Ford Coppola et Hook de Steven Spielberg.
Il a travaillé sur un large éventail de films comme Entretien avec un vampire, Terminator 2, Star trek VI, Dinotopia ou Casper le Fantôme. Il a aussi travaillé sur de nombreux programmes pour enfant. Par la suite, Iain McCaig a fondé Dananxi Studios, une compagnie de production qui a pour but d’apporter de la magie à l’écran. Son premier travail en tant que directeur, un film pour enfant intitulé The Face qui a fait l’ouverture du Festival du film de Santa Barbara en mars 1998 et gagne le premier prix Best Family Film au festival du film International de Houston.

Il reste pour moi la référence absolue au niveau de l'Heroic Fantasy, et le meilleur illustrateur des ldvelhs, dans la mouvance nord américaine du genre. Avec ses traits de dessins il restitue parfaitement, l'imagination, la fantasy, et un savant mélange d'épique, de sauvage et de magie.

Hé hé hé... Qui c'est qui m'a coupé l'herbe sous le pied ? Je comptais parler de cet artiste prochainement, tu l'as fait mieux que moi. C'est bizarre, je trouve ses dessins trés différents de ses illustrations colorées, quand on compare le dessin de la rencontre entre Gandalf et Bilbon avec la couverture du Roi-Lézard, on dirait le travail de deux artistes différents...

Sachant que c'est mon illustrateur préféré du genre je me devais d'ouvrir mon premier sujet sur le forum sur lui. Pour les nuances, disons qu'entre l'apparence et le look de Gandalf et de Nicodème on trouve beaucoup de similitudes, c'est très "McCaig" dans le style, malgré tout on reconnait sa "touch" surtout dans tout ce qui est "fumée, fumerolles".

Louis XIV vu par McCaig.




Sa version du monde de Alice.




Et en bonus une interview du maître.

Superbe illustration de McCaig, trouvée par hasard... J'adore.

Découverte inattendue au fil du Net, l'amitié entre Iain McCaig et James Gurney, le créateur de Dinotopia :



Les deux artistes se rencontrent en février 1990. A l'époque, McCaig est déjà connu et reconnu mais il veut changer son fusil d'épaule et il se rend en Californie pour travailler pour le cinéma (où très vite, il travaillera pour Lucas Films, dessinant les personnages de Padmé et Dark Maul). Sur la route, McCaig rend visite à Gurney dont il admire depuis longtemps le travail, le monde particulier que ce dernier a imaginé, visitant son studio et visualisant ses planches avec intérêt. Le contact passe très bien et les deux hommes se lient rapidement d'une amitié toujours d'actualité.
McCaig fera même une éloge du travail de Gurney Fantasy in the wild :
" James Gurney vous entraîne à lui seul dans un tour d'horizon à travers le défi journalier de chaque artiste : le fait magique de rendre l'imaginaire visible et crédible. C'est quelque chose de bien plus facile à dire qu'à faire. C'est ce que je fais de façon professionnelle depuis 25 ans et James le fait lui avec nonchalance, partageant ses explorations, ses voyages et découvertes, ses moments d'inspiration et de page blanche, ses faux-départs avec son public par le biais d'une vrai interaction ".