Le premier opus d'une trilogie devenue culte (oui, je sais, il y en a quatre mais le dernier est tout pourri, on oublie...). Réalisé par Steven Spielberg en 1981 d'après un personnage imaginé par Georges Lucas,
Les aventuriers de l'arche perdue introduit le personnage d'Indiana Jones, archéologue et aventurier du début du XXème siècle, incarné par Harisson Ford.
Après le célèbre Han Solo de Star Wars, le talentueux Harisson Ford incarne donc cet archéologue pas très conventionnel, en veste de cuir et galurin, armé de son fouet, aussi à l'aise dans les couloirs poussiéreux d'un tombeau oublié qu'en costume et lunettes enseignant à l'université. Homme à femmes, voyageur et bagarreur plutôt que rat de bibliothèque, il n'a qu'une seule faiblesse : son
ophiophobie (peur panique des serpents).
Dans cet épisode, notre archéologue part à la recherche, dans les années 1930, de la mythique arche d'alliance, convoitée également par les nazis, qui se sont adjoint les services de René Belloq, archéologue français et grand rival de Jones. Ce dernier devra faire équipe avec Marion, une aventurière au caractère bien trempé et qui n'a rien d'une donzelle sans défense, des neiges du Népal aux sables brûlants de l'Egypte.
Une réussite, tout simplement. Du pur divertissement, mais avec talent. C'est bourré d'action, d'aventure, d'humour, de dépaysement, on ne s'ennuie pas un instant. Harrison Ford se révèle irrésistible et charismatique, en baroudeur tendre et gouailleur, insolent, bagarreur et attachant (même si parfois, c'est pas toujours crédible, vu tout ce qu'il se prend dans la gueule quand-même...)
Le personnage féminin de Marion le complète à merveille, Paul Freeman incarne un méchant classieux, tous les acteurs sont bons et certains personnages comme le sympathique Sahlla reviendront dans un autre épisode.
Le film prend parfois une tournure mystique, d'abord par l'objet de la quête entamée par Jones, puis surtout par la scène finale et la "punition" infligée à ceux qui ont osé profaner l'arche mythique.
Une introduction réussie pour une trilogie et un personnage devenus cultes.