Console portable d'Atari qui fit un bide incroyable en 1989-1990 malgré une puissance supérieure à ses rivales de l’époque la Gameboy de Nintendo et la Game gear de Sega. (sauf pour les graphismes car la Game gear était aussi performante voire plus)
Raisons de cet échec ?Déjà une autonomie qui faisait la joie des vendeurs de piles car il fallait pas moins de 6 pile LR6 pour une autonomie de.... 2 heures ! Rageant pur une console dites "portable"
Ensuite une logithèque réduite, cercle vicieux car pas de jeux = pas d'acheteurs et pas d'acheteurs, pas de ventes donc les éditeurs ne sortaient pas beaucoup de jeux.
Et pourtant...Elle avait tout pour plaire, déjà elle possédait un écran couleur large, plus que la Game gear et incomparable face a l'écran monochrome hideux de la gameboy. Malheureusement les qualités n'ont jamais compensé les énormes défauts et les 2 autres portables de l'époque ont taillée en pièce cette console. En avoir une aujourd'hui c'est quasiment collector car dans mon entourage (potes et camarades de lycée) personne ne l'a possédait.
Une dizaines de titres sont sortis sur cette console dont le très bon Toki. (l'image semble pas top mais je vous assure que pour l'époque et en petit le graphisme était très fin)
Et ce bide ne sera hèlas pas le dernier car arrivera en 1993 la Jaguar ! Là encore un bide qui signera la fin des consoles pour Atari.
Jaguar
A l’époque la Jaguar doit tout déchirer : une console 64bits alors que ces concurrentes la Megadrive et la Snes ne sont "que" des 16 bits. Atari compte frapper un grand coup !
Et pourtant...Dés le début ca commence mal : les ventes sont ridicules et en plus la console a un bug qui "bloque" la console en fusillant les processeurs. De plus elle est critiqué a cause de sa soit disant puissance qui ne transparait pas dans les jeux qui font peine a voir tant ils sont identiques aux versions 16 bits.
De ce fait les jeux sortent au compte goutte et cela accélère la chute des ventes.
Coup de grâce !
En 1995 sortent la Plastation et la Saturn qui achèvent à coup de sulfateuse la pauvre chose déjà moribonde. Et l'argument phare 64 bits est de nouveau mis en valeur par Atari mais là encore la console est critiquée car si elle a effectivement des processeurs 64 bits ces derniers ne font "qu'aider" le processeur graphique 32 bits. Le CPU n'est qu'un simple processeur 16 bits. (donc une fausse 64 bits)
Même sans cet argument la console était déjà condamnée et elle ne verra pas sa carrière dépasser les 3 ans.
Malgré quelques pitoyables tentatives de relance via une v2 (la jaguar CD) ou des gadgets cela ne servira à rien et Atari finira par renoncer en 1996. Ce sera la dernière console d'une marque qui aura connu la gloire avec la célèbre Atari 2600.
(Et après avoir fait des disques durs et autres fusion rachat par hasbro en 2003 elle meurt officiellement en janvier 2013)